L’AN VERT est une association qui a pour objectif de favoriser l’émulation et la création artistique… C’est un projet en cours de développement auquel nous vous invitons à contribuer en tant qu’acteur ou spectateur.
Spectacles, concerts, expositions, projections de films, danse, expériences en tous genres…
Depuis le mois de mai 2002, L’AN VERT se développe en bord de Meuse dans le quartier d’Outremeuse. L’initiative de ce projet émane d’une poignée d’artistes, se proposant alors d’ouvrir et de mettre à disposition d’artistes plasticiens des espaces créatifs (ateliers temporaires à prix démocratique). Cette orientation a depuis fortement évolué, en s’ouvrant à d’autres idées et formes d’expression artistique. La pratique artistique n’étant pas réservée aux seuls plasticiens, l’idée d’ateliers s’est naturellement élargie à l’ensemble des créateurs : musiques, spectacles, auteurs, danseurs…
Nous vous convions à goûter nos banquets de passions et à partager notre théâtre d’affinités…
Atelier de peinture & créations de Mélanie Maquinay ARTiviste.
Décoration d’intérieur. Wall Art.
L’Apéro des Français de Liège est un rendez-vous informel chaque 2m jeudi du mois
Centre d’Initiative pour une Transition Écologique, L’ASBL est une invitation à l’action collective! L’équipe propose ateliers, chantiers et formations sur 4 thématiques: l’habitat, l’énergie, l’alimentation et la biodiversité.
La Fabrik est un ensemble d’anciens bâtiments industriels transformés en « espaces events ».
Lieu conviviale valorisant des auteurs, des plasticiens et créateurs singuliers.
La Grand Poste, le Totem du district créatif de Liège
Food Market • Brewery • Cowork & More
#Bar #Café #Liège #Carré #Musique #Concert #Rock #Pop #DJ
La Mézon t’accueille du lundi au vendredi dans une ambiance cool et conviviale ! À l’accueil tu peux te détendre, discuter, rencontrer des gens, jouer ( PS4, ping pong, kicker, PC) et proposer tes idées à des animateurs à l’écoute !
La Petite Centrale est une salle de spectacles polyvalente en région hutoise.
Concerts, spectacles,
La Scène du Bocage ASBL propose une palette d’activités culturelles au cœur du Pays de Herve.
La Scène Malmedy est une salle de grande capacité pouvant accueillir tous types d’événements !
Le Musée du Silex a.s.b.l.
La Tour d’Eben-Ezer est un monument dédié à la Paix, érigé dès 1950. Elancés vers le ciel, quatre chérubins aux quatre points cardinaux, envoient leur message symbolique au monde. Ses sept niveaux débouchent sur une plateforme entourée aux angles par 4 tourelles surmontées des chérubins.
Elle est construite en pierres de silex, issues des carrières. Son allure brute lui confère un caractère insolite et fantastique. Eben-Ezer est à l’image de Liberté-Egalité-Fraternité grâce à Aimer-Penser-Créer.
Eben-Ezer est le musée de Robert Garcet, chaque salle est animée et fait vivre l’œuvre d’une vie, ses découvertes : ses écritures, sculptures, découvertes, philosophies.
La Tour
D’un caractère insolite et inattendu, la Tour d’Eben-Ezer renferme une symbolique mûrement réfléchie, rien dans sa construction n’est laissé au hasard.
Tels la tour de Babel, les Ziggourats ou encore les donjons du Moyen-âge, les tours ont toujours symbolisé le lien entre les hommes et les dieux. En effet, ces constructions fixent leur encrage dans les profondeurs de la terre et s’élèvent vers le ciel. Elles réalisent ainsi la liaison symbolique entre le Monde Souterrain, la Surface et le domaine des dieux. Par analogie, la Tour d’Eben-Ezer est le moyen donné aux hommes d’atteindre d’autres sphères par le biais de la connaissance.
La tour d’Eben-Ezer représente l’Humanité telle que symbolisée dans la Bible par la Jérusalem Céleste, ville mythique de 12 000 stades de côté ( 2160 km). Disposant d’un espace autrement plus réduit, Robert GARCET conserva néanmoins cette proportion dans son œuvre ; la Tour d’Eben-Ezer fait 12 mètres de côté.
Le Fusil brisé
Le nom même : » Eben-Ezer » fut donné à cette colline par Robert GARCET.
Ce nom est porteur de sens. En effet, c’est selon la Bible l’endroit où Samuel érigea, en 1038 avant JC, une pierre afin de symboliser la paix enfin retrouvée.
La tour d’Eben-Ezer construite à la fin de la seconde guerre mondiale s’érige contre la guerre et toutes formes de violence. C’est pourquoi, chaque année lors du solstice de printemps y flotte une bannière sur laquelle on lit : » … et l’on n’apprendra plus la guerre… « .
Nous ne reprenons ici que quelques exemples de la symbolique de la Tour d’Eben-Ezer. Nous pourrions y consacrer l’entièreté de ce site ; mais tel n’est pas notre objectif… Nous vous invitons plutôt à la découvrir par vous-même au cours d’une visite entre rêverie et mythologie
Expositions, magasin de vins bio, actuellement en sous-sol sur rendez-vous ! Toutes les infos sur https://lavillasauvage.be/
La Zone (Liège)
La Zone est une Maison des Jeunes et un centre liégeois de cultures alternatives qui existe depuis 1988. Elle est située en Outremeuse.
Elle accueille chaque année une large variété de groupes musicaux internationaux et locaux de tous styles, des troupes de théâtre, des artistes de cabaret, des expositions, etc. Citons encore des tables d’hôtes hebdomadaires à prix démocratiques tous les jeudis, des ateliers d’initiation à la sérigraphie ou aux Médias Assistés par Ordinateurs (M.A.O).
Une scène Slam mensuelle très active donne la parole à toutes et tous et est lié à un atelier d’écriture qui permet de se perfectionner à l’expression orale ou écrite.
Présentation
La Zone est un projet politique actif dans le champ culturel qui s’articule autour de 2 axes : la volonté de soutenir, par des processus d’accueil et de coopération, toute initiative portée par des minorités culturelles et permettre à l’ensemble des usagers de s’investir dans une gestion participative des moyens et des lieux de l’association.
