DP : Exposition : MÈRES D’EXIL – REGARDS D’ARTISTES

DOSSIER DE PRESSE

 

 

 

MÈRES D’EXIL – REGARDS D’ARTISTES

30 artistes internationaux posent leur regard

sur l’exil

18.02 > 28.05.23

 

Comment traduire l’exil dans l’art ? Et si c’est l’artiste lui-même, elle-même, qui vit l’exil ? Comment s’en servir pour raconter la séparation avec la terre natale, les causes du départ, les traversées ? Comment continuer à créer lorsque l’on est poussé dehors ? L’exposition Mères d’exil – Regards d’artistes multiplie les regards posés sur l’exil, grâce aux oeuvres de trente artistes l’ayant vécu ou travaillant sur cette thématique.

 

Exposition artistique, Mères d’exil – Regards d’artistes traite de l’accueil réservé à l’étranger voyageur, des difficultés qu’il rencontre et des possibilités de son inclusion dans une collectivité transformée par son arrivée. Le titre de l’exposition renvoie aux origines du départ, à l’attachement de l’artiste envers son pays natal, mais aussi à l’une des voies principales de l’exil, la mer. L’asbl MNEMA, gestionnaire de la Cité Miroir, a sélectionné les oeuvres en étroite collaboration avec L’atelier des artistes en exil, structure d’accueil pour des artistes confirmés qui ont du quitter leur pays. Des oeuvres d’artistes de renommée internationale et d’artistes liégeois viennent étoffer cette exposition multimedium (installations, BD, peintures, vidéos, sculptures, créations textiles, photographies…).

 

L’exposition réunit 30 artistes (dont un collectif) – 15 nationalités :

Taysir Batniji (Palestine) | Bruno Boudjelal (Algérie) | Daria Burleshina (Russie) | La caravane des possibles (Belgique) | François-Xavier Cardon (Belgique) | Monica Cantillana (Belgique-Chili) | Tanya Cheprasova (Ukraine) | Oroubah Dieb (Syrie) | Papa Divin (RDC) | Adelin Donnay (Belgique) | Dewran Evdirehîm (Kurdistan turc) | Younes Faghihi (Iran) | Stas Falkov (Russie) | JR (France) | Costa Lefkochir (Belgique-Grèce) | Richard Lusak’s (RDC) | Peshawa Mahmood (Irak) | Mambo’o D27 (Angola) | Tickson Mbuyi (RDC) | Hura Mirshekari (Iran) | May Murad (Palestine) | Richie Nath (Birmanie) | Jean-Paul Philippe (France) | Duaa Qishta (Palestine) | Enrique Ramirez (Chili) | Maryam Samaan (Palestine-Syrie-Apatride) | Varya Yakovleva (Russie) | Wooh (Birmanie) | Mehdi Yarmohammadi (Iran) | Sasha Zaitseva (Ukraine)

 

L’Atelier des artistes en exil

 

Vingt artistes sont issus de l’atelier des artistes en exil. Basé à Paris et Marseille, cet atelier est une structure d’accueil pour les artistes victimes de guerres et de discriminations raciales, ethnicistes, sexuelles, genrées, religieuses, économiques, politiques… Animé par l’idée que l’artiste doit pouvoir continuer à exercer son art, il se donne pour mission d’identifier des artistes en exil de toutes origines, toutes disciplines confondues, de les accompagner en fonction de leur situation et de leurs besoins, de leur offrir des espaces de travail et de les mettre en relation avec les réseaux professionnels.

 

La démarche

 

L’exposition veut donner la parole aux artistes, hommes et femmes, qui portent un regard sur l’exil, parfois sur leur exil. Avec l’aide de l’atelier des artistes en exil, l’asbl MNEMA ne souhaite pas développer un nouveau discours sur l’exil, sur la migration ou sur les causes et origines des déplacements humains. Au contraire, elle laisse s’exprimer les personnes directement concernées par la thématique, elle fait entendre leurs voix. Ces voix multiples sont celles de leurs créations culturelles, dans une exposition intrinsèquement dédiée à l’art comme forme d’engagement dans le monde. Ce monde est celui de l’éclatement, de la possible dispersion de soi, du chemin vers l’inconnu. Dans le même temps, il est aussi le lieu de l’« accueil », celui à partir duquel la création a été rendue possible.
Les artistes, de plus de quinze nationalités différentes, ne sont nullement des néophytes. Exposant pour certains à travers le monde, ils sont notamment enseignant, bédéiste, illustratrice, écrivain, céramiste ou encore plasticienne. Deux questions leur ont été soumises : quel est votre rapport à l’exil ? Quelle est l’intention artistique de l’œuvre sélectionnée ? Ce sont leurs réponses (et le plus souvent leur voix) qui guident le visiteur dans l’exposition.

 

Pourquoi Mères d’exil ?

 

Il y a bien entendu l’analogie entre les homophones mère et mer, lieu par où transitent nombre de migrants. Mais ce titre doit surtout être entendu dans un sens métaphorique. Les mères de l’exil sont ses causes, ses origines, ses moteurs. L’image affective de la mère et l’idée d’attachement qui y est associée – comme à la terre natale – ne doivent pas occulter le fait que l’exil est le plus souvent une contrainte, faite de douleur, de renoncement et de perte. La volonté de l’exposition est donc d’aborder une thématique complexe, lourde d’enjeux tant individuels que sociétaux, mais en proposant une réponse positive, celle de l’art comme mode d’expression engagé.

 

INFORMATIONS PRATIQUES : 

DATES

Du 18 février au 28 mai 2023

 

 

JOURS ET HEURES D’OUVERTURE
Lundi au vendredi : 9h > 18h

Samedi & dimanche : 10h > 18h

Fermetures : 10.04 -01.05 – 18.05 – 19.05.23

 

 

TARIFS

10€ – 8€ – 5€

Audioguide fourni

 

 

ADRESSE

La Cité Miroir

Place Xavier Neujean 22

4000 LIEGE