Maison de la métallurgie et de l’industrie de Liège
La maison de la métallurgie et de l’industrie de Liège est un musée de Liège retraçant l’histoire des industries et des techniques, articulée sur trois thèmes majeurs : métallurgie, énergies et informatique.
La maison de la métallurgie fait partie du réseau l’Embarcadère du Savoir, qui comprend l’Aquarium-Muséum, la maison de la science, les Espaces botaniques universitaires de Liège, l’ASBL Haute Ardenne, Hexapoda et la société astronomique de Liège.
Description
Elle présente notamment une grosse forge wallonne et un authentique ensemble sidérurgique des xviie siècle et xviiie siècle, le plus vieux haut-fourneau de Belgique (Gonrieux-lez-Couvin, 1693), mais également un four à zinc : la baignoire de voyage en zinc de Napoléon trône dans une des salles (voir Jean-Jacques Dony et Vieille-Montagne).
La salle consacrée à la sidérurgie moderne rappelle les différentes étapes de la fabrication de la tôle d’acier.
La maison de la Métallurgie et de l’Industrie est installée dans l’ancienne usine Espérance-Longdoz fondée dans le quartier de Longdoz en 1846 par D. Dothée pour le laminage du fer et la fabrication du fer-blanc. Seul l’actuel bâtiment du musée subsiste de l’ancienne usine.
La maison de la science de Liège propose une série de démonstrations, de vitrines automatisées dont le but est de faire découvrir les sciences en s’amusant. Elle met en évidence concrètement les applications des découvertes faites en biologie, en chimie et en physique.
Description
Elle présente notamment des expériences sur l’électricité (cage de Faraday), l’azote liquide, la musique, la mécanique ou encore l’optique.
Un salon de la « Belle Époque » présente d’anciens appareils correspondants aux techniques de pointe en 1900 afin de montrer les prodigieux progrès de la science.
La maison de la science fait partie de l’Embarcadère du Savoir.
Bâtiment
La maison de la science de Liège occupe une partie de l’aile droite d’un des instituts Trasenster, l’institut de zoologie. Construit en 1885, le bâtiment est l’œuvre de l’architecte liégeois Lambert Noppius.
La Maison du Jazz est à la fois un centre de documentation, d’animation et de promotion du jazz.
Centre de documentation, d’animation et de promotion sur le Jazz
Aux frontières des Pays-Bas et de l’Allemagne, dans l’entre-Vesdre-et-Meuse, le Pays de Herve révèle un pays de bocages, haies et vergers, étoffé d’un patrimoine remarquable !
Douze communes forment donc désormais le territoire de la Maison du Tourisme du Pays de Herve : Aubel, Blegny, Dalhem, Fléron, Herve, Olne, Pepinster, Plombières, Soumagne, Thimister-Clermont, Visé et Welkenraedt.
Le Pays de Herve… c’est cette contrée située entre-Vesdre-et-Meuse, au cœur de l’Euregio Meuse-Rhin et du triangle Aachen-Liège-Maastricht. Au-delà d’une situation géographique privilégiée, 450 km2 de bocages, haies et vergers hautes-tiges composent un paysage rural d’exception.
L’Office du tourisme de Liège, première porte d’entrée sur la ville et son patrimoine, vous ouvre ses portes tous les jours. Vous y trouverez toute l’information nécessaire à un séjour agréable et enrichissant dans la région liégeoise. En plus de conseils personnalisés, brochures, espace numérique et espace détente, vous y découvrirez également tout un panel d’activités telles que des visites guidées, des applications ludiques, un service de location de vélos et de trottinettes, boutique de souvenirs…Tout beau séjour à Liège commence par l’Office du tourisme.
Le Pays de Vesdre (et ses communes partenaires Baelen, Dison, Limbourg & Verviers).
Explorez les Terres-de-Meuse le temps d’une escapade, d’un week-end ou pour un plus long séjour.
Malmundarium, espace touristique culturel de Malmedy
Le Malmundarium est un musée de la ville belge de Malmedy (province de Liège).
Situation
Il occupe l’ancien monastère de Malmedy qui, avec l’abbaye de Stavelot, était le siège de la principauté épiscopale de Stavelot-Malmedy. Il se trouve au centre de Malmedy sur la place du Châtelet à côté de la cathédrale.
Description
Cet espace touristique et culturel inauguré le 4avril2011 d’une capacité de 3 000 m2 répartis sur deux niveaux regroupe plusieurs thèmes chers à l’histoire de la ville de Malmedy :
- l’atelier du cuir retrace l’histoire des tanneries présentes à Malmedy d’au moins 1565 jusqu’à 1996.
- l’atelier du carnaval expose de nombreuses photographies, pièces et costumes représentants le cwarmê dont la 556e édition a eu lieu en 2014.
- l’atelier du papier décrit cette industrie encore présente au bord de la Warchenne depuis les environs de 1726.
- l’historium raconte l’histoire de la ville depuis sa fondation en 648 par Saint Remacle jusqu’aux épisodes sanglants de la Seconde Guerre mondiale.
- le trésor de la cathédrale voisine.
- plusieurs expositions sont organisées chaque année.
- une boutique présentant des ouvrages liés aux différents thèmes du musée ou des expositions.
Pour en savoir plus, n’hésitez pas à consulter :
Le musée d’Ansembourg est le musée d’art décoratif de la ville de Liège. Le musée est installé dans l’hôtel d’Ansembourg situé en Féronstrée dans le cœur historique de la ville. La collection de mobilier du musée est une des plus importantes collections d’art mobilier de style Liège-Aix.
Historique
Le musée trouve son origine dans la fondation de l’Institut archéologique liégeois (IAL) le 4 avril 1850. Les collections archéologiques et d’arts décoratifs sont abritées successivement dans le palais des Princes-Évêques, à la Bibliothèque de l’Université et à l’Émulation, avant d’être hébergées dans le premier musée de l’IAL inauguré le 12 octobre 1874 dans une des ailes du Palais des Princes-Évêques.
En 1901, la ville de Liège et l’IAL acquièrent le Palais Curtius afin d’y installer les collections archéologiques, par la suite augmentées des collections d’arts décoratifs, qui devient le Musée Curtius (ces collections font aujourd’hui partie du Grand Curtius).
Le 12 février 1903, la Ville achète l’hôtel d’Ansembourg qui, après restauration, abrite depuis le 10 juillet 1905 le musée consacré aux arts décoratifs du xviiie siècle.
Collections
Collections d’art
Outre les salles d’époque, le musée possède une importante collection de peintures, dessins et sculptures du xviie, xviiie et xixe siècle des artistes Gérard de Lairesse, Nicolaas Verkolje, Jean-Baptiste Coclers, Théodore-Edmond Plumier, Englebert Fisen, Louis-Michel van Loo, Léonard Defrance, Jean Delcour et Louis-Félix Rhénasteine.
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Théodore-Edmond Plumier, Portrait du prince Guillaume de Hesse (1720)
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Englebert Fisen, Portrait de l’artiste avec sa famille (1722)
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Léonard Defrance, Femmes buvant le café (1763)
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Jean Delcour, Vierge à l’enfant
Meubles liégeois
Le musée Ansembourg possède une vaste collection de salle de meubles, lambris et boiseries du xviiie siècle, la plupart en chêne et presque exclusivement de fabrication liégeoise. C’est probablement la plus large collection de meubles de style Liège-Aix dans le monde.
Autres collections
Le musée possède une belle collection de tapisseries flamandes, diverses horloges anciennes, une collection de porcelaine et objets en verre du xviiie et xixe siècle, des objets en argent de fabrication liégeoise, un grand nombre d’ustensiles en cuivre, en étain et en bois et quelques instruments musicaux et jouets anciens.
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Tapisserie du xviiie siècle
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Horloge de Hubert Sarton
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Porcelaine du xviiie siècle
C’est dans une chaleureuse et élégante demeure du XVIIIème siècle qu’on été installés les ensembles mobiliers des Musées; si chaque pièce mérite attention, le visiteur s’attardera peut-être plus spécialement devant de précieux «cabinets» d’ébène, incrustés d’ivoire, d’écaille, d’albâtre et de nacre. Leurs multiples petits tiroirs ont dû contenir autrefois maintes lettres et objets précieux !!
Une attention spéciale aussi pour trois pianos : le style Empire de deux d’entre eux les date du début XIXème (un des deux se retrouve sur un « Portrait de jeune fille » !), le troisième, daté de 1892, est le souvenir émouvant d’un de nos plus grands compositeurs, Guillaume Lekeu. Légués eux aussi par des familles verviétoises, quelques meubles liégeois sculptés d’excellente facture évoquent les intérieurs bourgeois d’antan
Autre legs : la collection de dentelles anciennes, admirée tout spécialement par les dentellières d’aujourd’hui, qui détaillent avec plaisir les différents points de dentelle aux fuseaux, à l’aiguille, d’application…Croirait-on de nos jours que les hommes, autrefois, en furent grands amateurs ?
