Historique:
« La Bouch’rit » est un des cafés-théâtres liégeois. Il a été créé en 2001 par l’association de 3 personnes dont le directeur Christophe Locicero. En 15 ans d’existence, la popularité n’a pas diminué. Situé dans la rue commerçante Saint-Gilles, il est à la vue de nombreux passants et tire ainsi avantage de son emplacement.
Inspiré du concept français, c’est un petit théâtre où il est possible de boire un verre ou de manger un repas. Le prix du spectacle étant distinct de celui du repas, il n’est donc pas obligatoire de consommer.
Composée de 100 places réparties en 4 petites rangées proches, la salle procure un cadre assez restreint qui les oblige à s’adapter. C’est pourquoi les moyens techniques et le nombre d’acteurs sur scène sont très limités.
Cathédrale Saint-Paul de Liège
La cathédrale Saint-Paul de Liège fait partie du patrimoine religieux de Liège. Fondée au xe siècle, elle est reconstruite du xiiie au xve siècle et restaurée au milieu du xixe siècle. Elle devient cathédrale au xixe siècle en raison de la destruction de la cathédrale Saint-Lambert en 1795. Une nouvelle restauration est entamée durant les années 2010.
Historique
La légende
L’évêque Éracle venait de jeter les fondements de l’église Saint-Martin, lorsqu’il conçut le projet d’en élever en même temps une autre, dédiée à saint Paul. Seulement il était fort embarrassé de savoir le lieu le plus convenable à ses desseins, lorsque l’apôtre vint heureusement à son aide.
C’était pendant une belle nuit du mois de juillet; il avait fait une chaleur étouffante, et l’évêque, plongé dans un profond sommeil, se reposait des fatigues de la journée, lorsque, tout à coup, il eut une vision — on sait qu’Éracle en eut plus d’une en sa vie —, saint Paul se dressa devant lui, et, le regardant d’un air bienveillant : « Demain, lui dit-il, demain, mon fils, tu reconnaîtras facilement la place où je désire voir bâtir une église en mon honneur… ». Puis il disparut !
En effet, assure la tradition, le lendemain une neige épaisse couvrait la terre ; un espace de terrain d’une certaine étendue, et situé dans l’Isle, délimité par le bras de la Meuse appelé Sauvenière, en était seul exempt. Au milieu de la place désignée par saint Paul s’élevait une chapelle dédiée au pape Calixte Ier et qui datait des premiers temps de la Cité de Liège ; l’évêque traça aussitôt l’enceinte du nouveau sanctuaire, et y enferma la chapelle2.
Origine et érections
Chapelle Saint-Germain
En 967, l’évêque Éracle construisit cette église sur l’emplacement de l’église Saint-Germain bâtie en 833 par l’évêque Pirard à l’endroit où se trouvait une chapelle primitivement dédiée à saint Germain et fondée en 785 par Radulphe des Prez3. La basilique n’était élevée que jusqu’aux fenêtres lorsque Éracle mourut.
Éracle4,5 institua un collège de vingt chanoines auxquels Notger, qui acheva le bâtiment commencé par son prédécesseur, en ajouta dix autres.
Chapelle Saint-Calixte
Le hameau formé sur l’île s’était rapidement agrandi, à tel point qu’on dut construire une seconde chapelle à peu de distance de la première6: elle fut dédiée à Calixte Ier, pape et martyr. Les chroniqueurs attribuent sa fondation à Pirard 36e évêque de Liège et ajoutent qu’il y établit douze Bénédictins, seul ordre existant alors dans le pays de Liège7,8.
Collégiale Saint-Paul
Ce fut à son retour de Cologne, où il avait assisté aux obsèques de Brunon, archevêque de cette ville et vicaire de l’empire, qu’Éracle conçut le projet de construire une église en l’honneur de saint Paul9.
Premières dotations
Très peu d’informations subsistent quant aux biens dont Éracle dota le collège de vingt chanoines qu’il avait créé10. Il paraît cependant que l’évêque donne les dîmes de l’église de Lixhe (canton de Glons): ce qui est certain, c’est que la collation de cette église, qui fut érigée en paroisse vers l’an 1200, appartint au chapitre de Saint-Paul jusqu’à sa suppression par les Français, le 27 novembre 1797.
Notger consacra solennellement cette église le 7 mai 972 : deux autels y furent dédiés à Saint-Germain et à Saint-Calixte, en souvenir du culte rendu auparavant à ces deux saints, dans les chapelles qui leur avaient été vouées. Notger ayant pris la forteresse de Chèvremont, le 21 avril 980, la détruisit de fond en comble et démolit les églises qui s’y trouvaient. L’une d’entre elles, dédiée à saint Capraise, possédait un collège de dix prêtres ; l’évêque les réunit aux vingt chanoines de Saint-Paul et porta ainsi leur nombre à trente. Tous les biens, les rentes et les dîmes de Saint-Capraise furent transférés à la nouvelle collégiale, à laquelle Notger donna la cloche appelée Dardar, provenant également de Chèvremontnote 1.
Le comte Frédelon, cède l’église de Hamal dont l’anniversaire avait lieu le 27 août.
Bervesende, une veuve, donna l’église de Jodoigne ; son anniversaire se célébrait le 30 août.
Premiers prévôts et doyens connus
Godescalc[modifier | modifier le code]
La première mention authentique d’un Doyen et d’un Prévôt de Saint-Paul se rencontre dans une pièce de l’an 1083, extraite du cartulaire de cette Collégiale11. Il y est question de dommages causés dans l’alleu de Nandrin, propriété du chapitre, par Giselbert, comte de Clermont, et son complice Frédelon. L’évêque Henri de Verdun embrassa la défense des droits de l’Église ; et afin de les sauvegarder à l’avenir, l’avouerie de l’alleu de Nandrin fut confiée à un seigneur appelé Conon. Cette cérémonie eut lieu dans le temple même, le jour de la fête de Saint-Paul12.
Une pièce de l’année suivante atteste l’existence d’un cloître à cette époque et que les confrères de Saint-Paul portaient le nom de chanoines13.
En 1086, Godescalc institua plusieurs bénéfices (Eleemosynœ ou Prebetidulœ). Ils furent longtemps connus sous le titre de prébendes de Wouteringhen ou Wohange. Cette année encore, il fonda l’autel des saints Jean-Baptiste et Nicolas et de sainte Marie-Madeleine. C’est le plus ancien établissement d’un bénéfice simple qui nous soit parvenunote 2.
En 1101, le doyen Godescalc fut élevé à la dignité d’archidiacre de Liège, et décéda peu de temps après.
Waselin[modifier | modifier le code]
La collégiale voit, en 1106, s’adjoindre à ses propriétés une partie du territoire de Fragnée, acquis et partagé par Obert entre les églises du clergé secondaire14. Pour fonder son anniversaire, le 24 mars 1113, Wazelin fit donation à Saint-Paul de sa demeure avec toutes ses dépendances note 3.
Ce dernier loua les dîmes de l’église de Wendeshem moyennant une rente de 5 marcs de bon argent payable à Liègenote 4.
Nouvelles donations
Godefroid, comte de Louvain, en 1135, céda généreusement au chapitre de la collégiale les dîmes de la ville de Weert et de son territoire inculte ou cultivénote 5.
En 1182, le doyen Henri fait don de l’église paroissiale de Laminne au chapitre qui en conservera la collation jusqu’à sa suppression par la convention nationale le 20 mars 1797. Il lègue ensuite à la collégiale la terre d’Hodimont15
Ebalus devient doyen en 1185: la même année, une lettre parle de la cession de l’église de Hermalle-sous-Huy, faite à l’abbaye de Flônenote 6. Il donne à la collégiale l’église de Lavoir, consacrée à saint Hubert, dont le chapitre de Saint-Paul garda la collation jusqu’en 1797note 7.
Le pape Célestin III, par un diplôme (s) donné à Rome, le 14 avril 1188, confirme à l’église de Liége toutes ses possessions16.
Le doyen Jonas donne à la collégiale l’église de Saint-Georges et celle de Verlaine dédiée à saint Remy dès 1198.
Fondation du Val-Benoit et du Val des écoliers
Othon Des Prez, élu doyen va fonder, en 1220, sur la rive gauche de la Meuse, à une demi-lieue de la ville, le couvent du Sart, qui, cinq ans plus tard, perdra ce nom pour prendre celui du Val-Benoît, lorsque le cardinal-légat Conrad, évêque de Porto, en consacra l’église, le jour de la Pentecôte17.Il érigea ensuite à Liège le prieuré du Val-Notre-Dame, dans un endroit appelé alors Gravière, (aujourd’hui La Gravioule) et à Saint-Martin-en-Ile, il élève et dote, de ses propres deniers, un autel en l’honneur de saint Thomas de Cantorbérynote 8.
Nouvelle collégiale
Entravée probablement par la pénurie de fonds, l’érection du nouveau bâtiment ne progressait qu’avec lenteur. La tour paraît avoir été finie la première ; en 1275 le doyen Guillaume de Fraynoir y fait suspendre deux grosses cloches données par lui : l’une, en l’honneur du saint Patron de l’église, reçut le nom de Paula, l’autre celui de Concordia, nom de la mère de cet apôtre. Coulées au mois de juin 127518, elles annonçaient les offices célébrés par le doyen. La seconde de ces cloches, Concordia, sonnait toujours au xixe siècle ; elle sonne le ré des orgues et portait une inscription en lettres gothiques.
Consécration
Tout nous porte à croire que la reconstruction de la collégiale était fort avancée en 1289 ; en effet, le 11 avril, eurent lieu à la fois la consécration de l’église et la bénédiction des autels ; solennités célébrées par les deux suffragants de Liège, Edmont, évêque de Courlande en Livonie, et le frère Bonaventure, de l’ordre de Citeaux, évêque de Céanote 9.
Inondations, incendies et tremblement de terre
Inondations
Les charbonnages entourant Liège depuis le haut Moyen Âge, malgré l’interdiction de creuser sous la ville qui ne fut pas toujours respectée, creusant en aval et en amont ont eu pour conséquence de faire de Liège une cuvette et plus tard une digue. Malgré les remparts, les inondations se succédèrent de siècle en siècle.
