Les Choses humaines
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Les Choses humaines
22 décembre 2021 @ 11 h 00 min - 11 janvier 2022 @ 22 h 50 min
Les Choses humaines
de Y. Attal, France, 2021, 2 h 18
mer 22 décembre à 17 h 30 Sauvenière
mer 22 décembre à 18 h 00 Caméo
jeu 23 décembre à 14 h 45 Caméo
jeu 23 décembre à 20 h 00 Sauvenière
ven 24 décembre à 14 h 15 Sauvenière
ven 24 décembre à 16 h 30 Sauvenière
dim 26 décembre à 13 h 45 Sauvenière
dim 26 décembre à 17 h 00 Caméo
lun 27 décembre à 11 h 00 Caméo
mar 28 décembre à 19 h 30 Sauvenière
mar 28 décembre à 19 h 45 Caméo
mer 29 décembre à 17 h 15 Caméo
jeu 30 décembre à 20 h 00 Caméo
ven 31 décembre à 15 h 15 Sauvenière
sam 1 janvier à 17 h 00 Sauvenière
dim 2 janvier à 17 h 45 Sauvenière
dim 2 janvier à 20 h 30 Caméo
lun 3 janvier à 12 h 00 Caméo
lun 3 janvier à 19 h 45 Sauvenière
mar 4 janvier à 12 h 05 Sauvenière
mar 4 janvier à 16 h 45 Caméo
mer 5 janvier à 12 h 00 Caméo
mer 5 janvier à 16 h 30 Churchill
jeu 6 janvier à 14 h 15 Churchill
ven 7 janvier à 14 h 30 Churchill
lun 10 janvier à 14 h 30 Caméo
mar 11 janvier à 12 h 10 Churchill
mar 11 janvier à 14 h 15 Caméo
Réalisé parYvan Attal
Interprété parBen Attal, Suzanne Jouannet, Charlotte Gainsbourg, Pierre Arditi, Mathieu Kassovitz, Benjamin Lavernhe
DistributeurAthena Films
Languefrançais
Pays d’origineFrance
Année2021
Durée2 h 18
VersionVersion française
TypeDrame
Date de sortie1er décembre 2021
Adapté du roman de Karine Tuil, Les Choses humaines, film de procès autour d’une accusation de viol, décortique brillamment les rouages psychologiques, sociaux et philosophiques qui interviennent dans un tel cas judicaire.
Le synopsis du film peut, à notre époque, laisser songeur : un jeune homme est accusé d’avoir violé une jeune femme, mais est-il vraiment coupable ?
S’agirait-il d’une désespérante tentative de la part d’Yvan Attal, réalisateur et producteur français bien loti, de défendre l’idée que, non, tous les hommes ne participent pas à la culture du viol ? On vous rassure, il ne s’agit pas de cela. Certes, le cinéaste marche sur des œufs en abordant cette thématique contemporaine extrêmement délicate. Néanmoins, comme le fait le livre, il l’appréhende avec précaution, et d’une manière intellectuellement stimulante pour le spectateur qui, à l’instar des personnages, ne détient pas la vérité, mais doit s’en faire une idée sur base de ses convictions, son regard sur le monde et la complexité humaine (d’où le titre, très juste) en jeu dans ce type de procès.
Alexandre (Ben Attal) est un jeune homme brillant, étudiant dans une université américaine prestigieuse et promis à un bel avenir. Il est de passage à Paris pour quelques jours, le temps de rendre visite à son père (interprété par Pierre Arditi), célèbre animateur télé, et à sa mère, Claire (Charlotte Gainsbourg), essayiste féministe reconnue. Le monde dans lequel il gravite est un monde d’intellectuels hautement privilégiés qui a fait de lui un garçon ambitieux, naturellement sûr de lui. Ce soir-là, sa mère lui propose d’inviter Mila (Suzanne Jouannet), la fille de son compagnon Jean (Mathieu Kassovitz), à une soirée où il a prévu de se rendre. Le lendemain, Mila porte plainte contre Alexandre pour viol.
À partir de cette accusation, c’est toutes les certitudes de cette intelligentsia parisienne très aisée qui sont ébranlées. Celles du fils, niant d’abord avec condescendance les faits qui lui sont reprochés ; celles du père, présentateur-star qui a pris l’habitude qu’on lui mange dans la main ; celles de la mère, que l’opinion publique ne manquera pas de calomnier pour avoir élevé un fils violeur bien loin des idées qu’elle défend dans ses essais. S’ajouteront à cela les faits (l’examen médical de la victime), le discours des différents témoins, la version de Mila et celle d’Alexandre, et les plaidoyers de leurs avocats respectifs.
Que faut-il condamner dans ce genre de procès : les actes pour lesquels on manque parfois de preuves, l’intention, le système qui permet à certains hommes puissants d’agir violemment sans mauvaise conscience ? Quel type de peine cette condamnation requiert-elle ? L’enjeu de ces questions, du procès et de sa mise en scène est bien entendu moral, et c’est dans cet interstice que le film est impressionnant, parce qu’il oblige à chaque minute le spectateur à remuer les fondements de sa propre moralité.
ALICIA DEL PUPPO, les Grignoux
Pour nous contacter :
Centre Culturel Les Grignoux a.s.b.l.
(cinémas Le Parc, Churchill et Sauvenière à Liège, cinéma Caméo à Namur)
Rue Sœurs de Hasque, 9
B-4000 Liège – Belgique
tél : 00 32 (0) 42.22.27.78
sur le Net: www.grignoux.be