On y trouve également des vestiges archéologiques préhistoriques ou romains découverts dans la région verviétoise
On ne peut évidemment oublier de rappeler aux petits et aux grands que Noël se fête au Musée, en participant au Bethléem verviétois, savoureuse tradition wallonne des Réveillons de nos aïeux.
Le Musée de l’Abeille est situé à l’arrière du Château Brunsrode à Tilff dans la commune d’Esneux (Province de Liège– Belgique).
Historique
La Confrérie du Grand Apier de Tilves, fondée en 1973, se veut l’ardent défenseur de l’abeille et de l’apiculture1. Le musée ouvre ses portes en 1974.
Situation
Le musée se trouve au centre de Tilff. Il occupe une dépendance du Château Brunsrode.
Description
Le musée est subdivisé en quatre sections :
- une section Exposition où sont rassemblés les objets anciens et modernes, locaux et internationaux utilisés en apiculture
- une section audio-visuelle où plusieurs montages illustrent l’activité des abeilles aux différentes périodes de leur vie
- une section vivante où deux ruches vitrées permettent d’observer le travail des abeilles
- une section scientifique où des collections d’insectes et de nids situent l’abeille domestique par rapport aux autres hyménoptères2
Un fichier de livres et de revues traitant de l’abeille et de l’apiculture sont mis à la disposition des visiteurs.
Visite
Le musée est ouvert tous les jours de 10 à 12 h et de 14 à 18 h en juillet et août et les samedis et dimanches de 14 à 18 h en avril, mai, juin et septembre.
Yvette Dardenne est buxidaferrophile : elle collectionne les boîtes métalliques illustrées. Elle en possède près de 60.000 originaires de tous les continents, et ce n’est pas fini ! Son imposante collection est à découvrir sur rendez-vous.
Prévoyez deux bonnes heures pour parcourir les allées des différents bâtiments qui abritent ce fabuleux trésor. Commencé par hasard, ce hobby s’est transformé, au fil des années et des acquisitions, en une passion dévorante dont témoigne même le Guiness Book des records.
Aujourd’hui, l’imposant patrimoine représente véritablement un pan de l’Histoire, par les sujets, les formes diverses ou l’utilisation qui en était faite, du XIXe siècle à nos jours. Tant et si bien que Yvette Dardenne est régulièrement sollicitée pour des expositions thématiques à travers le monde…
Yvette Dardenne est buxidaferrophile : elle collectionne les boîtes métalliques illustrées. Elle en possède près de 60 000 originaires de tous les continents, et ce n’est pas fini ! Son imposante collection est à découvrir sur rendez-vous. Prévoyez deux bonnes heures pour parcourir les allées des différents bâtiments qui abritent ce fabuleux trésor. Commencé par hasard, ce hobby s’est transformé, au fil des années et des acquisitions, en une passion dévorante dont témoigne même le Guiness Book des records. Aujourd’hui, l’imposant patrimoine représente véritablement un pan de l’Histoire, par les sujets, les formes diverses ou l’utilisation qui en était faite, du 19ème siècle à nos jours. Tant et si bien que Yvette Dardenne est régulièrement sollicitée pour des expositions thématiques à travers le monde…
Uniquement sur réservation
- Langues de visite :
- Français
- Équipements/Services :
- Parking
- Cafétéria / Restaurant
« Grâce à ses vastes salles thématiques, ce musée vous plonge dans la nature spadoise. Chaque année est rythmée d’une exposition temporaire et d’une Chouette Enquête. La Chouette Enquête est un petit jeu de piste offrant aux familles la possibilité de découvrir le musée différemment. »
Musée de la lessive
Description
L’exposition remonte aux origines de la lessive (Antiquité) et retrace son évolution jusqu’à nos jours. Les avancées technologiques sont présentées grâce à une collection de documents, d’objets anciens, de machines en état de fonctionnement mais également en suivant l’histoire du savon jusqu’aux poudres à lessiver.
En plus de l’aspect technique proprement dit, la visite propose d’aborder l’aspect socioculturel qui y est lié (hygiène, conditions de vie et de travail, rareté des biens de consommation…).
Expositions temporaires
En plus de l’exposition permanente, le musée propose régulièrement une exposition temporaire sur un sujet, avec la lessive comme fil conducteur (Bulles de lessive dans la BD, La lessive dans l’imagerie populaire, L’enfant et la lessive…).
Organisation
L’équipe du musée est composée d’une vingtaine de membres bénévoles. Ceux-ci s’occupent de la collecte des documents et objets exposés mais également de l’animation des visites.
Notre musée propose un voyage dans le temps à la découverte de l’évolution du savon, des techniques de blanchissage du linge et de la vie des lavandières.
Château de Raeren
Le château de Raeren (ou Burg Raeren) est un Wasserburg ( « château fort d’eau ») érigé à Raeren, où est établi un musée de la poterie, lequel grâce à sa collection de grès de Raeren a le statut de patrimoine européen.
Description
Fier et immuable, le Château de Raeren veille sur le village. Insolite d’exposer des objets fragiles derrière des murs si épais! En effet, le château abrite le musée de la poterie, cet art dont d’innombrables exemplaires ont été exportés dans le monde entier du 14ème au 19ème siècle. Plus de 2.000 pièces exposées expliquent l’étymologie de la poterie.
Fiers, les artisans de l’époque n’y allaient pas avec le dos de la cuillère! Jan Emens Menneken, le potier le plus célèbre de Raeren, enjoliva vers 1570-80 des chopes à bière de dictons truculents : à voir dans une des vitrines. Des céramiques contemporaines de l’Eurégio Meuse-Rhin et d’ailleurs s’y côtoient et révèlent la corrélation historique et culturelle jusqu’à nos jours.
Horaires d’ouverture
lun. | – |
---|---|
mar. | 10h00 à 17h00 |
mer. | 10h00 à 17h00 |
jeu. | 10h00 à 17h00 |
ven. | 10h00 à 17h00 |
sam. | 10h00 à 17h00 |
dim. | 10h00 à 17h00 |
Inauguré le 24 mai 1964, le musée relate en quelques séquences la longue et difficile histoire de la célèbre chaussée Charlemagne. Le musée de la Route classé dans les musées insolites (musée en plein air), se situe dans l’angle de la façade actuelle de l’Hôtel de la Couronne, en bordure de la route. Il se compose de 6 bandes de terrain, sur lesquelles sont reconstitués les revêtements routiers des différentes époques de notre histoire. La première route présentée est bien évidemment une chaussée romaine. Suivent alors les revêtements routiers à l’époque de Charlemagne, de Notger, de Marie-Thérèse, de Napoléon et d’Albert Ier.
Musée de la Vie rurale (Xhoris)
Le Musée de la Vie rurale est situé au n° 34 de route de Hamoir à Xhoris dans la commune de Ferrières (Province de Liège– Belgique).
Historique
Ce musée est ouvert depuis le 21 décembre 1974. Il a été constitué par des objets anciens appartenant aux habitants du village et légués au musée.
Situation
Le musée se trouve au centre de Xhoris. Il occupe les deux étages (dont le grenier) de l’ancienne maison communale qui date de la fin du xixe siècle.
Description
Le musée présente la vie rurale des siècles passés à travers des objets représentant des métiers et usages disparus. Il s’agit de vêtements, d’ustensiles de ménage, de nombreux outils insolites, d’anciennes photographies, de matériels scolaires et d’autres objets méconnus des temps anciens.
Notre musée se situe entre Aywaille et Hamoir, à Xhoris, dans l’ancien bâtiment communal, 34, route de Hamoir. Nous conseillons fortement aux parents de venir faire ces découvertes avec leurs enfants.
Le musée est installé dans le bâtiment de l’ancienne administration communale de Tihange. Il est composé de six salles représentant la cuisine de nos grands-parents, une classe d’école primaire du début du siècle ou encore une fonderie de cloches. Elles abritent des œuvres d’artistes et d’écrivains du village.
On y trouve des outils, des objets, des maquettes, tous relatifs aux thèmes abordés dans chacune des salles.
Le visiteur replonge ainsi dans l’ambiance de la vie d’autrefois.
Des expositions temporaires d’objets rares et/ou curieux ont lieu régulièrement.