Le 4 janvier 1374, la Meuse grossit tellement que le quartier de l’île fut envahi par les eaux et la collégiale Saint-Paul entièrement inondée au point qu’on ne pouvait y pénétrer qu’en bateau.
Le 28 janvier 1408, une inondation détériora aussi les livres et les bijoux dans la crypte, une partie des chartes, les livres, les ornements de la collégiale conservés dans la trésorerie, pour éviter de semblables désastres le sol de la nouvelle librairie est exhaussé et l’on y entre depuis par quelques marches.
Une forte inondation eut lieu en 1464. La neige était tombée en abondance durant plusieurs jours avant la fête de saint Capraise, les pluies qui suivirent amenèrent une telle crue que le lendemain de la fête de sainte Élisabeth, les flots gonflés de la Meuse menaçaient d’envahir la collégiale. Les chanoines n’eurent que le temps de faire boucher la porte à l’aide d’une sorte de digue et durent acheter un bateau pour aller aux matines. Ils usèrent du même moyen pour assister aux heures jusqu’au 23 novembre date à partir de laquelle ils purent se rendre à pied sec aux offices.
Le 7 février 1571 par suite d’une inondation l’eau s’éleva à une hauteur de 6,40 mètre. Le souvenir de ce débordement est conservé par le chronogramme suivant gravé sur le pilier droit du fond de la collégiale à côté du jubé. Le trait indiquant la hauteur de l’eau est à 0,84 cm du niveau actuel du pavé.
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Le 15 janvier 1643, l’inondation qui emporta le Pont des Arches couvrit le quartier de l’Île et causa d’immenses dégâts. Les eaux de la Meuse s’élevèrent dans l’église Saint-Paul à 1,35 mètre au-dessus du pavé actuel Le souvenir de cet événement est rappelé par le chronogramme suivant gravé sur le pilier qui soutient la tour à droite du jubé.
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Une plaque métallique datée de 1926 se trouve à droite de l’entrée de la cathédrale signalant la hauteur de l’eau lors de la dernière inondation. Depuis l’installation du démergement récupérant l’eau des araines et des égouts en aval et en amont, plus aucune inondation ne s’est produite.
Incendies[modifier | modifier le code]
Pendant la nuit du 6 avril 1456, un incendie éclata dans la chambre où couchait le recteur des écoles. Il fut heureusement sans conséquences.
Tremblement de terre
Le 24 décembre 1755 vers 4 heures de l’après dîner, on ressentit à Liège des secousses de tremblement de terre qui se répétèrent un quart d’heure avant minuit puis quelques minutes plus tardnote 10. Le tremblement de terre de 1983 a fait bouger les pinacles, certains ont dû être attachés19.
Nouvelles acquisitions
En 1460, le chapitre acquit certains immeubles de l’abbaye du Val-Saint-Lambert situés dans les villages de Ramet et d’Yvoz moyennant 100 muids d’épeautre à fournir annuellement. En outre il s’engageait à servir une rente à l’église de Saint-Servais de Maastricht en acquittement d’un droit de relief.
Fin des travaux et peintures de Lambert Lombart
Lambert Lombart[modifier | modifier le code]
En 1528 et 1529, on exécuta plusieurs travaux entre autres des peintures qui d’après un manuscrit sont l’ouvrage de Lambert Lombard et de ses élèves.
Verrière
En 1530 par la munificence de Léon d’Oultres la collégiale s’enrichit de la grande verrière éclairant au midi le bras gauche du transept. Cette fenêtre échappa aux ravages de la révolution française. Celle qui lui faisait face fut au contraire complètement détruite en 179420,21.
Fenêtres
En 1557 et 1558, de grands travaux furent encore exécutés sur l’église. Ainsi on trouve la première date sur la fenêtre centrale du côté Sud et sur la voûte en face de la grande nef; elle indique probablement l’époque de la construction ou de la réparation des fenêtres de ce côté. La seconde est sur la fenêtre correspondante du côté Nordnote 11.
Portail ouest
La construction du portail ouest sous la tour est attribuée au doyen Thomas Stouten (1556 à 1564): le fronton de ce portail est décoré des armes de Corneille de Berg qui succéda à Erard de La Marck mort le 16 février 1538 et de Robert qui régna de 1557 à 1564.
Imprimerie
Le nom du doyen Jean Stouten (1566-1604) se rattache à l’introduction de l’imprimerie à Liége. Le premier livre édité dans la Cité est le Breviarium in usum venerabilis ecclesiœ collegiatœ Sti Pauli Leodiensis sorti des presses de Gautier Morberius, premier imprimeur liégeoisnote 12.
L’église actuelle commencée en 1289, reconstruite en 1528 et achevée en 1557.
Le Christ de Del Cour
Après la destruction de la dardanelle élevée sur le Pont des Arches en 1790, le Christ qui se trouvait au-dessus de cette tour depuis 1663, œuvre de Jean Del Cour y fut transféré. Il surmonte depuis 1861 la porte d’entrée intérieure.
Révolution française
Après la bataille de Jemmapes, les Français poursuivirent l’armée impériale et entrèrent à Liège. La collégiale Saint-Paul est choisi pour servir d’écurie et d’abattoir et est donc presque complètement dévastée. Le chapitre de Saint-Paul subit le sort réservé aux autres édifices du culte par les vandales révolutionnaires : après avoir pillé le bâtiment, enlevé tous les métaux, détruit les principales verrières dont le plomb servit à fondre des balles, vendu à l’encan le mobilier, ils y installèrent une boucherie à leur usage ; les cloîtres étaient changés en étables22
Le calme rétabli par le triomphe des Impériaux ne fut pas de longue durée. Le 17 juillet 1794, les armées de la convention rentrent à Liège et la principauté fut annexée à la France. Le 10 décembre suivant, le Directoire exécutif décréta un emprunt de 600 millions pour faire face aux frais de la guerrenote 13.
De la Collégiale à la Cathédrale
Elle était à l’origine une des sept collégiales liégeoises (Saint-Pierre, Sainte-Croix, Saint-Paul, Saint-Jean, Saint-Denis, Saint-Martin, Saint-Barthélemy).
En 180223, l’ancienne collégiale fut érigée en cathédrale et en 1805, on y transporte les orgues de l’ancienne collégiale Saint-Pierre et la plupart des trésors de Saint-Lambert.
Retour des reliques
Le 30 décembre 1803, l’Évêque écrivit au ministre des cultes Portalis pour demander que le gouvernement payât les frais et es indemnités dues pour les caisses rapportées de Hambourgnote 14. Ces caisses au nombre de six contenaient les reliques des Saints et les débris du trésor de Saint-Lambert restitués à la nouvelle cathédralenote 15. Un mois après, le 30 janvier 1804, Portalis répondit que le gouvernement avait décidé que le montant des objets livrés à Hambourg pour le service de la marine serait remboursé mais que ce service étant extrêmement surchargé par les circonstances présentes on ne peut prévoir le moment où il lui sera passible de payer les effets qui lui ont été cédés. Le trésor de Saint-Lambert saisi à Hambourg par les commissaires de la République qui accompagnaient les armées fut vendu en grande partie d’après les ordres du 1er Consul par le commissaire Lachevadière. La vente produisit près d’un million et demi qui fut appliqué aux besoins de la marine.
Indemnisation
Après la signature du Concordat en 1801 et le rétablissement du culte, Bonaparte fit délivrer à la Cathédrale une reconnaissance d’un million à payer sur le trésor de l’État mais cette dette ne fut pas acquittée pendant la période impérialenote 16.
Restitution
En 1805, conformément à ses promesses le gouvernement impérial par un décret du 6 mars suivant attribua aux fabriques des églises leurs biens non aliénés ni vendus. Ce décret permit à la nouvelle Cathédrale de rentrer en possession d’une partie des biens et des rentes qu’elle possédait avant la révolution et le 16 septembre la Cathédrale fut mise en possession d’une partie des biens et rentes provenant de Saint-Lambert.
Translation de Saint-Lambert
En exécution du mandement de l’évêque Zaepffel, la cérémonie de la translation du buste de Saint Lambert et des reliques des Saints eut lieu le 1er janvier 1804note 17. Elle avait été annoncée la veille par le son des cloches de toutes les églises. Elles avaient été entreposée à Saint-Nicolas Au-Trez.
Érection du clocher
La collégiale n’avait anciennement qu’un petit clocher dont on peut voir encore le dessin dans Les Délices du Pays de Liège; le chapitre souhaitait construire une flèche, cherchant à reproduire la forme de celle de Saint-Lambert. Le chapitre cathédral se rassembla le 28 juin 1810, pour délibérer sur l’érection d’une tournote 18. Le lendemain 29 juin, le chapitre décida de construire la tournote 19 d’acquérir à cet effet la flèche de la tour de l’abbaye de Saint-Trond. Mais ce n’est qu’en 1812, à la suite d’une demande de Napoléon Bonaparte, que la tour, avec ses fenêtres ogivales, sera élevée d’un étage et que le clocher sera installé. La face tournée du côté de l’ouest est percée d’une immense fenêtre à meneaux flamboyants. La partie qui s’élève au-dessus de celle-ci et qui contient les cloches est bâtie en pierres de sable provenant des tours carrées de l’ancienne cathédrale de Saint-Lambert. Sur chacun de ses trois côtés libres on a ménagé deux grandes fenêtres garnies d’abat-son. Sa construction fut terminée à la fin du mois d’octobre de l’année 1811, elle remplaça la charpente de la tour primitive qui jusqu’à cette époque ne s’élevait qu’à la hauteur du toit et qui fut démolie au mois de mai de la même année. La flèche en charpente qui termine la tour s’élève à une hauteur de 90 mètres elle a été commencée aussitôt après l’achèvement de la partie précédente et finie vers la fin du mois d’août 1812. La croix qui la domine fut placée le 1er octobre suivant.
Le carillon
On y place le carillon de l’ancienne cathédrale Saint-Lambert dont le gouvernement impérial avait fait don à la nouvelle cathédrale en 1804note 20.