À la façon d’un « micro service public », La Zone se donne pour mission de développer un espace d’accueil ouvert à toutes les pratiques collectives où les usagers sont acteurs de leur propre culture tout en reconnaissant la richesse d’autres singularités que la leur et en étant donc capables d’enrichir la construction de leur identité et de leur pratique par des rapports de coopérations, de dialogues et d’échanges.
Nous pouvons qualifier le projet Zone comme axé principalement sur la résistance créative ouverte à toutes les formes d’expression et toujours réceptive aux cultures émergentes dans des rapports de tolérance, de reconnaissance des désirs affinitaires et de garantie d’accès pour chacun.
La Zone veut principalement soutenir la culture active et permettre la mise en œuvre en interne de multiples expériences collectives dans des champs d’action variés. Son objectif prioritaire étant que le projet La Zone reste porté par le plus grand nombre d’usagers en y permettant de multiples entrées concrètes.
Les niveaux de participation pour les usagers sont extrêmement divers et laissés au libre choix de chacun, tout en se fondant sur une série de principes qui ont été pensés pour responsabiliser les usagers, leur donner la possibilité de s’impliquer plus profondément et de devenir de réels usagers actifs et porteurs du projet.
La participation de plusieurs dizaines de personnes, de collectifs, de passionnés de musique, de slam, de cinéma, de cuisine, de créations numériques, de productions artistiques les plus diverses, …, est à la base même du projet, c’est-à-dire : rebondir sur les projets, les envies, les idées, les énergies et aider à leur finalisation; mettre à disposition une infrastructure et des moyens; favoriser une implication à tous les niveaux de gestion, de l’organisation pratique d’événements à l’Assemblée Générale.
Le projet tend à construire une logique de mise en réseaux par l’éclectisme et la transversalité de ses activités, par les rencontres entre différentes cultures, par les collaborations avec d’autres associations de manière à partager les ressources et à échanger les expériences et pour donner de la visibilité à ces démarches.
Reconnue depuis 1988 par la Fédération Wallonie-Bruxelles comme Maison des Jeunes, La Zone reçoit divers subsides pour le fonctionnement et les emplois. Elle dispose d’une infrastructure comprenant une salle de concert, une salle polyvalente, un dortoir, une cuisine, des locaux pour les ateliers, des bureaux, des salles de réunions, etc.
La structure juridique de La Zone est une ASBL dont l’Assemblée Générale est idéalement composée d’usagers actifs et représentative des différents secteurs d’activités de manière équilibrée.
Historique
L’asbl La Zone a été fondée par une troupe de théâtre-action à la fin des années 80. À la même époque, des connivences s’établissent entre l’équipe de la Zone, un nouveau collectif d’organisations de concert (Zone Libre) et un groupe de plasticiens (Trace). De cette rencontre va naître un projet alliant activités théâtrales, musicales et arts plastiques. Ensuite arrive la reconnaissance de la Zone en tant que Maison de Jeunes, et le 17 octobre 1991 a lieu l’inauguration de la salle de concert souterraine.
Le Laser Game est l’activité à la mode de 7 à 77 ans. Celui de Verviers a ouvert ses portes en juillet 1997, le système a bien évolué depuis.
Le Chœur d’hommes de Liège, Société royale des Disciples de Grétry, fondée à Liège le 18 juin 1878, chante depuis plus d’un siècle un répertoire aussi vaste que varié : chant sacré, Gospel, Opérettes, comédies musicales, variété, …
HANNUT:
Une salle attractive de 500m2 accueillant des spectacles de stand-up (Comedy Club) ainsi que des soirées dansantes & corporate. Une jolie mezzanine vous permettra ainsi de passer d’agréables moments et de profiter d’une vue à 180 degrés sur la salle.
BARCHON :
Une salle polyvalente de 550m2, unique dans la région liégeoise, accueillant des spectacles de stand-up (Comedy Show) des soirées dansantes ainsi que des événements associatifs. La salle dispose également d’une surface extérieure afin de vous divertir en configuration Outdoor l’été.
Le Forum est une salle de spectacle liégeoise ouverte le 30 septembre 1922. De style Art déco, la salle est située rue Pont d’Avroy. Le bâtiment est classé au patrimoine exceptionnel de la Région wallonne.
Histoire
Inaugurée en 1922 à l’initiative d’Arthur Mathonet, la salle est dédiée au cinéma, au music-hall et à l’opérette. La salle est reprise en 1929 par la MGM. « La Comilière » (société à la base de la naissance du Forum), fit faillite en 1936. Le duo Masereel-Beckers racheta les lots de terrain dont le Forum faisait partie.
Pendant la guerre cependant, la MGM, aux mains de propriétaires israëlites2, fut écartée de la gestion par les nazis. La MGM ne put reprendre ses activités au Forum qu’en 1947.
Les propriétaires ouvrirent alors Le Churchill (salle existant toujours, dorénavant gérée par le groupe Grignoux), au sous sol du bâtiment. Au terme du bail de la MGM en 1956, M. et Mme Masereel devinrent alors les seuls propriétaires du lieu. Ils cédèrent le bail d’exploitation en 1968 à Hubert Defawes. Au décès de M. Masereel en 1979, sa femme devint seule propriétaire.
En 1968, M. Masereel passa la main et céda le bail d’exploitation à M. Defawes qui devint administrateur-gérant. Monsieur Masereel resta propriétaire. En février 1979, M. Masereel décéda à l’âge de 86 ans, sa femme devint alors propriétaire. Mme Claeys, directrice du complexe Opéra (site et propriétaires depuis à la base du groupe Kinepolis), racheta le bail d’exploitation du Forum en 1984. Suite à un contrôle des services de sécurité communaux, le Forum dut fermer temporairement ses portes. Elle ne rouvrirent qu’en 1989, suite au rachat et à la rénovation par Communauté française de Belgique. La salle et le péristyle furent classés dès 1979, et la façade et l’escalier en 1989 3,4.
Tournages
Le Forum a servi de décor aux scènes de la compétition internationale pour le film Populaire (2012) de Régis Roinsard, avec Romain Duris et la liégeoise Déborah François5.