Musée de la vie wallonne
Le musée de la vie wallonne a été fondé en 1913. C’est l’un des plus riches musées d’ethnologie de la Région wallonne, il est situé dans le cadre de l’ancien couvent des mineurs de Liège. Si ses collections rassemblent tout ce qui a fait et fait encore la vie en Wallonie, il offre, à travers son parcours, un regard original et complet sur ce que sont la Wallonie et ses habitants, du xixe siècle à aujourd’hui. Un théâtre de marionnettes y donne vie à Tchantchès, à Charlemagne, à Nanesse, à Roland et aux personnages du répertoire traditionnel liégeois.
Musée de la ville d’eaux
Historique
En 1894, appelé Musée communal de Spa, il partage ses locaux avec l’École des Beaux-Arts, à côté de l’ancienne poste, à l’angle de la rue Servais à Spa1.
Dès 1942, le Musée communal s’installe au Waux hall où il cohabite avec l’orphelinat de la ville.
Depuis 1965, il est situé dans la partie centrale de la Villa royale, cet espace muséal comprend plusieurs collections. L’exposition permanente compte quelque 300 objets dits Jolités de Spa ou en bois de Spa2.
Expositions temporaires
Depuis 1965, le musée a organisé régulièrement des expositions temporaires, vous pouvez découvrir la liste de ces expositions sur le site officiel du musée 3,4.
Modalités pratiques
Le musée est fermé en période hivernale5. Différents itinéraires permettent de rejoindre le musée, avec le bus de la ligne 388 ou par le train de la ligne 44 de la Société nationale des chemins de fer belges (SNCB).
Patrimoine immobilier classé de Spa
Le musée, situé dans l’ensemble formé par la villa royale et ses abords immédiats, fait partie du patrimoine immobilier classé de Spa, suivant un arrêté du 27 septembre 1972, sous le numéro d’inventaire 63072-CLT-0006-016.
Le 7 janvier 1994, certains éléments de la villa royale, sont aussi inventoriés (no 63072-CLT-0007-01)7 :
- les façades avant des trois bâtiments ;
- les façades donnant sur la cour des deux ailes latérales ;
- les galeries couvertes reliant les bâtiments entre eux ;
- les toitures des trois bâtiments ;
- le lampadaire en fonte de la cour rectangulaire.
Le périmètre définissant cet ensemble peut être visualisé sur Google Earth sous le code 63072-CLT-0006-01-GOOG-01-018. Une galerie de photos peut être consultée sur le Portail de la Wallonie9.
Musée des Beaux-Arts de Liège
Le musée des Beaux-Arts de Liège ou BAL était un musée liégeois qui a ouvert en 2011 et fermé ses portes le 28 février 2016 à la suite de l’ouverture de La Boverie. Il était situé dans le quartier Féronstrée et Hors-Château dans un bâtiment construit entre 1975 et 1980 sur des plans de l’architecte Henri Bonhomme.
Historique
Créé en 1903, le musée des Beaux-Arts de Liège était logé dans un bâtiment annexe de l’Académie royale des beaux-arts de Liège, rue des Anglais ; il disparaît dans les années 1970, lorsque ses collections d’art moderne et d’art contemporain sont déménagées dans le palais des beaux-arts construit dans le parc de la Boverie lors de l’Exposition universelle de 1905: le musée suivant était baptisé MAMAC.
Les collections d’art wallon étaient rassemblées depuis 1952 dans le musée de l’Art wallon, hébergé de 1952 à 1980 dans le bâtiment du parc de la Boverie. Le musée de l’Art wallon s’installe de 1980 à 2011 dans le complexe construit dans le quartier Féronstrée et Hors-Château par l’architecte Henri Bonhomme.
Fin 2011, le musée des Beaux-Arts de Liège ressuscite à la suite du projet de transformation du palais des beaux-arts qui accueille un nouveau musée : La Boverie. Les collections du MAMAC, du Fonds ancien, du cabinet des Estampes et des Dessins et du musée de l’Art wallon sont rassemblées en une seule entité appelée musée des Beaux-Arts de Liège ou BAL (Beaux-Arts Liège)1, installé dans les locaux de l’ancien musée d’Art wallon.
Le 28 février 2016, le musée des Beaux-Arts ferme ses portes et l’ensemble des collections sont transférées à La Boverie.
Collections
Historique
Les collections rassemblées au musée des Beaux-Arts provenaient de trois entités distinctes jusqu’en 2011 :
Musée de l’Art wallon
Les collections du musée de l’Art wallon de la ville de Liège présentent diverses peintures et sculptures d’artistes de la Communauté française du xvie au xxe siècle.
On y retrouve notamment pour les xvie au xviiie siècles des œuvres de Lambert Lombard, Jean Del Cour et Jean Varin.
Pour le xixe siècle, les sculptures, du Liégeois Léon Mignon, du Hennuyer Victor Rousseau, le xxe siècle vit s’affirmer de nouvelles tendances telles que l’abstraction, l’expressionnisme ou le surréalisme.
Musée d’art moderne et d’art contemporain
La collection de l’ancien musée d’Art moderne et d’Art contemporain — près de 700 œuvres — permet d’apprécier l’évolution de la peinture et de la sculpture depuis la genèse de l’art moderne (vers 1850) jusqu’aux tendances contemporaines.
L’accent est mis sur les écoles belges et françaises. Corot, Eugène Boudin annoncent l’impressionnisme français (Monet, Pissarro, Guillaumin, Signac) et belge (Claus, van Rysselberghe, Heymans). Le symbolisme (Fernand Khnopff), le fauvisme (Othon Friesz, Marquet, Vlaminck) côtoient l’expressionnisme belge (Permeke, Van den Berghe) et allemand (Franz Marc, Kokoschka). Les surréalistes belges (Delvaux et Magritte) complètent le panorama. Les œuvres exceptionnelles de Gauguin, Picasso, Chagall, Ensor renforcent la collection. Les années 1950–1960 sont principalement illustrées par l’abstraction française (Estève, Poliakoff, Magnelli, Mathieu, Vasarely, etc.) et le mouvement Cobra.
Cabinet des Estampes et des Dessins
Les collections d’œuvres sur papier du cabinet des Estampes et des Dessins de Liège atteignent quelque 40 000 pièces, estampes et dessins du xvie siècle à nos jours, pour la plupart des œuvres d’artistes liégeois, mais aussi d’artistes des écoles allemande, flamande, française, hollandaise et italienne. Ce fonds important s’est constitué au fil du temps par des achats de la Ville de Liège, mais aussi grâce à de nombreux legs et dons d’artistes. La majeure partie des œuvres antérieures au xixe siècle provient de la collection du chanoine Henri Hamal, dernier maître de chapelle de la cathédrale Saint-Lambert et grand collectionneur. Le legs Ulysse Capitaine représente 2 000 pièces dont des vues et plans anciens de Liège.
Donateurs
- Paul Dony
- Baron Fernand Graindorge
- Henri Hamal
- Désiré Jaumain – Ada Jobart
- Louis-Pierre Saint-Martin
Œuvres
Les œuvres reprises dans ces listes font partie des collections du musée des Beaux-Arts de Liège ; certaines d’entre elles sont susceptibles de ne pas être exposées en permanence.
xvie siècle
- Henri Blès
- Paysage, huile sur bois.
- Paysage avec la rencontre sur le chemin d’Emmaüs, huile sur bois.
- Galères et bâtiments de guerre dans un estuaire montagneux, huile sur bois.
- Lambert Lombard,
- Saint Denis refusant de sacrifier au dieu inconnu (avers), huile sur bois.
- Autoportrait, huile sur bois.
xviie siècle
- Jean-Guillaume Carlier
- Autoportrait, huile sur bois.
- Saint Jean Baptiste endormi dans une grotte, huile sur toile.
- Gérard Douffet
- Vénus dans la forge de Vulcain, huile sur toile, 1615.
- Portrait d’homme, huile sur toile.
- Portrait de femme, huile sur toile.
- Gérard de Lairesse
- Orphée aux Enfers, huile sur toile, vers 1662.
- Judith, huile sur toile.
- Sainte Cécile, huile sur toile.
- Bertholet Flémal, Autoportrait, huile sur toile.
xviiie siècle
- Léonard Defrance
- Portrait du chanoine Hamal, huile sur toile.
- Visite à la manufacture de tabac, huile sur bois.
- Scène de rue, huile sur bois.
- La Houillère, huile sur bois.
- Paul-Joseph Delcloche, La famille du comte de Horion, grand mayeur de Liège, huile sur toile.
- Nicolas Henri Joseph de Fassin
- Les quatre points du jour. Le matin, huile sur toile, 1802.