Restaurations
xixe siècle
Dans les années 1850, la cathédrale subit une profonde rénovation effectuée par l’architecte Jean-Charles Delsaux avec l’ajout d’un décor néo-gothique au style roman d’origine24,25.
xxie siècle
La restauration de l’aile ouest du cloître, occupée par le trésor de la cathédrale et visible depuis la place Saint-Paul, s’est terminée en décembre 2012 pour un coût d’environ 2,6 millions d’euros25.
En préparation depuis 2011, une restauration est entamée fin 2016 pour une durée de 5 ans, avec une fin prévue au plus tôt en 2021 et un coût de 8 millions d’euros26,27,28. Principale partie concernée, l’extérieur (toiture, façade et charpentes) devrait s’approcher de son aspect originel du xiiie siècle (tuffeau et gris du calcaire). La restauration permettra de réinstaller le vitrail de Léon d’Oultres, datant de 1530 et démonté vers 1990 pour le préserver19. Une restauration des orgues, des peintures des voûtes et des vitraux modernes est également prévue19.
Description
Les trois nefs
La collégiale Saint-Paul a la forme d’une croix latine de 84,50 mètres de longueur sur 33,60 mètres de largeur et 24 mètres de hauteur sous clef Le transept a une longueur de 33 mètres sur 11,60 mètres de largeur. Le vaisseau est partagé en 3 nefs, 2 bas côtés et un chœur sans collatéraux. Son architecte est inconnu.
L’abside construite au xive siècle en style rayonnant est de forme pentagonale. Le chœur, le transept, la grande nef et les nefs latérales datent du xiiie siècle et présentent tous les caractères du gothique primaire. Le gothique secondaire se retrouve dans les fenestrages du transept, les hautes fenêtres du vaisseau, les chapelles latérales et la tour. La galerie supérieure, surchargée de pinacles à crochets, est moderne, comme l’étage à fenêtres ogivales et la flèche du clocher, accostée de quatre clochetons. Le linteau du portail porte une inscription qui figurait jadis sur le sceau de la ville : Sancta Legia Ecclesiae Romanae Filia (Liège sainte, fille de l’Église romaine). Tous les marbres rouges qui se trouvent à Saint-Paul viennent de l’abbaye Notre-Dame de Saint-Rémy de Rochefort, les marbres noirs de Dinant et les blancs d’Italie provenant de Carrare.
Le cloître
L’ancien cloître chapitral de la collégiale se compose de trois galeries communiquant librement entre elles et s’ouvrant dans l’église par deux portes, l’une placée au fond du bâtiment l’autre contiguë au bras gauche du transept. Avant la construction des chapelles des bas côtés pour ajouter à la solidité au bâtiment et pour son embellissement le cloître était carré, on peut en voir les vestiges dans les greniers au-dessus de ces chapelles. Ces galeries construites à des époques différentes datent de la fin du xve siècle et du commencement du xvie siècle29. La première partie du cloître fut posée le 6 juin 1445 par Daniel de Blochem. Elles forment les trois côtés d’un carré long orientés à l’est au midi et à l’ouest la quatrième galerie est remplacée parle bas côté gauche de la collégiale. Elles circonscrivent un préau et diffèrent l’une de l’autre. La galerie ouest est plus ancienne que les autres et son ornementation est aussi plus soignée. Longue de 17,50 sur 4,75 mètres de largeur, elle communique avec la collégiale par une porte surmontée d’un grand Christ en bois fort ancien30.
Entrée du cloître
À côté de la porte qui donne entrée dans l’église à l’extrémité nord de cette galerie une seconde porte s’ouvre sur un beau portail situé au pied de la tour donnant sur la place Saint-Paul. Ce porche charmant est remarquable par ses profondes voussures chargées d’ornements et sa curieuse décoration en partie ogivale est de la Renaissance. Ce portail fermé par une grille de fer et orné d’un médaillon central en pierre encadrant un haut relief représentant la Conversion de Paul placé entre deux bas reliefs et les arabesques des panneaux inférieurs encadrent deux petits bas reliefs, l’un à droite figurant la Nativité, l’autre à gauche figurant la Résurrection du Sauveur. Une série de douze bas-reliefs représentent huit têtes encadrées et des ornements fantastiques. Sept niches sont restées veuves de leurs statues. Le pignon qui le surmonte porte les armes de Corneille de Berghes, prince-évêque de Liège de 1538 à 1544.
Salle du chapitre
On entre par les cloîtres du côté de l’est dans la chapelle de la salle du chapitre. La porte extérieure provient de l’église de l’ancien couvent des Récollets situé dans le quartier d’Outremeuse, elle fermait l’entrée du chœur où elle était placée entre deux autels. Cette porte en bois de chêne richement sculpté est à deux vantaux la côte représente le perron liégeois sur les panneaux supérieurs sculptés à jour et élégamment ouvragés figurent les deux lettrés LG.
Association qui vise à la relocalisation, démocratisation et décarbonation de notre alimentation
Le château de Sclessin est situé à Sclessin, une entité de la ville de Liège. Le Château est occupé par deux ASBL : Le théâtre de l’Aléna et Le Centre Antoine Vitez
Historique
Les seigneurs de Berlo
Depuis le milieu du xiiie siècle et pendant près de six siècles, les propriétaires du château de Sclessin furent les seigneurs de Berlo, seigneurs de Sclessin et avoués héréditaires d’Ougrée. C’est Gérard de Berloz, grand maréchal et général de Henri de Gueldre, qui acquit la charge d’avoué de Sclessin vers 1250.
L’avoué est le seigneur chargé de défendre les intérêts du prince, en l’occurrence, le prince-abbé de Stavelot-Malmédy à Sclessin et Ougnée. Il fait exécuter les sentences de la Cour de Justice, dont le perron (ou pierre de Justice) se dressait en « Lairesse ». Il percevait aussi les redevances et protégeait le domaine contre toute incursion, pillage ou autres dommages. En retour, il percevait le tiers des amendes.
Les avoueries de Sclessin et d’Ougnée étaient un fief du comté de Looz.
En 1253, Gérard de Berloz, harcela maintes fois les Liégeois qui, sous la conduite du tribun Henri de Dinant, s’étaient révoltés contre leur prince-évêque. Ils en tirèrent vengeance « en prenant prise sur ses terres » et, après avoir « ravagé et jardins et tous les dehors, ils pillèrent et démolirent sa tour, son château de Sclessin ».
Gérard de Berloz fils se met du parti des Waroux. Avec ceux de Sclessin, il se distingue à la bataille de Loncin. Le plus jeune des frères de Flémalle, du clan des Awans, fut tué en 1298 par Warnier du lignage de Sclessin…
Raes de Berlo fit le relief de l’avouerie et du château en 1371.
Guillaume et Libert sont tués au siège de Gand en 1381.
Le 27 novembre 1400, l’abbé de Stavelot céda en accense perpétuelle la seigneurie de Sclessin et d’Ougnée à Jean de Berlo dit de Brust qui en était déjà l’avoué, moyennant une rente annuelle de 47 muids (115 d’épeautre). Il ajoutait ce titre à ceux qu’il possédait déjà : seigneur de Brus (lez Glons), de Saive et de Julémont. Cette seigneurie resta dans cette famille jusqu’à la Révolution.
Parmi les aînés, la lignée des de Berlo compta plusieurs bourgmestres de Liège, deux évêques de Namur et de grands généraux tels Gérard, Grand Maréchal de Henri de Gueldre (déjà cité) et Guillaume, à qui fut confié l’étendard de Saint-Lambert en 1467, lors de la bataille de Brustem.
En 1568, le château est incendié par les troupes du Taciturne.
Plus tard, sous l’Espagne et l’Empire d’Autriche, plusieurs de Berlo trouvèrent encore la mort sur les champs de bataille : Melchior devant Mons, Arnould à Brisach et Hubert, en 1646, au siège de Dunkerque.
Au xviie siècle : Incendie du château et modifications
Le château et ses dépendances furent ravagés par un incendie en 1681 et il subit des modifications successives réalisées par ses différents propriétaires.
Ce château fut réédifié par François-Ferdinand de Berlo, comte de Berlo, seigneur de Sclessin, grand-mayeur de Liège, mort en 1713 « sans l’avoir conduit à la perfection ».
En 1717, le comte de Berlo, seigneur de Sclessin, voulut obliger la Cour de Justice de l’endroit à tenir ses réunions en son château. Les échevins refusèrent de se soumettre à ces exigences. Alors le comte résolut d’employer la force. Le 12 janvier, il fit cerner le local ordinaire de la Cour par des paysans armés. Quand le greffier, appelé Montfort, sortit, on le saisit par le collet et on l’emmena prisonnier au château. Le conseil privé du prince-évêque ayant été informé de cette arrestation arbitraire envoya à Sclessin un détachement de troupes avec ordre d’assiéger le château, si le comte de Berlo refusait de remettre immédiatement son prisonnier en liberté.
Le 14 janvier, le sieur Richard qui commandait le détachement, arriva à Sclessin et fit entourer le château. Il se rendit ensuite auprès du comte et lui exposa l’objet de sa mission. Le comte voyant bien qu’il ne pouvait résister se soumit et rendit la liberté au greffier Montfort.
En 1731, un Gérard de Berloz périt à la bataille de Basse-Wilve (Wassweiler) près de Justiers.
Une gravure de Remacle Le Loup dans « Les Délices du Pays de Liège » de 1735 nous montre l’aspect du château à cette époque. Dans cet ouvrage, Saumery en donne une description :
« Situé au bord de la Rivière qui baigne les murs de son enceinte, et dont il a les agréments sans être exposé à ses incommodités, il offre à la vue deux gros pavillons flanqués de deux Tours quarrées, qui malgré leur structure rustique ne laissent pas d’être de bon goût. Un superbe Donjon surmonté de plusieurs lanternes placées par étages, s’élève à l’entrée de la Cour, entre deux corps de logis très bien bâtis, qui faisant face aux deux Pavillons dont je viens de parler, forment un coup d’oeil qui plait par sa régularité.