Le CEC « Le Grain d’art » organise des ateliers hebdomadaires, des stages et des projets d’expression
Grand Curtius
Le Grand Curtius est un ensemble muséal situé à Liège en Belgique inauguré en 2009. Il regroupe les collections de plusieurs musées liégeois : le musée Curtius (Musées d’archéologie et d’arts décoratifs), le musée d’art religieux et d’art mosan, le musée d’armes et le musée du verre ainsi que l’ancienne collection d’égyptologie de l’université de Liège.
Il occupe notamment la résidence et le palais Curtius, les hôtels de Hayme de Bomal et Brahy, et la maison Dewilde. Son nom lui vient de Jean De Corte, dit Jean Curtius, industriel liégeois et négociant d’armes du xviie siècle qui construit sa demeure, le palais Curtius au bord de la Meuse à Liège.
Avec plus de 5 000 m2 de surface d’exposition et plus de 5 000 pièces, le musée est le plus grand et le plus important musée de la Région wallonne1.
Histoire
Historique des collections
En 1850 fut fondé l’Institut archéologique liégeois (IAL), dont l’un des objectifs était d’ouvrir un musée. Les collections furent successivement présentées dans différents lieux avant d’être exposées dans une aile du palais des Princes-Évêques en 1874. En 1891 naquit le projet de transfert du musée dans la maison Curtius. En 1896, la ville projeta également d’abriter ses collections propres ainsi que celles de l’IAL dans un bâtiment à leur mesure. Le palais Curtius fut acquis par la ville en 1901. Après une longue restauration par l’architecte Joseph Lousberg, il abrita le musée Curtius (appelé initialement Musée archéologique liégeois) qui ouvrit ses portes le 1er août 1909.
À l’origine, l’œuvre d’une famille de collectionneurs, Alfred Baar et son fils Armand Baar, la collection de verres fut mise en dépôt au musée Curtius par la veuve d’Armand en 1946. La ville l’acheta en 1952. Dès 1959, cette collection devint une section indépendante, qui fut progressivement enrichie en pièces des xixe et xxe siècles, ainsi qu’en cristal du Val-Saint-Lambert.
Le musée d’Armes de la ville de Liège fut créé grâce à la donation initiale du fabricant d’armes Pierre-Joseph Lemille. Lorsqu’il ouvrit ses portes en 1885, la Cité ardente était toujours l’une des plus grandes productrices d’armes portatives au monde. Cette tradition liégeoise de fabrication d’armes perdure d’ailleurs encore au xxie siècle, notamment à la Fabrique nationale d’Armes d’Herstal ou à l’école d’armurerie. Il était abrité dans l’hôtel de Hayme de Bomal. S’il fut créé pour montrer aux professionnels ce qui se fabriquait dans le monde en matière d’armurerie, il eut pour vocation, depuis les années 1960, d’intéresser le grand public.
L’ancien musée d’Art religieux et d’Art mosan, également appelé MARAM, fut fondé en 1891 par la Société d’art et d’histoire du diocèse de Liège, et agréé par la ville de Liège dès 1976. Ce musée fut hébergé rue Mère-Dieu jusqu’à la création du Grand Curtius.
Historique du projet de regroupement des collections
Si l’idée de regroupement fut maintes fois évoquée, c’est en 1995 que le projet devint plus précis. À ce moment le regroupement des musées décrits est arrêté sous le nom d’EMAHL, pour « Ensemble muséal d’art et d’histoire de Liège ».
De nombreuses polémiques et recours, principalement architecturaux, émailleront sa conception jusqu’en 2005. Le projet prit entre-temps le nom de « Grand Curtius ». L’aménagement se poursuivit ensuite sans heurts jusqu’à la date d’ouverture, en mars 2009.
Bâtiments
Le musée est logé dans quatre bâtiments historiques, qui forment un grand bloc entre le fleuve et la collégiale Saint-Barthélemy, à la périphérie du centre-ville de Liège. De 2001 à 2009, le complexe a été restauré et agrandi.
Palais Curtius
Le palais Curtius, bâtiment principal, ainsi que de l’ensemble du musée doivent leur nom à Jean Curtius, le nom latinisé de Jean de Corte. Curtius était un marchand d’armes et de poudre à canon et gagna beaucoup d’argent pendant la guerre de Quatre-Vingts Ans. Il construit entre 1597 et 1605 sur le quai de Maestricht, sur le site d’une ancienne maison canonial, une grande maison en briques rouge contrastant avec la pierre de Namur. Le bâtiment est souvent considéré comme l’archétype du style Renaissance mosane2. Après la mort de Curtius, le bâtiment principal, le palais, est acheté par le mont-de-piété. Le reste du complexe, la résidence Curtius est resté une possession de la famille jusqu’en 1734. À partir de 1909, le Palais Curtius abrite l’ancien Musée Curtius avec sa collection archéologique et d’art religieux. À la suite de l’extension du bâtiment, il est actuellement encore utilisé principalement pour des expositions temporaires3.
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Vue depuis la Meuse
Hôtel de Hayme de Bomal
Une autre partie importante de l’actuel Grand Curtius est l’hôtel de Hayme de Bomal, un typique hôtel particulier français dans le style Louis XVI. La maison date de la seconde moitié du xviiie siècle et fut construite sur ordre de Jean-Baptiste de Hayme de Bomal d’après les plans de l’architecte liégeois Barthélemy Digneffe. En 1793, le palais est le siège de la préfecture du département Ourthe. Vers 1800, la propriété est richement décoré dans le style Empire avec beaucoup de miroirs et de feuilles d’or. Napoléon Bonaparte y réside plusieurs fois (son portrait peint et celui de sa femme, un buste sculpté et divers souvenirs sont exposés au musée)4.
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Vue depuis le quai de Maestricht
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Intérieur de style Empire
Autres bâtiments et extension
En plus de ces deux palais, il y a un complexe de bâtiments du xviie siècle : l’hôtel Brahy et la maison Dewilde. Les quatre hôtels particuliers ont été considérablement restaurés entre 2001 à 2009. Les bâtiments existants ont été reliés entre eux par une nouvelle construction, où le verre est largement utilisé. Un grand, nouveau volume de construction le long de Féronstrée a été conçu par l’architecte Daniel Dethier dans le style néo-classique, en harmonie avec l’environnement. Entre ces bâtiments se trouvent quelques cours joliment décorées, l’une d’entre elles est décorée par l’artiste Lawrence Weiner5. Le Grand Curtius dispose d’un café-restaurant et d’une boutique de musée.