- Les quatre points du jour. Le milieu du jour, huile sur toile, 1797.
- Les quatre points du jour. Le crépuscule, huile sur toile, 1797.
- Les quatre points du jour. Le soir, huile sur toile, 1797.
- Théodore-Edmond Plumier, Portrait du prince Guillaume de Hesse, huile sur toile, 1720.
xixe siècle
- Jean-Joseph Ansiaux, Évocation de la Paix, huile sur toile, 1795.
- Eugène Boudin, Trouville, scène de plage, huile sur toile, 1884.
- Hippolyte Boulenger
- Horizon (Lisière de forêt), huile sur toile.
- Les Lavandières, huile sur toile.
- Évariste Carpentier
- La Baignade interdite, 1877.
- La Laveuse de navets, huile sur toile, 1890.
- Mer du Nord, 1897.
- La Gardeuse de chèvres
- Les Canards
- Émile Claus, Le Vieux Jardinier, huile sur toile, 1885.
- Corot
- Franz Courtens : La Drève ensoleillée (1892).
- Émile Delperée, Portrait de la marquise de Péralta, pastel sur toile, 1892.
- François Joseph Dewandre, Buste de Marc Aurèle jeune, marbre, 1784.
- James Ensor, La Mort et les Masques, huile sur toile, 1897.
- Henri Evenepoel
- Le Bébé ou Le Jouet brisé, huile sur toile, 1895.
- La Dame au chapeau vert, huile sur toile, 1897.
- Foire aux Invalides, huile sur toile, 1897.
- Promenade du dimanche au Bois de Boulogne, 1899.
- Théodore Fourmois, Paysage à Rahier, huile sur toile.
- Louis Gallait, François Ier au chevet de Léonard de Vinci, huile sur bois, 1857.
- Armand Guillaumin, L’Écluse du Moulin Bouchardon, à Crozant, après 1892.
- Jean-Auguste Dominique Ingres, Bonaparte, Premier Consul, huile sur toile, 1804.
- Fernand Khnopff, Portrait de Mme Edmond Khnopff, 1885.
- Jean-Baptiste Madou, Cartomancienne, huile sur bois, 1862.
- Xavier Mellery, Intérieur dans l’île de Marken, huile sur toile, 1878.
- Constantin Meunier
- Mineurs, huile sur toile.
- La Coulée à Ougrée, huile sur toile.
- Claude Monet, Le Bassin du Commerce. Le Havre, huile sur toile, 1875.
- François-Joseph Navez, Portrait d’un jeune couple, huile sur toile.
- Jean-Mathieu Nisen, Portrait du procureur général Raikem, huile, sur toile, 1880.
- Léon Philippet
- Michelina Gismondi, huile sur toile, 1876.
- Fillette, huile sur toile, 1877.
- Carnaval à Rome, huile sur toile.
- Félicien Rops, Le rocher des Grands malades, huile sur toile, 1876.
- Henri-Joseph Rutxhiel, André Grétry, buste en marbre.
- Théo van Rysselberghe
- Les Sœurs du peintre Schlobach, 1884.
- La Dame en blanc – Portrait de Mme Théo Van Rysselberghe, huile sur toile, 1926.
- Paul Signac, Le Château de Comblat, 1887.
- Charles Soubre, Le Départ des volontaires liégeois pour Bruxelles, 4 septembre 1830, huile sur toile, 1878.
- Alfred Stevens
- La Parisienne japonaise, huile sur toile, 1872.
- Le sommeil de l’enfant, huile sur bois.
- Eugène Verboeckhoven, Vaches à l’abreuvoir, huile sur bois, 1856.
- Barthélemy Vieillevoye
- Botteresses agaçant un braconnier, huile sur toile, 1836.
- Un épisode du sac de Liège par Charles le téméraire en 1468, huile sur toile, 1842.
- L’Assassinat de Sébastien Laruelle, bourgmestre de Liège, huile sur toile, 1851.
- Guillaume Vogels
- La Rue Sainte-Catherine, huile sur toile.
- Les Huîtres.
- Antoine Wiertz, Rosine à sa toilette, huile sur toile.
- Adrien de Witte
- Portrait de femme au corsage noir, huile sur toile, 1873.
- Coin d’atelier, huile sur carton, 1876.
- La Lessiveuse, 1879.
- Femme au corsage rouge, huile sur toile, 1880.
xxe siècle
- Pierre Alechinsky, Le Dragon triste, acrylique sur toile.
- Mady Andrien, Jeux d’enfants, sculpture en polyester.
- Émile Berchmans,
- Jeunesse, huile sur toile, 1902.
- La Fuite irréparable du temps, huile sur toile.
- Pol Bury, Carré et disques – 3 découpes en rouge, xylographie.
- Pierre Caille, À la recherche d’une issue, gouache sur papier, 1969.
- Gustave Camus, Retour de pêche, huile sur toile.
- Anto Carte
- Les Archers de saint Sébastien, aquarelle sur carton, 1920.
- Les Aveugles, huile sur toile, 1924.
- Marc Chagall, La Maison bleue, huile sur toile, 1920.
- Paul Charavel, Nature morte au violon, huile sur toile.
- Émile Claus, Le Châtaignier, huile sur toile, 1906.
- Jo Delahaut
- Plain-chant, huile sur toile, 1957.
- Espace blanc 83, huile sur toile.
- Paul Delvaux
- L’homme de la rue, huile sur toile, 1940.
- La mise au tombeau, huile sur toile, 1953.
- Eugène Dodeigne, Ah! Ce sont mes mains, fusain sur papier.
- Auguste Donnay
- La Fuite en Égypte, huile sur toile.
- Jardin sous la neige, huile sur carton.
- Esquisse, huile sur carton.
- Maurice Estève
- Fernand Flausch, Grand « X », tableau lumineux, plexiglas et aluminium, vers 1984.
- Léon Frédéric, L’Enterrement du paysan, huile sur toile, 1905.
- Othon Friesz, Le Port d’Anvers, 1906.
- Paul Gauguin, Le Sorcier d’Hiva Oa ou Le Marquisien à la cape rouge, huile sur toile, 1902.
- George Grard
- Plénitude, bronze, 1947.
- Fillette aux tresses, bronze.
- Jane Graverol, La Goutte d’eau, huile sur toile, 1964.
- Richard Heintz
- La Roche Noire à Sy, huile sur toile, 1905.
- Le Palais des doges à Venise, huile sur toile, 1908.
- Brouillard et givre, huile sur toile, 1927.
- La Roche Noire, huile sur toile, 1928.
- Marie Howet, Paysage d’Irlande, aquarelle sur papier.
- Oskar Kokoschka, Monte Carlo, 1925.
- Eugène Laermans, Les Intrus, 1903.
- Marie Laurencin, Portrait de jeune fille, 1924.
- Georges Le Brun, Dans un presbytère, pastel sur papier.
- Albert Lemaître
- Venise. Vue de l’Abbazia Deserto, huile sur toile, 1912.
- Le Bateau rouge, huile sur toile, 1919.
- Jules Lismonde, Clementina I, fusain sur papier, 1965.
- Max Liebermann, Le Cavalier sur la plage, huile sur toile, 1904.
- René Magritte
- La Forêt, huile sur toile, 1926.
- La Vérité dans son bouquet de jasmin, dessin, 1955.
- À la recherche de l’absolu, huile sur toile, 1960.
- Auguste Mambour
- Portrait de Madame D., huile sur toile, 1924.
- Nu de fer, huile sur toile, 1933.
- La Guadeloupe, béton polychrome.
- Franz Marc, Chevaux au pâturage, tempera sur papier, 1910.
- Albert Marquet, Le Quai du Havre, 1934.
- Léon Navez, Femme à la colombe, huile sur toile.
- Jules Pascin, Le déjeuner, huile sur toile, 1923.
- Pierre Paulus,
- Le Mineur, huile sur toile, 1936.
- Au pays noir (Effet de neige), huile sur toile.
- Constant Permeke, Les Époux, huile sur toile, 1932.
- Pablo Picasso, La Famille Soler, huile sur toile, 1903.
- Maurice Pirenne, Les Pommes de terre, huile sur toile, 1937.
- Camille Pissarro, Le Louvre, printemps, huile sur toile, 1901.
- Serge Poliakoff
- Armand Rassenfosse
- Femme se lavant, huile sur bois, 1919.
- Femme au bonnet, huile sur toile.
- Félix Roulin, Aile d’Icare, sculpture en aluminium et bronze, 1985.
- Victor Rousseau
- Les Béatitudes, plâtre, 1905.
- Eugène Ysaÿe, buste en marbre blanc, 1916.