On y voit avec plaisir une large Terrasse soutenue d’un mur de pierre, qui entoure un beau Jardin. Les agréables Charmilles dont elle est ornée dans toute son étendue, sont des mieux entretenues. De ce lieu charmant on découvre de près tout ce qui se passe sur la Rivière, & sur ses deux rives, & la vue après s’être arrêtée sur différents objets, à des distances proportionnées, se perd dans des lointains très variés. Le Village du même nom, l’Eglise qui est assez belle, & plusieurs Maisons de plaisance paraissent être placés pour la perspective de ce château, qui considéré dans toutes ses parties peut être mis au rang des belles Maisons de campagne. »
Pendant la Révolution française
En 1789, la Révolution bouleverse la France. On instaure le nouveau régime fin 1795 en Belgique. Tous les droits seigneuriaux séculaires ont vécu. La souveraineté de la noblesse disparaît. Les de Berloz ne sont plus rien. Le dernier seigneur de Sclessin fut Marie-Léopold-Joseph de Berlo de Suys.
Il fut exclu de l’État Noble en janvier 1791 par le prince-évêque Hoensbroeck pour avoir soutenu le mouvement patriotique pendant la révolution liégeoise.
« Cour, château, maison, étang, jardin, prés, bois, terres hérules, tenure et assise… Chaque génération ajoutait quelque chose…
Écuries, étables (stâ), bergerie (bièdj’rèye), un fenil (sina), une porcherie (ran d’poûrcès), un chartil (tchèrî), une grange (heûre), un four (forni), une brasserie (brèssène), une chambre pour domestiques…
… Ce qui forma un ensemble plutôt disparate et vieillissant, en partie vétuste, ce qui amène Arnould de Berlo et son épouse Marie de Cottereau, à construire un nouveau château en 1813. »
Pendant le xixe siècle : château dit hanté
Les de Sauvage sont cités comme propriétaires du château dès 18081. Les de Sauvage achètent le manoir mais non la seigneurie. Le temps est révolu des souverainetés locales. Les droits seigneuriaux, avec tout ce qui avait rapport au système féodal, ont été abolis sans indemnité quelconque dans la nuit du 4 août 1789. Le nouveau régime a été rendu applicable en Belgique en novembre 1795.
Quelques acquéreurs de châteaux s’y sont trompés. Et ils ont réclamé le bénéfice des revenus de certains droits supprimés. Mais les pouvoirs nouveaux, émanés de la nation, qui ne s’y méprenaient pas, eux, étaient prompts à rappeler la déchéance de la souveraineté nobiliaire.
En 1846, un conflit ayant éclaté entre la commune d’Ougrée et de Loets de Trixhe et sa femme née de Sauvage au sujet de la propriété du chemin de l’Espinette, l’administration communale termine l’exposé de ses moyens de défense par cette phrase : « Comment les de Sauvage se réclameraient-ils des titres des comtes de Berloz, les droits seigneuriaux ayant été abolis ».
À la fin du siècle, des revers de fortune accablent la famille de Sauvage. Et c’est l’abandon du château qui se délabre. On doit cependant à la famille de Sauvage l’aménagement de la partie centrale, joignant les deux pavillons.
Bientôt, on le dit hanté et on l’appelle le « château du diable » : « … Et l’homme courageux qui y pénètre seul, la nuit de la Saint-Sylvestre, et qui y inscrit, à minuit, son nom avec son sang verra sa fortune assurée!… »
Le 18 mai 1889, le Conseil communal charge le collège de demander à Madame de Sauvage-Vercour, l’autorisation d’ériger provisoirement en « succursale » la chapelle du château de Sclessin, à laquelle serait attaché en permanence un prêtre desservant.
C’est à Sclessin, dans l’enceinte du château, que le Football Club Liégeois a décidé de s’installer dès les premiers mois de sa création en 1893.
Au xxe siècle[
L’administration communale achète le château en 1913 (pour 100 000 francs). Elle se proposait d’y aménager des classes, le groupe scolaire du Perron ayant été exproprié par le département des chemins de fer de l’État (ligne Kinkempois–Fexhe-le-Haut-Clocher), moyennant une indemnité de 294 400 francs. Ce qui fut fait dès 1914.
Lors de la Seconde Guerre mondiale, le château est réquisitionné par les Allemands et servira de bureau au IIIème Reich. Il ne subira aucune dégradation durant la guerre. Toutefois, l’école et la bibliothèque conserveront des salles.
Des années 1950 aux années 1970, il fut encore utilisé par l’administration communale et comme annexe d’école.
Dans les années 1970 et 1980, d’importantes rénovations ont lieu. Tout ce qui était précieux – escalier monumental, poutres, moulures, portes, volets, parquets de chêne, cheminées – ont disparu au profit d’une décoration « cité administrative » (lambris, néons et lino). Arrivée de la police dans une aile ainsi qu’un groupement associatif local. Le bâtiment nécessitant des travaux de restauration et une réactualisation par rapport aux nouvelles normes incendie, la ville de Liège, propriétaire depuis la fusion de communes, décida, sous la pression de son échevin des Finances, de désaffecter le château et de le démolir.
Au xxie siècle
En 1995, le Centre Antoine Vitez, avec l’accord de la ville de Liège, prenait ses quartiers au château de Sclessin, le sauvant alors d’une démolition certaine. Chaque année, ce sont 200 élèves qui viennent suivre les cours (théâtre, chant, danse, photo, etc.) que le Centre dispense.
En 2000, le Théâtre de l’Aléna prend place dans l’ancienne salle de bal du château de Sclessin. Il est reconnu Théâtre Professionnel par la fédération Wallonie-Bruxelles. Le Théâtre de l’Aléna a dirigé la création de plus de 70 spectacles.
Le pigeonnier, datant de 1646, devient un lieu où l’imaginaire du metteur en scène peut prendre sa place.
Une vente de briques du château est organisé par les ASBL afin de restaurer le château.
L’association a pour objet, en dehors de tout esprit de lucre, de promouvoir le développement culturel.
PRÉSENTATION
Bienvenue sur le site du Centre culturel de Hannut, lieu d’actions culturelles.
Le Centre Culturel de Hannut est une association sans but lucratif.
Il comprend donc une Assemblée générale, un Conseil d’Administration conformes à cette législation et un Conseil d’Orientation.
Le fonctionnement journalier du Centre culturel est confié à Alain Bronckart, animateur-directeur, entouré d’Adrienne Quairiat, Isabelle Simon, animatrices culturelles et Sylviane Van Eldom, secrétaire. Damien Dupont, ingénieur du son, intervient lors de certains concerts ou spectacles.
Le Centre culturel soutient les initiatives émergentes et les pratiques culturelles actuelles.
Il développe la majorité de ses actions sur le territoire hannutois. Ouvert sur sa ville et ses villages, le Centre culturel s’adresse à tous les habitants en favorisant les énergies locales et les initiatives interculturelles, artistiques et citoyennes.
Il accorde une grande importance à l’implication et à la participation de ses habitants dans son projet d’action culturelle.
Le Centre culturel assure un rôle dans l’accès aux productions et créations.
Le Centre culturel de Hannut c’est aussi …
Des projets citoyens, une programmation culturelle riche et variée, des moments de rencontres et d’échanges, une invitation à créer, imaginer, réaliser…
Le Centre culturel de Liège « Les Chiroux » est un centre culturel faisant partie du complexe des Chiroux situé dans le centre de Liège. Le Centre fait partie des centres culturels reconnus par la Communauté française de Belgique.
Étymologie
Le nom de Chiroux est d’origine wallonne. C’est une francisation de tchirou « bergeronnette grise »1 ou hirondelle des fenêtres »2. Son usage politique remonte au xviie siècle. Il désignait de jeunes volontaires issus de la bourgeoisie qui maintenaient l’ordre dans la ville de Liège. Leur habillement spécifique — habit noir et bas de chausse blancs — leur a valu ce sobriquet d’« petit oiseau noir au derrière blanc ».
Ils eurent de nombreux démêlés avec la faction populaire des Grignoux (changement de suffixe de grigneus « grincheux » en wallon, par imitation du suffixe de tchirou)3.
« Les Chiroux », comme « Les Grignoux », sont devenus des sites culturels de la vie liégeoise.
Historique
L’ASBL « Les Chiroux » est créée en 1976 et est reconnue comme Centre culturel agréé par la Communauté française en 19861.
Complexe
Le complexe des Chiroux, selon les plans des architectes Jean Poskin et Henri Bonhomme, est érigé entre 1967 et 1970 sur un terrain vague situé entre la rue André Dumont et la rue des Croisiers à la suite de la construction du pont Kennedy. Les autorités communales avaient accepté de céder et accepter le projet du promoteur à condition que l’ensemble immobilier comprenne des bureaux, une nouvelle bibliothèque et un centre culturel avec salles de spectacles et d’expositions.
Depuis 1970, le complexe des Chiroux accueille donc une grande bibliothèque dont les ouvrages proviennent du rassemblement de fonds divers en provenance de bibliothèques jadis dispersées dans la province de Liège ; il offre également un espace théâtral polyvalent pour une audience sélectionnée.
Sous un aspect urbanistique, le complexe des Chiroux est un socle adapté aux fluides des circulations urbaines qui est surmonté par une grande tour de logements (Tour Kennedy) et par un ensemble de bureaux.
Rue des Chiroux
La construction du pont Kennedy et du complexe a entrainé la disparition de la rue des Chiroux dans les années 1960–1970. Cette rue reliait la rue du Méry à la rue des Croisiers.
Le Centre culturel de Marchin, c’est une petite équipe attentive aux bruissements, aux tressaillements, au rythme des cœurs et des envies.
Présentation
À Marchin, le centre culturel existe depuis 1981, situé dans l’environnement champêtre de l’ancienne école du village. Le centre culturel de Marchin décline les missions décrétales en les colorant comme suit.
Articulant le soutien à la création artistique contemporaine et la complicité avec la dynamique citoyenne, les « petits feux » y brûlent tantôt dans les salles d’exposition, tantôt hors les murs (chez l’habitant, à l’Athénée, au Bistro des associations).
À l’occasion de la biennale de photographie en Condroz, les plasticiens travaillent le plus souvent au départ des réalités vécues par les Marchinois qui les accueillent.
La diversité des sensibilités culturelles est exprimée à travers des projets portés directement par la société civile : Marchin Blues Night, Afriquement dingue,…
Convaincu que l’expression de la jeunesse est à prendre en compte en urgence pour une transformation future de l’organisation de la vie sociale, le centre culturel de Marchin développe des pratiques d’animation visant à permettre aux jeunes d’occuper l’espace publique.