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Entrée du musée en Féronstrée
Collections
Le nouveau musée Grand Curtius regroupe les collections de cinq musées liégeois, cet ensemble muséal est devenu le centre pour les arts appliqués dans l’Euregio Meuse-Rhin.
Le musée possède plus de 100 000 objets d’importance régionale, nationale et internationale, allant des haches en silex préhistoriques aux éventails du xviiie siècle. Seule une partie de la collection, environ 5%, est exposée en permanence dans le musée ordonné. L’ensemble donne un aperçu de plus de 7 000 ans de civilisation humaine : trésors archéologiques de l’Égypte ancienne (ancienne collection de l’université de Liège), objets de l’époque romaine, mérovingienne et franque (collection originale des Musées d’Archéologie et d’Arts Décoratifs), sculptures et orfèvrerie mosanes (collection de l’ancien Musée d’Art et d’Art mosan religieux) et un grand nombre de peintures, sculptures, parties d’ouvrage, meubles, tapisseries et objets de l’époque Renaissance et baroque. Le musée possède également une grande collection de verre ancien (issue de l’ancien Musée du Verre) et l’une des plus importantes collections d’armes anciennes dans le monde (de l’ancien Musée des Armes). En 2007, le musée reçut un don important d’horloges françaises, de verrerie et porcelaine de Sèvres du baron et de la baronne Duesberg (appelé collection Duesberg).
Dans le cadre de la redistribution des collections muséales liégeoises à la suite de l’ouverture du nouveau musée des beaux-arts, La Boverie, certaines peintures du Grand Curtius ont récemment déménagé. Ce déménagement comprend des tableaux de Jan Steen et de Jacob Jordaens ainsi que le fameux portrait de Bonaparte, Premier consul, par Ingres. Le Grand Curtius n’a pas pour vocation d’être un musée d’art, les sculptures et peintures exposées illustrent un épisode de l’histoire de Liège ou font partie de chambres d’époque.
S’étendant sur une superficie d’environ 10 000 mètres carrés, et exposant quelque 5 000 œuvres, le Grand Curtius présente deux parcours. Le premier est chronologique. Le second est thématique et couvre certains domaines particulièrement bien représentés dans le musée.
Archéologie et histoire
Les collections d’archéologie sont riches notamment de pièces néolithiques et paléolithiques, gallo-romaines et mérovingiennes. La plupart proviennent de fouilles menées en province de Liège (Engis, Haccourt, Liège, Roche-aux-faucons, Omal)à Spy. Elles retracent l’histoire locale de la préhistoire à la fin de l’époque carolingienne.
Ce département est créé en 1896 à la suite de la volonté de la ville de Liège de fusionner sa propre collection archéologique avec la collection d’objets de l’Institut archéologique liégeois. Pièces marquantes de la collection : crâne d’un homme de Néandertal découvert à Engis en 1829 (c. 5 300 av. J.-C.), peigne en os de l’époque néolithique, une table d’offrandes égyptienne (Moyen Empire égyptien (c. 2 000 av. J.-C.), vase-buste gallo-romain (ier–iiie siècle), un dodécaèdre (ive siècle), l’arc de Glons (viie siècle), divers livres et manuscrits médiévaux et un modèle de la cathédrale Saint-Lambert démoli après 1789.
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Crâne d’un homme de Néandertal
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Vase-buste gallo-romain
Art religieux et art mosan
L’art religieux, issu des collections du musée d’art religieux et d’art mosan7 et de l’ancien musée Curtius, est plus particulièrement représenté par ses pièces d’art mosan mais, plus globalement, la section présente l’évolution de l’art religieux dans l’ancien diocèse de Liège, suivant les grands courants artistiques du Haut Moyen Âge au début du xxe siècle.
Y sont notamment présentées des sculptures sur bois, des manuscrits, des pièces d’orfèvrerie mosane et liégeoise, des bronzes, des peintures des écoles wallonne, flamande, italienne, allemande et française, des tissus orientaux et des ornements liturgiques du viiie au xixe siècles.
Une section du musée est consacrée à saint Lambert : elle regroupe les principaux souvenirs historiques et iconographiques liés au Saint, ainsi qu’une maquette au 1/100 de l’ancienne cathédrale Notre-Dame-et-Saint-Lambert détruite à partir de 1794 pendant la Révolution liégeoise.
Enfin, une salle consacrée à la franc-maçonnerie à Liège termine le parcours, exposant des pièces prêtées par les musées maçonniques et les principales loges de Liège.
Les œuvres majeures de cette collection sont les chapiteaux sculptés de la cathédrale Saint-Lambert (xiie siècle), le Secret d’Apollon ou la Pierre Bourdon (tympan du xiie siècle), La Vierge de Dom Rupert (bas-relief du xiie siècle), plusieurs crucifix en bois et Vierge à l’Enfant (xie et xiiie siècles), l’Évangéliaire dit de Notger (orfèvrerie du xe siècle), l’Évangéliaire d’Arenberg (xiie siècle) et le triptyque-reliquaire de la Sainte-Croix (xiie siècle).
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Chapiteaux sculptés de la cathédrale Saint-Lambert
Art gothique
Le Grand Curtius possède une importante collection de sculptures et reliefs gothiques et gothique tardif. Parmi les pièces intéressantes :Il convient de noter sont les sculptures romano-gothique du xiiie siècle, un saint pape inconnu du début du xive siècle, une Vierge à l’Enfant grandeur nature de la fin du xive siècle, un Ioannes in Disco (la tête de Jean-Baptiste dans un plat) de Jan de Steffeswert de 1508 et plusieurs fragments de retables des Pays-Bas méridionaux du xve et xvie siècles.
Aux mains de l’historien et peintre Jules Helbig, le musée acquiert des peintures de primitifs flamands comprenant la Vierge à l’enfant d’un peintre anonyme d’autour de 1475. Une autre œuvre importante de cette période est le dessin d’une vierge à l’enfant dans un intérieur d’église, de la région de Jan van Eyck.