- Constantin Meunier, buste en bronze.
- Edgar Scauflaire, Le Pain de ménage, huile sur bois, 1949.
- Paul Sérusier, Bords de mer, 1914.
- Jakob Smits, Grande maternité rouge, huile sur toile, vers 1924.
- Rodolphe Strebelle, Nature morte, huile sur toile, 1949.
- Antoni Tàpies
- Raoul Ubac, Le Signe de la faux, estampe, 1979.
- Maurice Utrillo, Le moulin de la Galette, 1922.
- Kees van Dongen, La Violoniste, vers 1922.
- Suzanne Valadon, Nature morte aux fleurs et fruits, 1930.
- Victor Vasarely
- Claude Viallat
- Maurice de Vlaminck
- Rik Wouters
- Femme au bord du lit, huile sur toile, 1912.
- L’Homme au chapeau de paille, huile sur toile, 1913.
- Léon Wuidar, Passage étroit, huile sur toile, 1978.
-
Paysage avec pèlerins d’Emmaüs (Herri met de Bles, ca. 1525-50)
-
Portrait du bourgemestre Hubert du Château (Théodore-Edmond Plumier, ca. 1710-30)
-
Foire aux Invalides (Henri Evenepoel, 1897)
-
Le Cavalier sur la plage (Max Liebermann, 1904)
-
Femme au bord du lit (Rik Wouters, 1912)
Biens classés
Le musée comptait 18 biens classés au patrimoine mobilier de la Fédération Wallonie-Bruxelles.
Catégorie | Sous-catégorie | Nom du bien | Datation | Illustration |
---|---|---|---|---|
Beaux-Arts | Peinture | Ensemble des 9 peintures dit de « la vente de Lucerne de 1939 » :1. La maison bleue, Marc Chagall, 1920 Provient de la Kunsthalle de Mannheim (Allemagne) 2. La Mort et les Masques, James Ensor, 1897 3. Le sorcier d’Hiva-Oa ou Le Marquisien à la cape rouge, Paul Gauguin, 1902 4. Monte-Carlo, Oskar Kokoschka, 1925 5. Portrait de jeune fille, Marie Laurencin, 1924 6. Le cavalier sur la plage, Max Liebermann, 1904 7. Les chevaux bleus ou Chevaux au pâturage, Franz Marc, 1910 8. Le déjeuner, Jules Pascin, 1923 9. La famille Soler, Pablo Picasso, 1903 |
||
Beaux-Arts | Peinture | Promenade du dimanche au Bois de Boulogne de Henri Evenepoel | 1899 | |
Beaux-Arts | Peinture | Mariage mystique du bienheureux Herman-Joseph (hors encadrement), Jean-Guillaume Carlier | c. 1670–1675 | |
Beaux-Arts | Peinture | La forêt (hors encadrement), René Magritte | 1927 | |
Beaux-Arts | Peinture | Bonaparte, Premier Consul (hors encadrement), Jean-Auguste-Dominique Ingres | 1804 | |
Beaux-Arts | Peinture | Le Bassin du Commerce, Claude Monet | c. 1874 | |
Beaux-Arts | Peinture | L’homme de la Rue (hors encadrement), Paul Delvaux | 1940 | |
Beaux-arts | Peinture | Orphée aux enfers (hors encadrement), Gérard de Lairesse | 1662 | |
Beaux-Arts | Peinture | Ensemble de deux portraits (hors encadrement), Gérard Douffet | c. 1625–1630 | |
Beaux-Arts | Peinture | Femme au corset rouge (hors encadrement), Adrien de Witte | 1880 |
La Compagnie Royale des Francs Arquebusiers Visétois est née en 1579 de la volonté des visétois.
Les collections du musée de la Compagnie Royale des Francs Arquebusiers illustrent l’évolution de l’arme à feu depuis les arquebuses et les mousquets du 16e siècle jusqu’au fusil Comblain. Un imposant râtelier d’armes d’hast ne manquera pas d’attirer l’attention du visiteur. De nombreux objets retracent les activités et les traditions de la Compagnie fondée en 1579 pour défendre la ville. Une panoplie complète d’outils de sapeurs, des mannequins portant des uniformes caractéristiques de la gilde, des médailles commémoratives, des souvenirs de la Première Guerre Mondiale.
Musée des transports en commun de Wallonie
Le Musée des Transports en commun est un musée de Liège présentant de nombreux véhicules tels que d’anciens tramways, trolleybus et autobus. Il est ouvert au public du premier mars au 30 novembre. Le week-end et les jours fériés, le musée est accessible à partir de 14 heures.
L’arrêt de bus « Hôtel de Police » situé à proximité est desservi par les lignes 4, 26 et 31 du TEC Liège-Verviers. Un parking pour automobiles et des râteliers pour vélos sont à la disposition des visiteurs.
Histoire
Le musée a été fondé à l’initiative d’associations d’amateurs en 1985 pour sauver de la destruction d’anciens tramways, trolleybus et autobus. Le musée est en effet géré par l’asbl Musée des Transports en Commun du pays de Liège.
Il présente une quarantaine de véhicules entièrement restaurés sur une superficie de plus de 3 500 m2, depuis les véhicules à traction chevaline, jusqu’aux tramways électriques, trolleybus et autobus, utilisés de 1875 à nos jours. On notera la présence de 3 tramways en provenance du réseau d’Aix-la-Chapelle.
Le musée présente aussi un ensemble de plaques de destinations anciennes, une série de vitrines montrant l’ancien matériel de réseau (éléments d’uniformes, monnayeurs…) ainsi qu’une série de modèles réduits de tramways ayant circulé dans le pays de Liège.
-
Motrice 193 des Tramways Unifiés de Liège et extensions.
-
Motrice et remorque du tramway de Verviers.
-
Motrice des Tramways Est-Ouest de Liège et Extensions
-
Fourgonette Renault 4, véhicule de service de la Société des transports intercommunaux de Liège.
-
Ford TT des Autobus SADAR (1922).
-
Trolleybus bidirectionnel Railways économiques de Liège-Seraing et extensions (1938).
-
Mercedes O 3500 (1952) des Tramways unifiés de Liège et extensions et Leyland Olympic (carrosserie La Métallurgique, 1953) de la SNCV.
-
Van Hool AG280 (1981) Société des transports intercommunaux de Liège et Van Hool A508 (1991) d’Aix-la-Chapelle.
Musée du château fort de Logne
Découvrez l’histoire de ce site médiéval et admirez les incroyables objets de la vie quotidienne des seigneurs et des chevaliers du Moyen Âge au Musée du Château Fort de Logne !
Au pied du château, l’ancienne ferme la « Bouverie », bâtiment classé du 16ième siècle, accueille le musée du château qui évoque la période des chevaliers. Profitez de cette collection exceptionnelle issue des fouilles archéologiques qui ont mis à jour de nombreuses traces de la vie des mercenaires jusqu’à la destruction de la forteresse en 1521.
Des centaines d’objets, comme des écuelles en bois, pièces d’armement, étains, éléments de cuirs, cadran solaire portatif, vous racontent ainsi l’histoire des Lognards, de leurs grandes batailles jusqu’aux menus de tous les jours. Tous ces vestiges retrouvent leur signification grâce à la reconstitution d’une maison et de tombes mérovingiennes, d’une table et d’une cheminée médiévales, à la projection d’un film sur les fouilles du puits, mais aussi à la modélisation du Château Fort de Logne avant sa destruction.
Visiter ce musée, c’est se laisser emporter par la richesse de cette époque trop souvent méconnue ! Déjà fascinés par cette visite, petits et grands pourront encore visiter les ruines du château, ses murailles et ses souterrains ou s’émerveiller devant des spectacles de fauconneries qui se déroulent sur le site. Tous les ingrédients sont réunis pour faire de cette journée un moment inoubliable à vivre en famille !
Les visites du Château Fort et du Musée du Château étant complémentaires, un pass Château Fort de Logne + Musée du Château Fort vous est proposé.
Ces deux visites peuvent être réparties sur deux journées !
Des audioguides en 4 langues (FR – NL – ALL – GB) sont fournis gratuitement.
Une visite guidée est possible (FR – NL – GB) pour les groupes (min. 20 pers.) sur réservation.