À travers les projets « Culture-enseignement » et « Infana Tempo », les pédagogues, les animateurs et les artistes font converger leur énergie pour la culture de l’imaginaire dès l’enfance.
La pratique artistique amateure rythme le quotidien : accordéon, conversation anglaise, percussion, gravure, chant du monde, danse, éveil musical permettent aux gens d’ici et d’ailleurs de trouver des espaces collectifs de création, de rencontre.
Le lieu
La place et son kiosque
Le Chapiteau-théâtre de la Famille Decrollier
Marc Decrollier et Bruno Renson se sont inspirés des structures auto-portantes du début du 20e siècle pour réaliser un chapiteau-théâtre contemporain et mobile. Un rapport direct entre le public et les artistes a été la ligne directrice de leur travail. Ils ont bâti un lieu avec ambiance intimiste et cossue.
Les salles d’exposition
Depuis 1995, date de son installation au site de Grand-Marchin, le centre culturel s’est engagé dans un travail de promotion de l’art d’aujourd’hui. Il dispose à cet effet d’un espace d’exposition de bonne dimension (deux classes d’une ancienne école), sobre, à très belle lumière, fort apprécié des artistes.
Le Bistro
Puces et brocantes sillonnées par des chineurs du coin, et voilà le Bistro : objets insolites, désuets, kitchs retrouvent une nouvelle vie pour cet espace d’accueil chatoyant de décontracté.
La cure
Ancien presbytère, la cure sera prochainement réaménagée et comptera une salle de réunion, une salle d’ateliers et un espace de résidence pour accueillir en hébergement des participants aux projets culturels et associatifs, des plasticiens, des musiciens, des écrivains,… en travail de création.
L’Aube
Petit kiosque de dialogue qui peut être monté n’importe où et n’importe quand, l’Aube va à la rencontre des gens en se déplaçant au gré des événements : cours de récré, places publiques… Conçue pour la récolte de « vos essentiels », la conversation s’échange entre un animateur du centre culturel et vous.
Chez l’habitant
Un habitant ouvre la porte de sa maison à la culture, aux autres. Il accueille pour une soirée un artiste qui s’adapte au lieu, à la proximité du public et le centre culturel qui débarque avec son bar. C’est une ambiance, une atmosphère à chaque fois particulière et une intimité qui fait que l’on vit au plus fort ce moment de poésie, d’échange.
Centre culturel local agréé par la Fédération Wallonie Bruxelles, situé à Remicourt, en Hesbaye liégeoise, entre Liège et Waremme. « Il faut opposer à la démocratisation de la culture, la démocratie culturelle. Il s’agit non pas seulement d’avoir accès à un patrimoine tout fait ou en train de se faire par d’autres mais de participer à la création de ce patrimoine » Marcel Hicter
Histoire de la commune de Saint Georges sur Meuse
Paléolithique moyen (~ – 50.000)
Campement installé au lieu-dit « La Vallée » Saint-Georges.
Mésolithique (- 5.500 – 5.200)
Sites importants à Stockay et La Mallieue. ===Néolithique (- 4.000===) Gros villages omaliens vivant de l’agriculture à Dommartin.
Age du Bronze et du Fer (- 1.500 à – 50)
Habitations à Dommartin, Warfée et Saint-Georges.
Période Romaine (I au IVe siècle)
Nombreuses habitations, villas et tombes gallo-romaines à St.Georges, Stockay, Yernawe, Dommartin et Warfée.
Époque Mérovingienne (IV au VIIe siècle)
Habitations et tombes à St.Georges et Warfée. Au milieu du VIIe siècle, Sainte Ode, princesse mérovingienne érige le premier oratoire chrétien dédié à Saint-Georges – origine du nom du village actuel et de la future commune.
Moyen Age et Ancien Régime
À la fin du XIe siècle, l’alleu de Yernawe possède une superficie d’environ 100 bonniers. Il est une dépendance de l’église Saint-Lambert de Liège. Entre 1145 et 1248 l’Abbaye de Saint-Jacques construit à Yernawe une chapelle citée par le pape Innocent IV.
En 1651, les troupes lorraines pillent l’alleu de Yernawe. La restauration est faite par Gilles de Geer en 1663.
En 1691, le village Saint-Georges est dévasté à son tour. En 1693-1694 le duc de luxembourg ravage le village de Dommartin.
En 1703, une armée de Hollandais et d’Anglais commandée par le duc de Marlborough campe à nouveau à Saint-Georges. Les autrichiens puis les troupes françaises laissent également de bien mauvais souvenirs lors de leur passage en 1746, 1748, 1749 et 1792.
En 1797, les révolutionnaires confisquent les biens de l’Abbaye de Yernawe. Ils sont vendus en grande partie à Arnold de Lexhy.
Au cours des XVII et XVIIIe siècles, la commune de Saint-Georges a souffert du passage des différentes armées dans la région réquisitions, meurtres, incendies, vols et viols ont durement frappé les populations et plus spécialement les villages d’Yernawe et de Sur-les-Bois qui furent saccagés par les troupes lorraines en 1651.
La légende de Saint Georges
Un jour, Georges arriva dans une ville de la Libye nommée Silène(Silcha). Or, dans un étang voisin de la ville vivait un dragon redoutable qui, maintes fois, avait mis en déroute les armées envoyées contre lui. Parfois, il s’approchait des murs de la ville et empoisonnait de son souffle tous ceux qui se trouvaient à sa portée.
Afin d’apaiser la fureur du monstre et l’empêcher d’anéantir la ville entière, les habitants convinrent de lui offrir chaque jour deux brebis. Bientôt, les brebis vinrent à manquer et les habitants durent se contraindre à les remplacer par des jeunes gens tirés au sort. Aucune famille ne fut exemptée du tirage et le jour de l’arrivée de saint Georges, le sort désigna pour victime, la fille unique du roi.
Historique du Centre culturel
En 1993, les autorités communales de la commune de Saint Georges sur Meuse décident de la création de l’asbl « Foyer culturel de Saint Georges-s/Meuse » qui est alors un centre culturel communal. Dès 1998, l’asbl sera reconnue par la Communauté française de Belgique et la Province de Liège comme centre culturel local de catégorie 4. En 2001, elle obtient la reconnaissance comme centre culturel local de catégorie 3. En 2003, le nom de l’asbl « Foyer Culturel de Saint Georgs-s/Meuse » est modifié en « Centre culturel de Saint Georges-s/Meuse » pour finalement obtenir en 2010 la reconnaissance comme centre culturel local de catégorie 2.
Présidents
- 1993-1994 Jules Servais
- 1994-2001 Robert Engelman
- 2001-2010 Jules Gonda
- 2010-2013 Robert Van de Winjgaert
Directrice/eurs
- 1994-2004 Kathy Masciarelli
- 2004-2010 Michel Schoonbroodt
- Depuis 2010 Thierry Guerin
Activités
Le Centre culturel de Saint-Georges-sur-Meuse a développé depuis plusieurs années 3 festivals qui permettent de mettre en valeurs des artistes belges et étrangers et ce pour des publics variés :
- Guitar Event (festival de guitares en collaboration avec GHA Records et Homerecords. Les éditions précédentes ont accueillis Jacques Stotzem, Peter Finger, Odaïr Assad, Alki Guitare Trio, Roland Dyens, Résonances, Roberto Aussel, Thibault Cauvin, Roman, Karim Baggili, Michel Haumont, Les Doigts de l’Homme, Fabien Degryse, An evening about Neil, Fabian Brognia, Intermezzi…
- Dragon’s Rock Festival (il s’agit avant tout d’un festival rock tremplin à destination des groupés émergents)
- Lézard Rock Festival (festival de rock en chanson française pour enfants à partir de 6 ans… parents admis)
Le Centre culturel de Saint Georges sur Meuse a par ailleurs des activités de diffusion et d’éducation permanente :
- cinéma enfants
- chanson.s (chanson française)
- classique-opérettes
- conférence-exposition
- dimanche en famille
- musique du monde
- jazz
- noël au théâtre
- scolaire
- théâtre
Missions
Le secteur a été institué par arrêté royal en 1970 et les missions des Centres culturels telles que définies par décret du Gouvernement de la Communauté française en 1992 :
- création et créativité : offrir des possibilités de création, d’expression et de communication.
- éducation permanente : fournir des informations, formations, documentations qui concourent à une démarche d’éducation permanente.
- diffusion artistique et mise en valeur du patrimoine : organiser des manifestations mettant en valeur les œuvres du patrimoine culturel local, régional, communautaire, européen, international et francophone.
- soutien à la vie associative : organiser des services destinés aux personnes et aux associations qui favorisent la réalisation des objectifs du Centre.
LE CENTRE CULTUREL DE VERVIERS
Opérationnel depuis septembre 2004, l’ « Espace Duesberg » dont le Centre culturel de Verviers assure la gestion peut recevoir 264 spectateurs. Cet espace dispose également d’un foyer et d’une petite salle annexe de 60 places pour réunions, répétitions, petits spectacles et ateliers créatifs.
Dans le respect des objectifs fondamentaux comme la démocratisation culturelle ou citoyenneté active, le Centre culturel de Verviers se prête particulièrement bien aux initiatives associatives, de par son architecture, sa convivialité et son équipement.
Initialement orienté vers les arts de la scène, le Centre culturel a également vu se développer avec bonheur d’autres facettes de l’activité culturelle, avec notamment une dynamique très importante au niveau des arts plastiques et du septième art.
Présentation
L’ASBL Centre culturel de Wanze est un des 118 Centres culturels agréé par la Communauté française de Belgique. Reconnu depuis 1988, le Centre culturel de Wanze répond ainsi depuis près de 30 ans aux missions déterminées par le décret fixant les conditions de reconnaissance et de subventionnement des Centres culturels en Communauté française.