Renaissance liégeoise
Le style Renaissance liégeoise ou Renaissance mosane s’est développé à Liège au xvie siècle sous le règne de Érard de La Marck. De cette époque qui comprend le Palais des Princes-Évêques (d’Arnold Mulken après 1526), l’Hôtel de Cortebach (vers 1540) et, un peu plus tard, le portail de l’église Saint-Jacques-le-Mineur (Lambert Lombard en 1558). Lambert Lombard en plus d’être architecte était également peintre. Il peint notamment une série de 8 tableaux connus sous le nom de Femmes Vertueuses qui décoraient les bâtiments de l’abbaye de Herkenrode, le Grand Curtius possède quatre de ces huit tableaux. Le musée possède également un certain nombre de sculptures de la Renaissance en marbre noir de Theux et un collier de guilde précieux de 1525-1530.
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Jaël (Lambert Lombard, c. 1530)
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Colonne sculptée (Abbaye de Beaurepart, c. 1560)
Baroque liégeois
Le baroque liégeois occupe une position intermédiaire entre le baroque flamboyant français et le classicisme rigoureux néerlandais. Le musée dispose d’un grand nombre de dessins et d’études de Jean Del Cour, « Le Bernin liégeois » et de son contemporain Arnold de Hontoire. On peut également citer les peintres liégeois Englebert Fisen, Jean-Baptiste Coclers, Jean-Guillaume Carlier, Léonard Defrance et Paul-Joseph Delcloche ou le peintre de Malmedy Louis-Félix Rhénasteine, portraitiste des princes-évêques de Liège.
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Vierge à l’Enfant (Jean Del Cour, 1693)
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Buste de Joseph-Clément de Bavière (Arnold de Hontoire, c. 1700)
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Promethée enchaîné sur le rocher (Guillaume Évrard, c. 1790)
Art mobilier liégeois
L’art mobilier liégeois atteint son apogée dans la seconde moitié du xviiie siècle avec la perfection des meubles Liège-Aix. Malgré une vaste collection, le Grand Curtius, par rapport au proche musée d’Ansembourg, ne propose qu’un bref aperçu en raison du manque de place. Le mobilier des différents styles et époques sont exposés dans des chambres d’époque du xve siècle. Plusieurs créations de Gustave Serrurier-Bovy s’y retrouvent, notamment dans le studio d’Eugène Ysaÿe, légué à la ville par ses héritiers et désormais présenté au Grand Curtius.
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Chambre d’époque(xviie siècle)
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Garde-robe liégeoise style Louis XV (xviiie siècle)
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Ensemble Art nouveau (1902)
Collection Duesberg
La collection Duesberg, obtenue en 2007, contient des horloges françaises, verrerie et de la vaisselle (y compris de la porcelaine de Sèvres) de la période 1775-1825 exposées dans les salons de musique, le salon « aux palmiers » et la rotonde de l’hôtel de Hayme de Bomal. Ces salons d’apparat portent désormais le nom de salons baron et baronne François Duesberg. La majeure partie de la collection du couple est exposée au musée des arts décoratifs François Duesberg de Mons. En plus de la collection Duesberg, le Grand Curtius est propriétaire d’une vaste collection de figurines en porcelaine, vaisselle et argenterie, principalement des xviiie et xixe siècles, dont seule une petite partie est exposée.
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Vitrine dans l’hôtel de Hayme de Bomal
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Ère napoléonienne (style Empire)
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Pendule avec Arlequin et un singe
Argenterie religieuse
Liège, ville des Princes-évêques, compta un nombre d’églises et de couvents très important. Les objets liturgiques était donc extrêmement nombreux : chandeliers, reliquaires et autres objets d’orfèvrerie pour le culte catholique. Les orfèvres liégeois du xviiie siècle (comme à Tongres, Maastricht et Aix-la-Chapelle) ont atteint un grand niveau d’expertise. La collection d’argenterie ecclésiastique du Grand Curtius se trouve au dernier étage de l’hôtel de Hayme de Bomal. Cette collection compte un ensemble en argent impressionnant : la garniture baroque du service de l’autel de la chapelle Saint-Augustin de l’hôpital de Bavière.
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Vitrines dans l’hôtel de Hayme de Bomal
Art verrier
La noyau de la collection de verres acquise en 1952, dite collection Baar, était à l’origine constituée de 2 400 pièces représentant les verres vénitiens, liégeois, anversois, hollandais, ainsi que le cristal de Bohême et d’Angleterre. En 1959, la collection devient indépendante et nait ainsi le Musée du Verre8.
Elle fut plus tard enrichie en verres des xixe et xxe siècles, de pièces d’art contemporain, et en œuvres des Cristalleries du Val-Saint-Lambert. Actuellement, il s’agit d’une des plus prestigieuses collections mondiales, riche d’environ 10 000 pièces. Elle donne un bon aperçu de la fabrication et de la transformation des objets en verre de l’Antiquité à nos jours avec un fort accent sur la région de Liège qui fut au xviie et xviiie siècles un site de production du verre très important. La collection se trouve au rez-de-chaussée et étage de l’hôtel Brahy et résidence Curtius.
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Vase Art nouveau (Philippe Wolfers, Val-Saint-Lambert, 1901)
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Lapin et perruches (Charles Graffart, Val-Saint-Lambert, 1932-1935)
Armes
Liège était déjà un important centre de fabrication d’armes au xvie siècle. Ainsi, Jean Curtius, commanditaire du palais Curtius, était, un marchand d’armes qui a fait des affaires dans toute l’Europe. Il n’est donc pas surprenant que le Musée des Armes, fondé grâce à la donation initiale du fabricant d’armes Pierre Joseph Lemille en 1885, soit l’un des plus anciens musées de Liège. Ce musée était alors situé dans l’hôtel de Hayme de Bomal, propriété de Lemille9. Lorsqu’il ouvrit ses portes, la Cité ardente était toujours l’une des plus grandes productrices d’armes portatives au monde. Cette tradition liégeoise de fabrication d’armes perdure d’ailleurs encore au xxie siècle, notamment à la Fabrique nationale d’Armes d’Herstal ou à l’école d’armurerie. S’il fut créé pour montrer aux professionnels ce qui se fabriquait dans le monde en matière d’armurerie, il eut pour vocation, depuis les années 1960, d’intéresser le grand public.
En 2009, les collections de l’ancien musée d’armes rejoignent celles du Grand Curtius. La collection regroupant 20 000 pièces se trouve alors dans une aile de la résidence Curtius et se compose de deux sections : les armes civiles et les armes militaires. Sur l’ensemble des pièces, seules 465 sont exposées10. L’accent est mis sur la production liégeoise et en particulier la FN Herstal. L’équipement défensif, l’artillerie, l’armurerie de luxe sont plus brièvement évoqués.