Horaire
- Avril à juin : de 9 h à 17 h en semaine et de 14 h à 18 h 30 le week-end
- Juillet et août : de 10 h à 18 h 30 en semaine et de 13 h à 18 h 30 le week-end
- Septembre au 10 novembre : de 9 h à 17 h en semaine et de 14 h à 18 h 30 le week-end
- 11 novembre à mars : de 9 h à 17 h en semaine et fermé le week-end
Réservation obligatoire au 086/21 20 33 – infos@palogne.be
Minimum 20 personnes
- Langues de visite :
- Français
- Allemand
- Anglais
- Néerlandais
- Visites pour groupes :
- Visites groupes
- Visites guidées pour groupes sur demande
- Équipements/Services :
- Vestiaire
- WC
- Parking
- Parking Autocars
- Cafétéria / Restaurant
- Boutique
- Personnes à mobilité réduite :
- PMR (Autodéclaré)
Tarifs | Min | Max |
---|---|---|
Tarif adulte | 6.50€ | 9.50€ |
Tarif enfant | 5.00€ | 7.50€ |
Forfait groupe | 18.00€ | 31.00€ |
- Château Fort + Musée : 6,50 € (ad.) / 5,00 € (enf. / < 14 ans) / 18 € (prix famille / 2ad. + 2 à 3 enfants)
- Château Fort + Musée + fauconnerie : 9,50 € (ad.) / 7,50 € (enf. / < 14 ans) / 31 € (prix famille / 2ad. + 2 à 3 enfants)
- Jeu de l’été : + 1 € / personne à la formule choisie
L’entrée est gratuite pour les enfants de moins de 6 ans.
L’entrée du Musée est gratuite le 1er dimanche du mois.
1 Rue de la Bouverie
- Langues parlées :
Le Musée du château fort de Logne est situé au sein de la ferme de la Bouverie dans le village de Vieuxville faisant partie de la commune de Ferrières (Province de Liège– Belgique).
Description
En réalité, ce musée expose les découvertes réalisées sur deux sites bien distincts du village de Vieuxville : le château fort de Logne et le cimetière mérovingien de Vieuxville.
- Le rez-de-chaussée présente les objets découverts sur le site du château fort de Logne situé à un kilomètre du musée. Et plus particulièrement, le résultat des fouilles réalisées dans le puits du château fort. Ce puits, entièrement comblé depuis plus de 480 ans, d’une profondeur de 56 mètres et de 2 mètres 50 de diamètre, a été systématiquement déblayé entre 1990 et 2003. Les restes d’une grande machine de levage en bois, des bols, des écuelles, des armes toujours munies de leurs poignées, un cadran solaire et beaucoup d’autres objets ont pris place dans les vitrines du musée. Un petit film explique la chronologie des fouilles de ce puits.
- Au premier étage, se trouvent de nombreux objets trouvés dans les 190 tombes du cimetière mérovingien de Vieuxville. Il s’agit principalement d’armes, de bijoux, de céramiques et surtout de verreries datant du ve siècle au viie siècle. Les reconstitutions de plusieurs tombes et d’une maison du vie siècle sont également visibles.
Visite
Le musée est ouvert du 1er avril au 11 novembre suivant les horaires en vigueur.
Description
Découvrez la prestigieuse histoire du Circuit de Spa-Francorchamps et les nombreux véhicules exposés
Blotti dans un écrin de verdure entre Stavelot, Malmedy et Spa, théâtre de tant d’exploits automobiles et motocyclistes, le circuit de Spa-Francorchamps est toujours considéré par de nombreux pilotes comme « le plus beau circuit du monde »
Dans les superbes caves voûtées de l’abbaye, le musée retrace la prestigieuse histoire du circuit. Des documents visuels inédits, des panneaux didactiques et une présentation sans cesse renouvelée de véhicules d’exception retracent la passion de la compétition, des pionniers à nos jours : Ferrari, March, Chevron, Porche, Cooper, …
La Formule 1, mais aussi les épopées des 24 heures motos et voitures, prennent ici une nouvelle dimension. Les « Demoiselles de Herstal » évoquent avec nostalgie les heures de gloire des industries liégeoises : FN, Gillet et Saroléa.
Une grande maquette et les consoles Playstation 4 rendent le circuit plus concret pour les amateurs.
Musée du jouet de Ferrières
Historique
Ce musée est ouvert depuis 1984 dans les anciens locaux de l’école des sœurs. Il a été principalement constitué par la collection de jouets anciens et insolites qu’un couple de Ferrusiens avaient patiemment rassemblés.
Situation
Le musée se trouve au centre de Ferrières à deux pas de la place de Chablis.
Description
Le musée présente plus de 1 000 jouets anciens choisis dans ses collections riches de plus de 8500 pièces et répartis dans 5 salles :
- Salle 1 : les jouets de fabrication belge
- Salle 2 : exposition bisannuelle :
- en 2013 et 2014, le thème est « Le cheval jouet remonte le temps ».
- en 2015 et 2016 : « Play & Mobiles ».
- en 2017 et 2018 : « En avant, marche! ».
- en 2019, 2020 et 2021 : « Tous en piste! ».
- Salle 3 : les jouets d’ici et d’ailleurs (France, Allemagne, États-Unis,…) et kiosque à expositions temporaires.
- Salle 4 : salle de jeux où les jeunes visiteurs peuvent jouer avec de véritables jouets anciens.
- Salle 5 : boutique du musée (jouets actuels pour tout âge, jeux d’occasion, documentation et souvenirs).
La plupart de ces jouets anciens datent de la fin du xixe siècle à 1950.
Il s’agit entre autres de jouets en bois, jouets artisanaux, jouets musicaux, jouets religieux, jouets mécaniques, jeux de société, trains, véhicules divers, poupées dont une à trois visages, maisons de poupées, ours en peluche, cuisinières, ustensiles de ménage, tirelires ou encore un manège musical.
Outre son rôle patrimonial et muséal, le Musée du Jouet de Ferrières a la volonté pédagogique d’accompagner les acteurs de l’éducation dans leur leçons et activités : visites guidées gratuites pour les écoles, location de valises pédagogiques aux enseignants (jouets anciens et dossiers pédagogiques), animations diverses (jeu de l’oie géant, jeu de village, jeux de table).
Nouveau en 2021 : Service de location de jeux anciens (1940-1980).
« De la poussière d’un grenier ou au fond d’un placard, les jouets qui surgissent, usés, brisés, détraqués ou miraculeusement préservés, nous fascinent. »
Le musée du terroir fut inauguré en 1999. Etabli dans une ancienne maréchalerie de 1638 au centre du village de Moresnet, il s’offre à la découverte de l’histoire, des activités d’antan ainsi que des divers aspects de la vie culturelle et sociale de Moresnet et de sa région.
Une exposition permanente traite de l’histoire (mouvementée) du viaduc ferroviaire depuis sa construction en 1914, en passant par ses destructions successives pendant la guerre 40-45, jusqu’à sa rénovation complète achevée en 2004.
Deux autres petites salles hébergent à l’occasion des expositions thématiques (par exemple sur les « vieux métiers » : menuisier, sabotier, forgeron, cordonnier et boucher).
Le musée en plein air du Sart Tilman est un musée de l’université de Liège. Fondé en 1977, il abrite une collection d’une centaine d’œuvres monumentales de plein air (sculptures et intégrations à l’architecture) sur les 700 hectares du domaine de l’université de Liège au Sart Tilman. Le musée en plein air du Sart Tilman est cogéré par l’université de Liège et la Communauté française de Belgique.
Histoire
L’origine du musée remonte au transfert de l’université de Liège en périphérie urbaine, sur la colline du Sart Tilman à la fin des années 1960. Les responsables académiques (emmenés par le recteur Marcel Dubuisson) et leurs architectes (Claude Strebelle, André Jacqmain, Pierre Humblet, Charles Vandenhove) confient dès les premières constructions à quelques artistes (Pierre Culot fut le premier en 1967) le soin d’établir des liens harmonieux entre les nouveaux bâtiments, l’environnement naturel et l’activité humaine qui s’y installe. L’implantation d’œuvres d’art dans le domaine de l’université s’inscrit dans une perspective plus générale : concilier l’expansion immobilière avec la préservation de la forêt et l’ouverture au public.
En 2017, à l’occasion du quarantième anniversaire du musée, l’oeuvre La mort de l’automobile de Fernand Flausch est dotée d’une fresque éphémère et un nouveau catalogue est édité1.
Collections
Centrées sur la sculpture et la peinture monumentales, les collections du musée en Plein Air du Sart Tilman illustrent, pour l’essentiel, la création contemporaine en Belgique francophone, représentée à la fois par des valeurs sûres (Eugène Dodeigne, George Grard, Pierre Caille, Serge Vandercam, Félix Roulin, Pierre Alechinsky, Léon Wuidar…). Le musée en Plein Air constitue aussi un terrain d’expérimentation pour des artistes plus jeunes, comme le montre la présence d’œuvres de Patrick Corillon, Gérald Dederen, Daniel Dutrieux, Jean-Pierre Husquinet, et Émile Desmedt. Avec les œuvres conservées au Centre hospitalier universitaire de Liège, la collection acquiert une dimension internationale : à la demande de l’architecte Charles Vandenhove, des créateurs comme Sol LeWitt, Niele Toroni, Claude Viallat, Jacques Charlier ou Daniel Buren sont intervenus dans les locaux de l’hôpital.