Quatre principes de base sont à respecter dans le cadre de cette reconnaissance et déterminent le fonctionnement de l’association sans but lucratif Centre culturel de Wanze :
- La parité puisque l’association doit être composée paritairement d’associations de droit privé et de droit public;
- Le pluralisme grâce au respect du Pacte culturel garantissant le respect de toutes les tendances idéologiques et philosophiques;
- La participation des gens au projet de l’association, via, notamment, le Conseil culturel;
- La polyvalence.
Le Centre culturel de Wanze doit assurer le développement socio-culturel du territoire communal. Les activités doivent, notamment, tendre à :
- offrir des possibilités de création, d’expression et de communication;
- fournir des informations, formations et documentations qui concourent à une démarche d’éducation permanente;
- organiser des manifestations mettant en valeur les oeuvres du patrimoine culturel local, régional, communautaire, européen, international et francophone;
- organiser des services destinés aux personnes et aux associations et qui favorisent la réalisation des objectifs du centre.
Depuis quelques années, avec la rénovation de la salle polyvalente (rebaptisée Jacques Brel) et de la salle Jean-Pierre Catoul, le Centre culturel de Wanze dispose d’une infrastructure qui a permis, ces dernières années, d’étoffer l’offre culturelle wanzoise. Un plus pour les amateurs de théâtre et de concerts de tous âges, puisque le Centre culturel s’attache à satisfaire aussi bien les aînés que le jeune public. Outre le soutien à la vie associative de la localité, les animateurs du Centre culturel oeuvrent au développement du Théâtre à l’Ecole et à celui des ateliers créatifs, sans oublier l’ouverture sur l’art contemporain, l’aide à la création et la formation.
Les évènements
- Spectacles Jeune public
- Concerts chanson française, rock, pop, jazz
- Théâtre
- Rencontres-débats en partenariat avec diverses associations locales
- Expositions : Biennale d’art contemporain, Parcours d’artistes et d’artisans, l’art est dans la place …
- Mais aussi : des petits déjeuners philo, des tables de conversation, des ateliers d’écriture, CordialCité, un jardin collectif, un Repair Café, des tables de conversation …
Les ateliers du CEC Le Grain d’art
Un Centre d’Expression et de Créativité est un lieu où se croisent des enjeux sociaux, culturels et artistiques. Le principe est d’offrir à des publics très diversifiés (âge, origine, contexte social…), un cadre où s’exprimer, se révéler à soi-même en se confrontant aux processus de création. Aucun bagage artistique préalable n’est requis puisque le but est de procurer des moyens d’expression nouveaux en priorité aux personnes qui n’y ont pas accès. Cela implique des apprentissages techniques mais aussi une sensibilisation à l’art d’aujourd’hui, un éveil des sens, l’élaboration de points de vue individuels et collectifs. Le souci est d’inciter les participants, par leurs réalisations, à produire du sens, à construire un propos, à renouveler le regard porté sur les choses et sur le monde.
Le Grain d’art propose :
- des ateliers hebdomadaires
- des stages pendant les vacances scolaires
- des évènements
- une Fête des Ateliers
pour les enfants, les ados, les adultes.
Rejoignez la page du Centre culturel Spa-Jalhay-Stoumont afin d’être informé de nos manifestations.
Lieu exceptionnel d’exposition, mais aussi un lieu de rencontre, d’expressions artistiques : musique, danse, lecture, débats, etc…Un lieu de convivialité et d’échanges.
Depuis 1988, nous proposons aux jeunes et moins jeunes des cours d’instrument individuels ou collectifs dans diverses disciplines telles que guitare, batterie, basse, chant, clavier,violon, des stages et des concerts d’élèves.
Formathé vous propose des formations gratuites de qualité !
🖥️ Informatique
🎯Coaching emploi
🪧Orientation professionnelle
✏️ FLE / Citoyenneté
Nous avons forcément ce qu’il vous faut, alors contactez-nous pour booster votre carrière ! 🚀
LE CENTRE FORMATHÉ À SERAING
Créé en 2001 et agréé par la Région wallonne en tant que Centre d’insertion SocioProfessionnelle (CISP), et également Agence d’outplacement, le Centre de formation Formathé à Seraing vous propose des formations de qualité.
Le Centre Franco Basaglia est un dispositif d’analyses et de propositions qui interrogent les liens entre la psychiatrie, l’homme et la société.
Avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles et le service d’Éducation Permanente.
Centre nature de Botrange
La Maison du Parc – Botrange (en allemand : Naturparkzentrum Botrange) est un centre d’accueil, un musée (exposition permanente Fania) et le siège du Parc naturel Hautes-Fagnes – Eifel. Il se situe au sud du signal de Botrange dans la commune de Waimes en province de Liège (Belgique).
Historique, situation et description
Autrefois appelée « Centre nature », la Maison du parc – Botrange a été construite en 1984 sur le plateau des Hautes Fagnes à environ 1 km au sud du signal de Botrange, le point culminant de Belgique (altitude 694 m) et à quelques dizaines de mètres à l’ouest de la route nationale 676 Mont Rigi–Sourbrodt. La maison du Parc se trouve à l’altitude 655 m. Cet imposant bâtiment se compose de deux pavillons principaux bâtis en moellons de grès et recouverts d’une toiture en ardoises.
La partie allemande, le parc naturel Nordeifel, est gérée par une équipe allemande basée à Nettersheim.
Fonctions
Le Centre nature de Botrange qui est la maison du parc naturel Hautes-Fagnes – Eifel promeut un tourisme doux, conciliant la protection du milieu (déboisement de résineux, nettoyage de berges1) et l’aménagement d’une infrastructure adaptée au tourisme :
- L’exposition Fania montre d’une manière originale, informative, interactive, ludique et esthétique les différents visages du plateau des Hautes Fagnes par des panneaux explicatifs et des photographies ; elle comprend aussi un tunnel sensoriel faisant appel à tous les sens du visiteur.
- Le centre est le départ de nombreuses randonnées à ski ou à pied comme le parcours didactique vers la Fagne de Neûr Lowé.
- Des promenades guidées avec guide agréé permettent aux randonneurs de pénétrer en zone C des Hautes Fagnes.
- Des locations de skis et de vélos électriques sont possibles suivant la saison.
- Une randonnée de 18 km est possible en char à bancs tiré par un tracteur de la fin mars au début novembre.
- Des activités éco-pédagogiques sont organisées pour des groupes scolaires.
- Le bâtiment dispose de plusieurs salles pouvant servir à plusieurs usages.
- Un grand parking, une plaine de jeux, une boutique verte et une cafétéria accueillent les visiteurs.
Verlaine-Sports a été créé en 2015 pour répondre à l’évolution du sport sur le territoire de la commune de Verlaine. Cette structure est un soutien pour tous les clubs de l’entité.
Afin d’accentuer la dynamique sportive déjà bien présente sur la commune, la cellule « Verlaine Sports » du Comité culturel et sportif ASBL a mis en place un système de subvention pour l’organisation d’activités sportives ponctuelles.
🐑 • Parcours permanent Laine & Mode • Expositions temporaires • Patrimoine verviétois • 🧶
Heures d’ouverture:
Durant les expositions, le Centre est accessible de 14h à 18h, sauf le mardi de 14h à 17h.
Il est fermé le lundi, jeudi et jours fériés.
Contact:
Marie-Hélène JOIRET
0476/324 614
Cercle ouvert – Centre d’Instruction sur la Culture et l’Histoire de l’Afrique subsaharienne et des Antilles.
Le Cercle Royal Saint-Jean Baptiste est la salle des fêtes du village de Mont-Dison.
Salle pour réunions, repas, fêtes de famille
Stages et animations pour enfants
Je Cours Pour Ma Forme
Dans l’axe dynamique de Liège, se trouve votre plaine de jeux où les plus petits Chevaliers et Princesses sont particulièrement gâtés par un vaste espace de psychomotricité. Mais les plus grands sont mis aux défis par les Chevaliers animateurs : courses, épreuves de force et de courage…tout y est pour devenir un valeureux Chevalier !
Château de Harzé
Le château de Harzé est un château de style Renaissance mosane situé à Harzé dans la commune d’Aywaille en Belgique.
Histoire
Si les origines d’un château remontent probablement au ixe ou xe siècle, l’édifice actuel est l’œuvre du comte Ernest de Suys de Lynden qui fit aménager, dans les années 1632 à 1645, l’ancien fenil transformé en une vaste salle des comtes. Ses armoiries ainsi que celles de son épouse surmontent le porche d’entrée donnant accès à la grande cour du château. Elles sont datées de 16471.
La façade du château, restaurée entre 1909 et 1924 sous la direction de l’architecte Camille Bourgault2, constitue un exemple remarquable du style Renaissance mosane, avec ses arcades en plein cintre sur colonnes toscanes et ses fenêtres à triples meneaux.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, lors de la bataille des Ardennes, le château fut réquisitionné par l’armée américaine qui y installa un état major dirigé par le général Matthew Ridgway. Ce dernier y reçut le Field Marshall Bernard Montgomery le 24 décembre 1944 et le général Dwight Eisenhower le 28 décembre 1944. Une plaque commémorative placée dans le porche d’entrée relate ces événements.
Activités actuelles
Propriété de la province de Liège depuis 1973, le château est devenu un centre de séminaires résidentiels, de réception de mariage et d’hébergement pour groupes et individuels ainsi qu’une auberge. Ses anciennes dépendances abritent le musée de la Meunerie et de la Boulangerie.
Le dernier week-end d’août, le site du château accueille la fête du fromage dont la 39e édition a eu lieu en 2018
Le château de Jehay, classé patrimoine exceptionnel de Wallonie, est un site emblématique et l’un des hauts lieux touristiques de la Province de Liège. Il se situe sur le territoire de la commune d’Amay.
Le château de Jehay, dans son état actuel, date, pour sa partie la plus ancienne, du milieu du xvie siècle. Il a été modifié au fil du temps et des différentes familles qui en furent propriétaires. Aujourd’hui, il appartient à la Province de Liège. Le bâtiment bénéficie d’une vaste campagne de restauration qui s’étend sur plusieurs années. Sa célèbre architecture dite « en damier » n’est actuellement pas visible et son intérieur n’est pas accessible.