En 2018, la fondation Roi-Baudouin confie au musée l’épée de Rubens. Celle-ci appartenait au roi Charles Ier d’Angleterre qui l’avait lui-même reçue du parlement anglais. Charles Ier offre son épée à Rubens en 1630 pour le remercier de ses efforts diplomatiques à faire aboutir un traité de paix entre l’Espagne et l’Angleterre au sujet des Pays-Bas espagnols et des Provinces-Unies11,12.
Le musée propose une refonte complète de sa collection d’armes en l’installant sur trois étage de palais Curtius. La première partie de cette rénovation est inaugurée, le 20 septembre 2018 avec la section installée au 1er étage et consacrée aux armes civiles (chasse et tir sportif) et aux armes de défense (pistolets et revolvers) comptant quelque 600 pièces.
En 2019, le 2e étage abritera les armes militaires et les armes blanches et techniques seront installées au 3e étage palais en 2020. Au terme de ce redéploiement, ce sont environ 3 000 pièces qui seront exposées sur les trois premiers étages du palais Curtius13.
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Gantelet d’armures (Greenwich, c. 1585)
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Pistolets à monture d’ivoire (Maastricht, c. 1665)
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Mitrailleuse Montigny(Liège, 1870)
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Armes modernes (FN Herstal, 2008)
Biens classés
Le musée compte 24 biens classés au patrimoine mobilier de la Fédération Wallonie-Bruxelles.
Catégorie | Sous-catégorie | Nom du bien | Datation | Illustration |
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Beaux-arts | Peinture | La Vierge à l’Enfant avec donatrice et Marie Madeleine du Maître à la Vue de Sainte Gudule | xve siècle | |
Beaux-arts | Peinture | Diptyque dit Palude | Après 1488 | |
Beaux-arts | Sculpture | Vierge dite de Dom Rupert | 1149–1158 | |
Beaux-arts | Sculpture | Tympan de la Prophétie d’Apollon | Dernier quart du xiie siècle | |
Beaux-arts | Sculpture | Vierge de Berselius y compris son socle | 1529–1535 | |
Beaux-arts | Sculpture | Christ de Rausa | c.1230–1240 | |
Beaux-arts | Sculpture | 6 fragments d’un retable de la Passion (Collection privée) | c. 1340 | |
Beaux-arts | Sculpture | Christ d’Oreye | c.1260 | |
Beaux-arts | Sculpture | Ivoire d’Amay | c. 850–1050 | |
Beaux-arts | Sculpture | Saint Luc et saint Marc | c. 1320–1330 | |
Beaux-arts | Sculpture | Prométhée enchaîné, Guillaume Évrard | Avant 1784 | |
Beaux-arts | Sculpture | Vierge d’Évegnée | Vers 1050-1070 | |
Beaux-arts | Orfèvrerie | Coupe Oranus dans son ensemble | 1564 (datation non certaine) |
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Beaux-arts | Orfèvrerie Manuscrits |
Les plats de reliure et l’Évangéliaire dit de Notger | Manuscrit : vers 860 Ivoire : fin xe siècle Émaux : c.1160–1170 |
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Beaux-arts | Orfèvrerie | Triptyque-reliquaire de la Sainte-Croix | c. 1160–1170 | |
Beaux-arts | Verre | Vase « Crépuscule » de Philippe Wolfers | c. 1900 | |
Beaux-arts | Verre | Aiguière catalagne | 2e moitié du xvie – début du xviie siècle | |
Beaux-arts | Verre | Vase des neuf Provinces de Léon Ledru | 1894 | |
Beaux-arts | Mobilier | Piano de la Chapelle-en-Serval, Gustave Serrurier-Bovy | 1901–1902 | |
Archéologie | Bronzes d’Angleur formant un ensemble de vingt pièces constitutives du décor d’un autel et d’une fontaine dédiés à Mithra | Fin du iie siècle-première moitié du iiie siècle | ||
Archéologie | Bassin de purification avec inscription dédicatoire trouvé à Jupille | Seconde moitié du iie siècle | ||
Archéologie | Cinq claveaux ornés et deux pierres dédicatoires de Glons (Fondations de l’église Saint-Victor de Glons ) | Milieu du viie siècle | ||
Sciences-Techniques-Industries | Fusil de chasse de grand luxe pour cartouche à broche, attribué à Pierre-Joseph Lemille | 1865 | ||
Sciences-Techniques-Industries | Pendule astronomique à 6 cadrans de Sarton, Dieudonné Hubert Sarton | c. 1794–1795 |
Expositions
- Luis Salazar du 14 septembre 2012 au 17 décembre 2012
- Jean-Paul Laixhay du 15 mai 2013 au 28 juillet 2013
- Sophie Langohr, New faces du 26 avril 2013 au 14 juillet 2013
- Christophe Remacle, Regard sur le Grand Curtius du 26 avril 2013 au 14 juillet 2013
- Christian Satin (en), Peintre et Architecte du 15 février au 15 mars 2015
En quelques chiffres
- Superficie totale du site : 5 635 m2, dont 3 176 m2 bâtis ;
- Superficie totale du projet (exposition, circulation, espace technique) : 9 687 m2 ;
- Superficie totale des parcours : 5 103 m2 répartis de la manière suivante14 :
- parcours chronologique : 2 417 m2,
- parcours thématiques : 1 290 m2 (Égypte, verre, armes, lapidaire, arts de la table et spiritualité),
- parcours exposition temporaire :1 396 m2 y compris la salle d’actualité ;
- Nombre de pièces exposées : 5 91415.
- Nombres de pièces classées : 18 (Patrimoine mobilier de la Fédération Wallonie-Bruxelles)
Le Lab’O, c’est le 2ème dimanche de chaque mois, à la Casa Nicaragua, avec Splatchwork asbl et 48FM.
Historique
En 19851, quelques amateurs de théâtre investissent la salle d’un ancien cinéma du quartier Sainte-Walburge construit en 1928, et aménagent deux salles de spectacle, la grande d’une capacité de 120 places et la petite d’une capacité de plus ou moins 50 places, et une cafétéria pour y faire principalement du théâtre2, des expositions, des ateliers et des stages3.