Artistes représentés dans la collection du musée en plein air
- Pierre Alechinsky
- Francis André
- Mady Andrien
- Élodie Antoine
- Olivier Bovy
- Daniel Buren
- Pierre Caille
- Jacques Charlier
- Georges Collignon
- Pierre Cordier
- Patrick Corillon
- Pierre Culot
- Michaël Dans
- Gérald Dederen
- Jo Delahaut
- Messieurs Delmotte
- Paul De Gobert
- Émile Desmedt
- Eugène Dodeigne
- Peter Downsbrough
- Daniel Dutrieux
- Ian Hamilton Finlay
- Fernand Flausch
- Florence Fréson
- Jean Glibert
- Paul Gonze
- George Grard
- Marie-Paule Haar
- Joseph Henrion
- Jean-Pierre Husquinet
- Idel Ianchelevici
- Nic Joosen
- Marin Kasimir
- Nicolas Kozakis
- Jean-Paul Laenen
- Charles Leplae
- Sol LeWitt
- Claire Mambourg
- Xavier Mary
- Jean-Pierre Ransonnet
- Lambert Rocour
- Félix Roulin
- Luis Salazar
- Michel Smolders
- Émile Souply
- Olivier Strebelle
- Tapta
- Niele Toroni
- Clémence Van Lunen
- Serge Vandercam
- Claude Viallat
- Antoine de Vinck
- Thomas Vinçotte
- Jean Willame
- André Willequet
- Rik Wouters
- Léon Wuidar
- Freddy Wybaux
Manifestations et événements
Le Musée en plein air organise régulièrement des manifestations et événements liés à l’art contemporain, à la sculpture et à l’intégration des œuvres d’art dans l’espace public.
- Prix de la jeune sculpture de la Communauté française de Belgique, en 1991, 1994, 1997, 2002, 2005, 2008, 2011, 2014, 2017.
- Prix Triennal Ianchelevici, en 1997, 2000, 2007, 2010, 2014.
- Cycle « Artistes à l’hôpital » : Djos Janssens (2012), Jeanne Susplugas (2014), Patrick Corillon (2015), Sophie Langohr (2016)
Objets témoignant de l’activité industrieuse des artisans romains (couteaux, maillets, bijoux, …) retrouvés sur des sites gallo-romains à Berneau.
Ce musée est dédié à Albert Thys, ce dalhemois né en 1849. Attaché à la maison militaire du roi Léopold II, il devient adjoint au secrétariat de l’Association Internationale Africaine. A partir de 1885, il projette la construction d’une ligne ferroviaire au Congo pour relier la côte ouest à Léopoldville et en dirige ensuite la construction. En 1899, Thys fonde la Banque d’Outremer pour promouvoir l’installation d’entreprises à l’étranger, surtout en Afrique. Dalhem et Thysville/Mbanza-Nungu sont en partenariat depuis 2005.
Le musée Grétry est un musée de Liège consacré au compositeur André Ernest Modeste Grétry.
Situation
Ce musée, situé au no 34 de la rue des Récollets (en Outremeuse), est inauguré solennellement en présence du roi Albert Ier et de la reine Élisabeth le 13 juillet 1913. Il est constitué d’un petit immeuble de style liégeois Louis XV agrémenté d’une annexe de même style. Cette demeure est la maison natale du compositeur André Ernest Modeste Grétry dont la statue trône en face de l’Opéra royal de Wallonie. L’immeuble fut la propriété d’une famille liégeoise, les Dubois-Desoer, jusqu’en 1859. À cette date, la famille décida d’en faire don à la ville de Liège.
La maison est alors restaurée afin de la restituer telle qu’elle existait en 1824 et effacer ainsi les transformations dues aux locataires successifs. L’immeuble abrite la collection Grétry rassemblée par Jean-Théodore Radoux, directeur du conservatoire royal de Liège.
Collections
Les multiples événements qui constituent la vie de Grétry sont évoqués à travers les collections du musée. Celles-ci sont réparties dans les différentes pièces de la maison qui ont gardé, chacune, leur vocation originelle. Partout, une iconographie présente Grétry à tous les âges et sous tous les aspects (cent vingt-cinq effigies dont quelques-unes rarissimes se répartissant en peintures, dessins, bustes, statuettes, médaillons, miniatures…). Plusieurs instruments de musique d’époque sont également présentés (piano-forte, piano « muet » de travail, violons, serpent, pochette « liégeoise »…). Le deuxième étage renferme une riche bibliothèque : partitions et livres de Grétry, musicien et penseur. Dans les vitrines alentour, des lettres autographes voisinent avec des ouvrages critiques ou biographiques relatifs à Grétry. Des expositions, concerts et conférences y sont régulièrement organisés.
Rénovation
De 2011 au 9 mars 2013, le musée est fermé au public en vue de profondes rénovations (toit, annexe, plancher, châssis, électricité et rénovation des collections dont le piano de Gretry)
Le Musée présente une trentaine de voitures anciennes toutes marques. Un stand réservé aux voitures Impéria et Vanguard prend une place importante avec 12 véhicules construits à Nessonvaux. La plus ancienne voiture Impéria exposée date de 1927 et possède le fameux moteur sans soupape (moteur qui a fait la renommée de la marque). Une Vanguard de 1951 est le témoin de cette période importante pour Nessonvaux. Plusieurs motos Adler sont exposées ainsi qu’une douzaine de motos toutes marques confondues. Lors de la balade de Fraipont (n°5), possibilité de faire une extension pour visiter ce Musée.
Bus 31 arrêt Pont de Fraipont.
A proximité de la gare SNCB de Fraipont (ligne Liège-Verviers).
Poussettes accetptées
ouvert du lundi au vendredi toute l’année de 14h à 17h
- Langues de visite :
- Français
- Réception de groupes :
- Groupes acceptés
- Visites pour groupes :
- Visites groupes
- Visites guidées pour groupes sur demande
- Équipements/Services :
- Parking
- Cafétéria / Restaurant
- Accès PMR :
- PMR (Autodéclaré)
Musée Postes restantes
Le musée Postes restantes est un musée belge consacré à l’histoire de la poste et de l’écriture. Situé à Hermalle-sous-Huy, le musée fut créé par une association sans but lucratif et géré par une petite équipe de bénévoles.
Genèse
Philatéliste dès l’âge de sept ans, l’Amaytois Armand Henrot (1926-2005) voue sa vie entière à la philatélie et à la Poste, étudiant non seulement les timbres-poste belges, français et luxembourgeois, mais aussi les marques postales figurant sur le courrier émis dans sa région natale, et collectionnant dans la dernière partie de sa vie des objets postaux.
À l’âge de 77 ans, il décide d’offrir sa collection d’objets de poste à l’asbl qui gère le Musée de la Gourmandise car le conservateur de celui-ci, Charles-Xavier Ménage, l’a fort aidé dans ses recherches.
Un musée nait donc en 2004, dans le site historique et touristique de la Ferme castrale de Hermalle-sous-Huy où se trouvent déjà les Bibliothèque et musée de la Gourmandise. Son nom, Postes restantes, fait allusion au service « Poste restante » et au fait que la collection présente des objets restants de l’ancienne poste belge, les collections du Musée postal de Bruxelles ayant été dispersées un an plus tôt.
Collections
La collection d’A. Henrot est constituée de couvre-chefs de facteurs de différents pays, d’uniformes de facteurs et factrices, de cannes, sacoches, claquoirs, machines diverses, affiches postales (modernes).
Le musée développe peu à peu sa collection avec des cornets, enseignes postales, cachets, matériel de bureau de poste, intégrant également des objets contemporains dans l’optique de la conservation d’un patrimoine « à risque » – car la privatisation et la modernisation de la poste belge induisent la réduction radicale du nombre de bureaux de poste et la mise à la casse du matériel devenu superflu.
À ces objets s’ajoutent, dès la naissance du musée, ceux de l’écriture, rassemblés par une collectionneuse belge – l’idée de base étant que sans écriture, il n’y aurait pas eu de message ni par conséquent de poste – : Style, calame, plumes, porte-plumes et essuie-plumes, taille-plumes et taille-crayons, porte-mines, stylos, encriers, machines à écrire, à sténographier, etc. et aussi calligraphies du xviie au xixe siècle.