Cependant, le domaine reste ouvert et de nombreuses animations y sont organisées
Histoire
L’origine de la seigneurie de Jehay semble remonter au xiie siècle, mais c’est à partir du xve siècle que la destinée de ce territoire est la mieux connue. Bien que certains documents antérieurs au xvie siècle signalent la présence d’une forteresse implantée dans la seigneurie de Jehay, son emplacement exact n’a pu jusqu’à présent être déterminé avec certitude2.
Confisquée à Wathieu Datin en 14333, la terre de Jehay passe entre les mains des familles Goessuin de Beyne4, de Thuin5 et de Sart6 par successions.
En 1537, Jehan Helman de Sart, époux de Marguerite de la Falloise, hérite du domaine et entreprend assez rapidement la reconstruction d’un nouveau château. Mais c’est surtout le mariage de sa fille, Jeanne, avec Arnould de Merode qui stabilisera la seigneurie dans cette dernière famille durant près de deux siècles.
En 1720, la seigneurie est achetée par Lambert van den Steen7, seigneur de Saive en Hesbaye et conseiller du Prince-évêque. La famille van den Steen restera propriétaire du domaine durant 280 ans.
Le dernier propriétaire privé des lieux, le comte Guy van den Steen de Jehay, vend en 1978, en viager, le château, le domaine et une partie de la collection d’œuvres d’art à la Province de Liège.
xvie siècle – Famille de Sart
Ide de Thuin épouse en secondes noces Helman de Sart. Celui-ci relève la seigneurie de Jehay en 1498, et une deuxième fois le 19 septembre 15068. Ide de Thuin meurt le 17 septembre 1512, sans avoir eu d’enfants. Helman de Sart se remarie alors avec Jenne d’Alsterenne de Hamale. De cette union naquirent Guillaume, Jean Helman et Jenne Helman de Sart9.
Jean Helman de Sart hérite finalement de la seigneurie de Jehay. Il en fait le relief le 17 mars 1537 et le 13 octobre 15389. C’est à Jean Helman de Sart et son épouse Marguerite del Falloise que nous devons la construction du château, vers 1550.
xvie et xviie siècles – Famille de Merode
Jeanne de Sart (fille de Jean Helman de Sart et de Marguerite del Falloise) épouse Arnould de Merode. Le domaine de Jehay restera dans cette famille jusqu’en 1720.
La maison princière de Merode est une ancienne famille faisant partie de la haute noblesse belge10.
xviiie, xixe et xxe siècles – Famille van den Steen
En décembre 1720, Joachim Joseph de Merode11 décide de vendre le domaine, les titres, prérogatives, cens et rentes de Jehay à Lambert van den Steen, seigneur de Saive, échevin de Liège et conseiller du prince-évêque, Joseph Clément de Bavière. Cette acquisition ouvre à nouveau les portes à plus de deux siècles et demi de possession ininterrompue du domaine par une seule et même famille. Très active dans l’entourage des derniers princes-évêques de Liège, elle prendra également une place de choix dans l’aristocratie de la toute jeune Belgique12. De la charge d’échevin de Liège tenu par Pierre Lambert et Lambert au xviiie siècle, à celle de Gouverneur de la Province de Liège tenue par Charles Amand, premier comte van den Steen de Jehay à titre posthume, en passant par les missions d’envoyé extraordinaire auprès du Saint-Siège ou d’ambassadeur de Belgique, la famille a traversé toutes les époques en conservant une influence considérable.
Au début du xxe siècle, le château est loué à la famille de Liedekerke – dont Pierre de Liedekerke de Pailhe fut bourgmestre de Jehay-Bodegnée de 1903 à 1926 et représentant politique de la région jusqu’en 1936.
Durant la Seconde Guerre mondiale, de 1942 à 1950, la société nationale des chemins de fer belges occupe le domaine et transforme le château en home pour les enfants de cheminots flamands.
Le comte Guy van den Steen de Jehay hérite du domaine et décide de s’y installer, en 1950, avec son épouse née Lady Moyra Butler13. Le comte prend la décision de vendre le château, le domaine et une partie de la collection d’œuvres d’art, en 1978, à la Province de liège.
La Province de Liège est pleinement propriétaire des lieux depuis le 1er janvier 2000.
Description
Le château
Si l’histoire du château et du domaine de Jehay est, grâce aux sources historiques et archéologiques, relativement claire entre la première moitié du xvie siècle et le XXe siècle, il n’en est malheureusement pas de même pour les périodes antérieures. Si quelques auteurs légendaires, quelques textes, chartes ou échanges font mention des seigneurs et « de la forteresse » de Jehay, il est très compliqué d’en retracer une évolution correcte et complète par manque de preuves aujourd’hui connues. À ce jour, cette première forteresse n’a pas été identifiée ni localisée. Tout au plus, la toponymie actuelle et ancienne peut nous indiquer qu’il devait exister une « motte » plusieurs fois mentionnée dans les documents anciens14.
Le bâtiment originel semble avoir été construit au milieu du xvie siècle et il est en tout cas clairement décrit comme un « beau neuff chasteau » [sic] dans un document d’archive daté de 158015. Le château est alors composé d’un corps de logis accompagné de deux tours circulaires. C’est déjà à cette époque qu’est mise en œuvre la stylistique générale du bâtiment qui dominera les siècles à venir. Le mode constructif donnant au château de Jehay son esthétique si particulière se développe sur les façades extérieures, vers les douves. Composé d’un damier alternant des pierres brunes (les grès) et des pierres blanches (les calcaires), il possède plusieurs éléments caractéristiques hérités de la période médiévale. Le second style du château se présente, quant à lui, uniquement sur la façade intérieure. Caractéristique de l’ouverture au monde développée à la Renaissance, celle-ci est exclusivement réalisée en pierres calcaires de grandes dimensions, bien équarries et disposées en lignes horizontales. Cette façade, contemporaine du « damier », est dotée de grandes ouvertures et s’ouvre complètement vers l’extérieur en permettant un apport maximum de lumière dans le bâtiment16.
Rapidement, de nombreux ajouts sont faits à ce château originel qui voit sa superficie s’agrandir considérablement, atteignant son apogée dans la seconde moitié du xviiie siècle.
À la suite de grands travaux réalisés sous la direction d’Alphonse Balat, architecte au service du roi Léopold II, le château prend sa forme actuelle. Le XIXe siècle est ainsi marqué par la destruction de nombreuses annexes ainsi que par la création de la cage d’escalier d’honneur et de la galerie d’entrée.
Malgré l’évolution des goûts et des styles, il conservera cet aspect original qui en fait aujourd’hui un des plus beaux châteaux de Wallonie.
Les dépendances
Le bâtiment des dépendances tel que nous pouvons l’admirer aujourd’hui doit sa forme aux grands travaux effectués au XIXe siècle. C’est en effet sous l’impulsion d’Amand François Charles van den Steen de Jehay17 que leur aspect, vers la cour, est totalement modifié.
Stylistiquement, elle fait la part belle à la brique, utilisée comme matériau majoritaire agrémenté de chaînages et encadrement de calcaire18.
Autrefois utilisées comme étables, écuries, grange, etc., les dépendances abritent aujourd’hui la boutique/billetterie, les zones d’expositions ainsi que les bureaux du personnel.
Le bâtiment des dépendances a été restauré par la Province de Liège en 2006.
Le porche
Aujourd’hui détachée des autres bâtiments composant les dépendances, la tour-porche a conservé, en partie, son état du XVIIe siècle.
Elle est marquée par une toiture en bulbe surmontée d’un soleil dardant ses rayons et d’une girouette prévenant de l’arrivée du vent par la mention « Le voilà ». Elle montre encore, sur sa façade extérieure, les vestiges des glissières servant à manipuler le pont-levis19.
Les jardins et le potager
Le domaine s’étend sur 22 hectares, dont 7 environ sont actuellement accessibles aux visiteurs, répartis entre les jardins d’agrément, le jardin potager, les zones boisées et les prairies.
Les plus anciennes illustrations connues de ce parc sont des œuvres du XVIIIe siècle réalisées par Remacle Leloup, un artiste liégeois célèbre pour ses dessins et gravures de monuments et sites de la région liégeoise. De cette époque subsistent quelques charmilles et drèves de châtaigniers. Les jardins furent entièrement redessinés par le dernier résident du château, le comte Guy van den Steen de Jehay, au milieu du XXe siècle20.
Le jardin potager, dont l’emplacement actuel remonte au XIXe siècle, s’étend sur une superficie d’un hectare. Son enceinte a pour but de protéger les cultures des nuisibles, des pillards et du vent. Les murs réfléchissent les rayons du soleil et permettent ainsi de conserver une température plus clémente qu’alentour21. Le jardin potager a été réhabilité il y a quelques années par la Province de liège. On y trouve un verger de variétés anciennes, des petits fruits, des plantes médicinales, de nombreux légumes et fleurs comestibles. La production est utilisée principalement par la Conserverie Solidaire de la Province de Liège [archive] à des fins de formation ou d’animation.
La collection d’œuvres d’art
La glacière
Château de Modave
Le château de Modave appelé aussi château des Comtes de Marchin est un château de la commune belge de Modave situé au sud de Huy et de la vallée de la Meuse en province de Liège.
Histoire
C’est en surplomb du Hoyoux, un affluent de la Meuse, que s’élève le château de Modave, un des rares exemples dans la région liégeoise d’un style qui évoque parfaitement l’architecture française du xviie siècle.
La famille de Modave, originaire de la terre dont elle porte le nom, a possédé la terre et la forteresse du xiiie siècle au milieu du xvie siècle. Par héritage, la seigneurie passa dans les mains de la famille de Saint-Fontaine qui, le 20 janvier 1642, la vendit au comte Jean de Marchin pour son fils Jean-Gaspard.
À l’époque, le château, dont la première construction remonte au xiiie siècle, avait déjà perdu un peu l’aspect féodal que lui donnait un vaste donjon protégé par des fossés, des murs d’enceinte et des tours. À partir de 1655 mais surtout de 1657, Jean-Gaspard le restaura et entreprit une reconstruction qui s’inspirait de la grande architecture française du début du règne de Louis XIV.
Plus tard, le château devint propriété du prince-évêque Maximilien-Henri de Bavière, qui le céda au cardinal Guillaume-Egon de Furstenberg.