La compagnie
Composée d’une trentaine de comédiens, la compagnie du Moderne réunit des personnes de tous les âges et de tous les milieux. Elle s’ouvre régulièrement à des comédiens issus d’autres compagnies ou du milieu professionnel3.
La diffusion, les accueils
Musiciens, chanteurs, danseurs et bien sûr comédiens, artistes reconnus par la Fédération Wallonie-Bruxelles, ainsi que de jeunes compagnies cherchant à faire connaître leur travail3.
Les expositions photographiques
Tous les deux mois, la cafétéria du Moderne accueille une exposition de photographie, individuelle ou collective. Sous la houlette de l’association de photographes « Priorité à l’ouverture », partageant ainsi leurs œuvres avec le public du théâtre, mais aussi du quartier3.
Location de matériels festifs (châteaux gonflables, chapiteaux, go-karts, jeux ludiques, popcorn,
La référence latino à Liège 🇧🇪
Commence seul ou en couple 😍
Fitness, Salsa, Bachata & M
Péniche spectacle, espace d’art et d’expression itinérant
Afin de vous inciter à partager notre rêve éveillé, voici une petite projection tout en poésie:
A l’intérieur et tout autour
A l’intérieur : dans l’intimité des cœurs qui battent.
C’est l’hiver : le feu crépite dans le poêle à bois, les flammes se reflètent dans l’eau du fleuve qui arrive juste à fleur des hublots, c’est la tombée de la nuit, entre chien et loup, un cygne passe ; le parfum du potimarron cuisiné aux épices vous titille les narines, agite vos papilles gustatives ; bientôt la cloche sonnera et le spectacle pourra commencer.
Tout autour :
C’est le printemps : Cent tambours et trompettes laissent échapper mille notes par les sabords grands ouverts ; il est temps de sortir du ventre, d’aller danser là-haut sur le pont, sous le soleil de minuit et applaudir les petites poupées de chiffon qui saluent sous les étoiles.
Les Apéros Hutois, c’est le rendez-vous incontournable, ouvert à tous, qui rythme les saisons dans la région hutoise.
Le Centre de littérature jeunesse et graphique de la Ville de Liège a été créé en 2009 au départ du Fonds Michel Defourny. Conservé aux Fonds patrimoniaux de la Ville de Liège, ce centre documentaire tout à fait exceptionnel en Fédération Wallonie-Bruxelles, propose quelques 70.000 ouvrages à la disposition de tous les publics, composés essentiellement de chercheurs, artistes, illustrateurs, étudiants, enseignants,…
Depuis sa création l’asbl Les Ateliers du Texte et de l’Image vise à la valorisation de ce Fonds exceptionnel. Elle met son expertise ainsi que ses ressources documentaires et humaines au service d’initiatives locales (Liège et son arrondissement), communautaires (territoire de la Fédération Wallonie-Bruxelles) et internationales (UE principalement) : les points communs à toutes ces initiatives sont des objectifs de promotion de la lecture chez les jeunes, de formation de bibliothécaires et d’animateurs de centres culturels, de soutien à la création artistique et littéraire, de rayonnement des auteurs et illustrateurs de la Fédération Wallonie-Bruxelles,…
Pour mener à bien ses actions et missions, l’asbl Les Ateliers du Texte et de l’Image n’œuvre pas seule ; au contraire elle construit au fil du temps et de sa programmation diversifiée un réseau dense de partenariats avec diverses institutions culturelles et d’éducation permanente : Centres d’Expression & de Créativité et ateliers d’éveil à la philosophie ; bibliothèques publiques, centres de documentation et librairies spécialisées ; écoles primaires, secondaires et supérieures (d’art et de pédagogie essentiellement) ; musées, centres d’art et centres culturels ; maisons d’édition liées au monde de l’illustration et de la littérature jeunesse ; etc.
A souligner : ces partenariats s’inscrivent dans un large objectif de transversalité ardemment défendu par l’asbl Les Ateliers du Texte et de l’Image.
Troupe de théâtre amateur bénévole composée de femmes et d’hommes qui jouent et répètent dans la région de Soumagne (Liège). Plus d’infos sur notre nouveau site web : http://www.benevolart.be
Grottes de Remouchamps
Les grottes de Remouchamps, situées en Belgique dans la commune liégeoise d’Aywaille, sont formées de deux galeries se visitant à pied et en barque. Elles sont surnommées la Merveille des Merveilles et sont un des hauts lieux du tourisme en province de Liège et en Wallonie.
Historique
Les grottes de Remouchamps se trouvent sur la limite de trois régions géologiques : le Condroz formé de grès et de calcaire, la Calestienne calcaire et l’Ardenne schisteuse. Les grottes se sont formées dans le calcaire il y a plus d’un million d’années par la présence d’une rivière souterraine, le Rubicon.
Cette petite rivière provient du vallon des Chantoirs entre Louveigné et Deigné où elle s’engouffre sous terre pour ne réapparaître que quelques mètres avant son confluent avec l’Amblève. Le Rubicon a d’abord façonné la galerie supérieure (visite à pied) avant de trouver plus bas une autre voie, la galerie inférieure, où il coule encore aujourd’hui (visite en barque).
Il y a 8 000 ans, les chasseurs du paléolithique ont fréquenté la première salle. L’ensemble des grottes fut découvert en 1828 et ouvert officiellement au public en 1912 (visiteurs équipés de torches). Un éclairage permanent fut installé dès 1924. Pendant la seconde Guerre mondiale, elle servit de refuge aux Remoucastriens.
Visite
Toutes les visites des grottes de Remouchamps sont guidées et en plusieurs langues. Elles durent environ une heure et quart. La température à l’intérieur des grottes varie peu. Elle oscille entre 8 et 10 degrés.
Galerie supérieure (à pied)
On y découvre successivement, au fil d’un circuit long de 1 200 mètres : la galerie du précipice qui est la salle d’entrée, la salle des ruines et son bloc suspendu d’une quarantaine de tonnes, la grande draperie d’une hauteur de 7 mètres formée par l’eau de pluie se transformant en dépôts cristallins, la salle de la Vierge et sa stalagmite évoquant la Vierge Marie portant Jésus, la grande galerie et ses barrages de calcite et enfin la cathédrale, haute de 40 mètres et profonde de 100 mètres.