Visites guidées, bibliothèque et animations
Les guides privilégient le côté anecdotique de l’histoire de la poste et de l’écriture, ce qui rend la visite particulièrement attrayante. Mais l’aspect scientifique n’en est pas négligé pour autant et les recherches d’ouvrages relatifs à la poste ont permis la création d’un fonds géré par le conservateur de la Bibliothèque de la Gourmandise. Ce fonds est accessible sur demande écrite.
À la demande, pour les écoles et les groupes, le musée organise des animations en écriture et/ou art postal.
Histoire de la poste et de l’écriture
Sur le site internet de la Ferme castrale, dans les pages consacrées au Musée Postes restantes, une « Petite histoire de la poste et de l’écriture » est développée de deux en deux mois.
Expositions temporaires et prêts
Le musée présente une exposition thématique temporaire chaque année et prête des objets et documents à d’autres institutions culturelles.
Découvrez Visé et la Basse-Meuse au travers de tous ses patrimoines : archéologie, architecture, histoire, vie quotidienne, guerres et célébrités.
Il s’agit d’un ancien couvent de style Renaissance mosane reconstruit après 1918.
Différentes thématiques sont abordées :
- Archéologie : préhistoire, époques gallo-romaine et mérovingienne, époque moderne
- Histoire : ville médiévale, châteaux, architecture, dynastie, guerres du 20e siècle, objets militaires
- Folklore : gildes de Visé, anciens métiers, oies, les artistes locaux
Des projections audio-visuelles sont disponibles sur Visé sur demande, ainsi qu’un circuit en car accompagné d’une vidéo sur le 17e siècle, la Première Guerre Mondiale, le patrimoine rural et les découvertes archéologiques.
Possibilité d’effectuer un parcours mémoriel 14-18 en ville et au musée
Durée : 1h30
Ouvert du mercredi au vendredi de 14h à 16h
Portes ouvertes chaque premier dimanche des mois de février à décembre (14h à 17h)
Les expositions présentées à la Chapelle des Sépulcrines sont accessibles de 14h à 17h
Durée : 30 à 90 min
- Langues de visite :
- Français
- Néerlandais
- Réception de groupes :
- Groupes acceptés
- Nombre de personnes minimum 10
- Nombre de personnes maximum 30
- Visites pour groupes :
- Visites groupes
- Visites guidées pour groupes sur demande
- Équipements/Services :
- Parking
Tchantchès, parfois écrit Tchantchèt, est un personnage issu du folklore liégeois représenté par une marionnette.
Origine folklorique de la marionnette liégeoise
Au début du xixe siècle, on attribua souvent de manière erronée l’origine de la marionnette liégeoise à un Sicilien (en réalité Toscan) nommé Conti qui établit en Outremeuse un théâtre de marionnettes de type sicilien2 ou marionnettes à tringle unique en 1854. Cette fausse paternité vit le jour après la guerre 40 donnant vérité à un roman de Dieudonné Salme (wa) : « Li Houlot » car nul ne sait réellement d’où proviennent ces marionnettes. Ce qui est certain c’est que d’après d’autres écrits on retrouve des traces des marionnettes liégeoises avant l’arrivée de ce fameux Conti. Certains journalistes, ayant enquêté sur le sujet tels qu’Alexis Deitz ou Auguste Hock, parlent d’un premier théâtre sédentaire avec ce type de marionnettes en 1826 dans le quartier d’Outremeuse.
Dans ces théâtres, on jouait tous les écrits populaires du xixe siècle. En particulier les romans de chevalerie de la « collection Bleue » des éditions Larousse, mettant le plus souvent en prose, les chansons de geste du Moyen Âge liées au preu Charlemagne. Dans les entre-scènes intervenait un personnage que l’on avait nommé Tchantchès. Le public liégeois, surtout dans les milieux ouvriers, réclama à corps et à cris tant et si bien que de l’entre-scène il entra dans les scènes et devint contemporain de Charlemagne. Et comme à l’époque certains romantiques voulaient absolument faire naître Charlemagne en région liégeoise, Tchantchès n’eut vraiment pas à se déplacer beaucoup pour rencontrer le grand personnage.
Origine du nom
D’après Maurice Piron entre autres, linguistiquement, Tchantchès viendrait de « petit Jean » en flamand (Jantches) prononcé à la wallonne (D’jan tchès).
De nombreuses orthographes de son nom (Chanchet, Tchantchet, Jantches, Jeanches…) se retrouvent, notamment dans des registres de mines ou dans des journaux populaires d’époque ; et pour cause, le wallon s’écrivait comme il se prononçait, sans aucune orthographe, jusque dans les années 1950.
Ce n’est qu’avec Jean Haust qui fixe l’orthographe wallonne que Tchantchès s’écrira avec « ès » final, orthographe apposée sur le monument de Joseph Zommers érigé en 1937 en Outremeuse, au détriment du « èt » plus populaire.
C’est à cette même époque que les politiciens liégeois s’occupant de la culture dans la fin des années 1950 décideront très officiellement que la signification de Tchantchès viendrait d’une altération enfantine de « François » en bon wallon, bien que dans la littérature liégeoise François se traduise par Françwès.
Le personnage
Le personnage ainsi appelé est une figure folklorique et emblématique de Liège; en particulier du quartier d’Outremeuse3. C’est à l’origine une marionnette à tringle représentant le public venant au théâtre de marionnette. Dans les années 1920, à la suite de la disparition des théâtres « bourgeois » (destinés aux classes sociales les plus riches qui ferment leurs portes, car leurs clients ont de nouvelles activités), il ne reste plus que les théâtres ouvriers. Le costume de Tchantchès se fixe : le pantalon à carreau noir et blanc, le sarrau bleu, le foulard rouge à pois blancs, la casquette noire. C’est le costume typique des ouvriers de la fin du xixe début xxe siècle dans le nord de l’Europe.
Tchantchès arbore également le nez rouge d’amateur de peket, le genièvre.
Réellement les premières traces de l’apparition de ce personnage remontent vers 1860 dans le théâtre de Léopold Leloup dans la rue Roture. Dans ce théâtre venaient de nombreux étudiants en médecine… C’est afin de les contenter que ce petit personnage intermède de second rang occupera finalement le devant de la scène.
Question caractère, il incarne l’esprit frondeur des Liégeois qui, à l’époque de sa création (milieu du xixe siècle), venaient de bouter les Hollandais dehors peu après qu’ils eurent fait de même avec les princes-évêques : il n’est pas impressionné par les titres et les couronnes, il est courageux et déterminé, assoiffé de liberté mais aussi sensible à la gloriole. À cet archétype du bonhomme liégeois il fallait associer une bonne femme liégeoise, ce fut fait avec Nanesse, la femme de Tchantchès. À la maison c’est elle qui porte la culotte, son révolutionnaire de mari n’a qu’à bien se tenir car sa poêle à frire ne sert pas qu’à faire des bouquettes. Ne serait-ce pas une manière de souligner avec ironie le décret d’Albert de Cuyck qui marquerait le début des libertés individuelles à Liège : « bonhomme en sa maison est le roi ».
Tchantchès en bande dessinée
Le personnage de Tchantchès a fait l’objet de deux adaptations en bande dessinée.
La première fois en juillet 1940 par Al Peclers, sous la forme d’un strip quotidien dans les pages du journal La légia. Tchantchès y vivra 3 histoires (Les aventures de Tchantchès, Tchantchès au Far-West et Tchantchès et les conspirateurs) qui seront peu après éditées en album, par les éditions Gordinne.
Pour la seconde adaptation datant de 1988, les éditions Khani ont publié un premier album Tchantchès, contenant plusieurs courtes histoires, dessinées par François Walthéry. Un second album : Tchantchès gamin des rues, a été publié en 1995 par les éditions Noir Dessin Production.
Albums
- Tchantchès, ses 3 premières aventures, Noir Dessin Production, 2007
Scénario et dessin : Al Peclers - Tchantchès, Khani Éditions, 1988
Scénario : Michel Dusart, Jean Jour – Dessin : Francis, Laudec, François Walthéry – Couleurs : Vittorio Leonardo - Tchantchès, gamin des rues, Noir Dessin Production, 1995
Scénario : Michel Dusart, Jean Jour – Dessin : Didier Casten, François Walthéry
Représentations
- Petit Avion situé sur la place Saint-Lambert du centre-ville de Liège4
- Le monument Tchantchès situé rue Pont-Saint-Nicolas, au croisement des rues Puits-en-Sock et Surlet dans le quartier d’Outremeuse à Liège.
Honneurs