Ensuite Arnold de Ville en prit possession. Par sa fille le château fut transmis à Anne Léon Ier de Montmorency-Fosseux, chef de nom et d’armes de l’illustre famille française des Montmorency.
Après la noblesse d’épée et de goupillon, ce sont les capitaines d’industrie liégeois (les Lamarche et les Braconier) qui ont occupé Modave. Aujourd’hui, le château appartient à la Compagnie Intercommunale Bruxelloise des Eaux (C.I.B.E.) qui exploite en sous-sol des captages d’eau mais valorise parfaitement ce patrimoine exceptionnel et en permet l’accès au public.
Description
Lorsqu’on arrive à Modave, on se trouve devant une muraille qui évoque bien l’enceinte d’une ancienne place forte. Mais des fenêtres ont été percées, les deux ponts-levis et le donjon ont disparu. Au-dessus du portail, on peut voir, entourant le barbeau que l’on retrouve sur toutes les armes des de Marchin, la devise bien britannique « Honni soit qui mal y pense » : Jean-Gaspard Ferdinand de Marchin avait été fait chevalier de l’Ordre de la Jarretière par le roi Charles II.
Une fois franchi le portail, on découvre un superbe château du xviie siècle précédé d’une cour d’honneur avec bassin et jets d’eau. Par un petit pont qui enjambe les fossés, on entre dans une demeure toujours parfaitement décorée et bien meublée. La grande salle des gardes est stupéfiante. Au plafond, tout l’arbre généalogique du comte Jean-Gaspard de Marchin est établi en relief sur cinq générations. Le comte et trois autres chevaliers sont représentés à cheval, avec armure, bouclier, armes, heaume et panache grandeur quasi nature, en ronde-bosse, vus de profil. La visite est passionnante. On découvre les traces du grand siècle, qui fut celui du comte Jean-Gaspard de Marchin et celles de la Révolution industrielle des xviiie et xixe siècles. On passe du salon d’Hercule dans la grande salle à manger avec le magnifique service en porcelaine de Gien qui compte plus de 1 130 pièces, le salon des gobelins, le fumoir qui témoigne du mode de vie des grands bourgeois liégeois, les chambres dont celle du baron de Montmorency qui, faisant fi de toute modestie, avait voulu lui donner une allure royale avec le lit dans une alcôve surélevée et séparée du reste de la chambre par une balustrade. Et puis la petite salle de bain dont la baignoire baptisée « le trou » a été percée à même le rocher sur lequel le château est bâti. Dans la chapelle reconstruite après la Révolution, on célèbre aujourd’hui, assez régulièrement, le mariage de couples d’étrangers (en particulier des Japonais) qui veulent s’offrir des souvenirs à la manière occidentale. Et dans les sous-sols, des caves à vin ont été aménagées dans les anciens cachots.
Machine de Modave
Une première machine destinée à remonter l’eau du Hoyoux pour les besoins du château et les fontaines du jardin fut construite vers 1668 lors de la restauration du château par Jean Gaspard de Marchin après l’incendie de 1651. Elle est attribuée au charpentier liégeois Rennequin Sualem et a inspiré la Machine de Marly à Versailles. Elle élevait les eaux du Hoyoux sur une cinquantaine de mètres, ce qui était une performance à l’époque. Elle comprenait une seule roue, deux manivelles et deux fois quatre pompes. L’unique conduite étant vraisemblablement en bois, elle avait déjà disparu lorsqu’elle fut reconstruite entre 1706 et 1720 par le baron Arnold de Ville. Il existe encore aujourd’hui une machine datant du xixe siècle, dont le piston est mu par un roue à aubes de près de 6 mètres de diamètre et 1,80 mètre de large. Cette installation fonctionnait encore en 1935 et propulsait 2 litres d’eau par seconde 70 mètres plus haut en consommant plus de 6 mètres cubes par seconde pour faire tourner le moulin. On y installa également une petite centrale électrique. Actuellement, ce sont des pompes électriques qui amènent l’eau du Hoyoux pour les besoins du château (potager, etc.)1,2.
Bibliographie
- Anne Royen et Francis Tourneur, « Travaux au château de Modave par le cardinal de Fürstenberg et par le duc de Montmorency », Bulletin de l’institut archéologique liégeois, Liège, t. CXXII, 2018, p. 115-171
Château de Waroux
Le château de Waroux est un château situé rue de Waroux à Alleur (commune d’Ans, dans la province de Liège, Belgique).
Histoire
Le nom de Waroux évoque la terrible guerre des Awans et des Waroux qui divisa la noblesse hesbignone de 1298 à 1335.
L’édifice actuel est d’origine médiévale comme en attestent le donjon à base carrée et la muraille circulaire de silex. L’entrée est à l’opposé du donjon et la cour intérieure de forme polygonale marie la brique et la pierre de taille. Waroux est un des rares châteaux belges de forme circulaire.
La terre de Waroux, seigneurie dépendante du comté de Looz au xiiie siècle, appartint à la famille de Waroux avant de passer par mariage en 1525 à Richard de Merode (+ 1539) qui épousa Agnès de Warfusée, dame de Waroux. Leur fils Guillaume, puis son fils Jean — devenu comte de Waroux en 1623 —, et un autre Jean (fils du premier) se succédèrent. Le dernier Jean étant décédé sans descendance, la propriété passa à Itel ou Eitel-Frédéric de Merode — comte de Merode de Waroux, vicomte de Villers-sur-Lesse & Icherenne, etc. — puis à son fils Alexandre qui n’eut que trois filles. D’après des briques datées de 1696 et décorées des armoiries Clercx, on suppose que les trois sœurs Merode vendirent Waroux à Michel Clercx durant la dernière décennie du xviie siècle.
La famille de Clercx de Waroux, qui occupa le château jusqu’en 1925 vendit le bien à Francis Everard de Harzir qui décéda en 1940 ; les héritiers de la veuve de Francis Everard de Harzir (Adèle de Harenne décédée en 1982) se défirent du château qui fut acquis en 1986 par le docteur Léon Janssis. Ce dernier le revendit en janvier 2005 à la commune d’Ans. Parmi les enfants du couple citons Alain Everard de Harzir, Lieutenant au 1er Régiment de Guides mort durant les combats de Passendale le 27 mai 1940 et Philippe Everard de Harzir, officier de l’Armée Secrète et abattu par l’occupant à Alleur le 4 septembre 1944.
Le château est actuellement occupé par des bureaux et des salles de réunions; on y organise aussi des événements culturels : exposition d’artistes (exposition Folon en avril et mai 2006, exposition Félicien Rops en 2008) ou sur des faits de société exposition sur la franc-maçonnerie en 2008). En avril, mai et juin 2007, une exposition a rendu hommage au sculpteur Auguste Rodin dont on célébrait le 90e anniversaire de la mort : sculptures, bronzes, moulages et dessins originaux de l’artiste émaillaient la visite. En l’an 2009, à l’automne, une exposition y fut consacrée au peintre
Les 8 et 9 septembre 2007, à l’occasion des journées du Patrimoine militaire, le parc du château a accueilli un bivouac napoléonien : de l’infanterie, de l’artillerie et de la cavalerie ont permis au public de remonter 200 ans en arrière lorsque nos contrées vivaient sous le régime français.
Le château et sa ferme attenante ont été classés le 25 octobre 1977.
Musée Vivant d’Archéologie Industrielle Minier et Carrier.
Le Chemin de Fer de Sprimont est établi sur une partie de l’assiette de l’ancienne ligne vicinale Poulseur – Sprimont – Trooz. Véritable musée d’archéologie industrielle ferroviaire à voie de 600 mm, le CFS a rassemblé, depuis 1981, toute une collection de matériel ancien dont une vingtaine de locomotives et environ 70 wagonnets. Un autobus parisien à plateforme datant des années 30 effectue les navettes entre le site du CFS et le Centre d’Interprétation de la Pierre qui est installé dans les bâtiments de l’ancienne centrale électrique de la carrière de Sprimont. Datant de 1976, le bus vicinal permet d’organiser des circuits découverte vers divers sites muséaux de la région. Différentes formules d’excursions invitent à la découverte des musées traitant d’autres moyens de transport dans la région ainsi que des musées communaux. Labelisation : Wallonie Destination Qualité Bus 62, 65, 727 arrêt Fond Leval Les chiens sont admis en laisse et les poussettes sont acceptées.
2 salles tout confort rénovées en 2019, projection et son numérique, prix démocratiques de 7€
Le CNCD-11.11.11. est une coupole d’ONG et un mouvement citoyen pour un monde juste et durable.
L’association a pour but de favoriser les échanges intergénérationnels, le soutien à l’enfance maltraitée mais aussi de favoriser l’intégration sociale des personnes à particularités (handicapées).
Dynamique et vivante, la Collection Uhoda évolue au gré des rencontres et des nouvelles acquisitions.
Le « Comité Culturel et Sportif de Verlaine » a pour mission d’apporter aide et soutien aux différentes associations villageoises. Il se veut le coordinateur des manifestations verlainoises.
L’asbl organise ou accueille des événements culturels dans l’église St Remacle à Verviers
Notre association a pour but de défendre les intérêts des habitants du quartier, servir d’intermédiaire avec les autorités, informer les riverains des projets qui les concernent, contribuer à l’animation du quartier, créer des liens entre les habitants.
Page officielle de l’Administration communale de Fléron. Vous trouverez ici les dernières actualités et activités de la commune.
Le Conservatoire royal de Liège est une école supérieure des arts de la Fédération Wallonie-Bruxelles
Toute l’actu de nos activités mise à jour quotidiennement! Pour plus d’infos: n’hésitez pas à consulter notre site http://www.cpcr.be
Crafty est un espace créatif convivial qui met l’artisanat à l’honneur. Crafty propose des ateliers, des expositions, une boutique d’art handmade et un atelier de céramique. Créer et Partager avec amour, telle est notre philosophie!
Le Créahm de Liège est une association qui œuvre depuis 40 ans à développer les talents artistiques d
Centre Régional d’Intégration pour les personnes étrangères ou d’origine étrangère de Liège (numéro d’entreprise : 0465562188)
Organisation de diverses manifestations (expositions, concerts, spectacles et manifestations culture