Galerie inférieure (en barque)
Par l’arche naturelle appelée le pont des Titans, on accède à la rivière du Rubicon où la visite se poursuit en barque à fond plat.
Au milieu du Rubicon, se dresse le palmier, étrange et magnifique colonne d’une stalactite et d’une stalagmite rejointes.
La navigation est tranquille mais le plafond s’abaisse par endroits. Seules de petites crevettes dépigmentées, les niphargus vivent dans cet environnement. Par un ancien siphon agrandi pour permettre le passage des embarcations, on accède au débarcadère au terme d’une navigation souterraine de 600 mètres, soit la plus longue au monde[réf. souhaitée].
À la sortie des grottes, se trouvent un petit musée ainsi que des expositions thématiques.
Les Territoires de la Mémoire sont un centre d’éducation à la Résistance et à la Citoyenneté
Anciens thermes de Spa
Les anciens thermes de Spa appelés aussi ancien établissement thermal de Spa ou Bains de Spa sont une construction située dans le centre de la ville de Spa en province de Liège (Belgique). Ils font partie du patrimoine exceptionnel de la Région wallonne depuis le 6 octobre 2016.
Localisation
Les anciens thermes se situent en plein centre de Spa. La façade est visible depuis la rue Royale. Les rues de la Poste, Servais et Léopold entourent le bâtiment.
Historique
Ces thermes sont en réalité les troisièmes construits dans la ville de Spa.
Un premier établissement public de bains avait été érigé en 1828 à l’emplacement de l’actuel hôtel de ville.
En 1841, un deuxième établissement fut construit Place Royale, à l’emplacement de l’ancien hôtel des Tuileries et de l’actuel pavillon de la maison du tourisme situé au bout de la galerie Léopold II, à l’entrée du parc de Sept Heures. Une moyenne de 6 000 bains par an y était donnée.
Sous l’impulsion du bourgmestre Servais, les troisièmes thermes sont inaugurés le 15 août 1868 sur les prairies Lezaack. Il s’agit d’un ensemble hydrothérapique de première classe qui coûta la somme très importante pour l’époque d’1 500 000 de francs belges. Ces thermes accueillirent jusqu’à 167 182 opérations thermales par an (en 1967).
Après 135 années de fonctionnement, ces thermes ferment leurs portes en 2003. Ils sont remplacés par un établissement moderne (les quatrièmes thermes) sur la colline d’Annette et Lubin. Ces nouveaux thermes sont reliés par funiculaire au centre de la ville.
Malgré quelques problèmes dus à la présence de mérule1, les thermes de 1868 devraient être réaffectés en résidence hôtelière de luxe afin de protéger cet immeuble incontournable du thermalisme spadois2 qui se trouve depuis 2014 sur la liste indicative du patrimoine mondial de l’UNESCO parmi les grandes villes d’eaux d’Europe.
Description
Cet imposant bâtiment comprenant deux étages est construit dans un style néo-Renaissance française sur les plans de l’architecte Léon Suys.
À l’origine, cet établissement comptait 52 cabines de bains avec 54 baignoires, 2 salles de grandes douches à forte pression, 2 grandes salles de douches ordinaires et hydrothérapiques avec bassin d’immersion, 2 salles d’hydrothérapie proprement dite, 2 salles pour douches en cercle, douches de siège et pour bains de pieds à eau courante ainsi que 2 plongeons. Par la suite, de nombreuses modifications ont été opérées dans un souci de modernisation de l’établissement.
Charles-Henri Thorelle fut chargé de la taille et de la sculpture des pierres de France. Les statues de la façade et des côtés sont les œuvres de Jacques Van Omberg et des frères Van Den Kerkhove. Le vestibule d’entrée et les salons de repos ont été décorés par le peintre Carpey.
Les façades intérieures (sur cour) et extérieures ainsi que le perron d’accès et le hall d’entrée sont repris sur la liste du patrimoine immobilier classé de Spa et font partie des biens inscrits à la liste du patrimoine immobilier exceptionnel de la Wallonie. Les thermes ne se visitent pas.
Galerie
Oeuvres, profanes et sacrées, chansons populaires françaises et wallonnes, Negro spirituals, chants folkloriques de tous pays, chants contemporains …
Depuis 1998, les stewards de l’a.s.b.l. Liège « Gestion Centre-Ville » sont présents dans les rues de la Cité ardente pour accomplir diverses missions. Ce métier est avant tout un travail de proximité. Ils collaborent régulièrement avec les différents acteurs de la ville (Echevinats, Police, etc.), fournissent une aide précieuse aux commerçants et produisent un sentiment de sécurité par leur présence dans les rues du centre.
Leurs fonctions auprès du public sont d’aider, d’écouter et de renseigner.
INFOS PRATIQUES:
Permanence touristique et Espace d’expositions
La permanence touristique à l’Arvô, est située place Saint-Georges 30 – 4830 Limbourg.
Ouverture: les week-ends et jours fériés de 12h à 17h à partir du 03 avril jusqu’au 26 septembre 2021.
Pour tous renseignements, vous pouvez contacter :
Sandra Huberty, Présidente Syndicat d’Initiative, au 0494/59.55.91
Isabelle Erkens, Service Tourisme de la ville de Limbourg, au 0473/60.60.86
L’espace d’exposition “Espace Arvô” est situé place Saint-Georges 30 (1er étage) – 4830 Limbourg.
Ouverture : du mercredi au vendredi de 14h00 à 18h00
les week-ends et jours fériés de 13h00 à 18h00
Pour tous renseignements, vous pouvez contacter Anne Dedoyard au 0474/64.47.55
Accès
- Un parking pratique se situe Hors-les-Portes, 4830 Limbourg. Une zone de parking est possible dans le Thier de Limbourg
- En voiture – Google maps + possibilité de créer son itinéraire
- En autocar : Autoroute E42– Sortie 6 Verviers-Sud Heusy Stembert – – Suivre Stembert (N625) – Limbourg – Aire d’accueil – Hors les Portes
- En train – Arrêt Dolhain-Gileppe, ligne directe vers Spa et Aachen, correspondance aisée vers Liège et Bruxelles (lien site SNCB)
- En bus – Ligne TEC n°724 et 725 de Verviers ou d’Eupen – Arrêt Dolhain – Place Léon d’Andrimont (lien site TEC)