Témoin majeur de l’architecture du XIXe siècle, la Salle Philharmonique de Liège est le siège
Le Saz Club est un lieu d’échanges artistiques, de concerts, de théâtre, d’expositions, de workshop
L’association a pour but de promouvoir les arts plastiques et la culture, de manière générale, et les rendre accessible à tous.
Dalhem (en wallon Dålem) est une commune francophone de Belgique située en Région wallonne dans la province de Liège, ainsi qu’une localité où siège son administration. Elles se trouvent plus précisément dans la zone géographique du Pays de Herve, en Basse-Meuse.
Géographie
La commune de Dalhem est composée de 8 villages : Berneau, Bombaye, Dalhem, Feneur, Mortroux, Neufchâteau, Saint-André et Warsage.
№ | Localités | Superficie | Nombre d’habitants (2005) |
---|---|---|---|
I | Dalhem | 2,25 km2 | 1 308 |
II | Berneau | 3,19 km2 | 694 |
III | Bombaye | 5,30 km2 | 635 |
IV | Feneur | 1,38 km2 | 482 |
V | Mortroux | 3,16 km2 | 553 |
VI | Neufchâteau | 8,80 km2 | 854 |
VII | Saint-André | 3,64 km2 | 448 |
VIII | Warsage | 8,34 km2 | 1 419 |
Histoire
La localité est fondée en 1080 au confluent de la Berwinne et du Bolland. La « vieille ville » comprend divers monuments et habitations : ruines médiévales du château, maisons construites du xvie jusqu’au xixe siècle. Le site a été classé en 1978.
Sous l’Ancien Régime, la localité était le centre du Comté de Dalhem, sous contrôle du Duché du Brabant depuis 1239. Le Comté était contigu du Duché du Limbourg, appartenant également au Brabant. Le Duché de Limbourg et le Comté de Dalhem étaient dénommés alors le Pays d’Outremeuse.
Le territoire verra ses frontières à diverses reprises modifiées, à la suite des Guerres de religion du xvie siècle et du xviie siècle qui se manifestèrent surtout par la Guerre de Quatre-Vingts Ans dans ces contrées. Le territoire dalhemois sera en proie aux luttes entre calvinistes et catholiques. Le Comté passera ainsi entre les mains des Espagnols, des Provinces-Unies et des Autrichiens durant les temps modernes. Il est à noter qu’une minorité protestante persistera à Dalhem jusqu’au début du xixe siècle comme témoignage de ces périodes de troubles.
Après le Congrès de Vienne de 1814-1815 qui voulait mettre un terme à l’erreur révolutionnaire et napoléonienne, Dalhem sera rattachée au Royaume des Pays-Bas de Guillaume Ier. En effet, les Autrichiens ne revendiquèrent pas leur droit sur ces terres estimant celles-ci trop éloignées malgré la volonté du diplomate Metternich de rétablir l’Europe de l’Ancien Régime. Enfin, la Cité des Comtes passa sous l’égide de Bruxelles lorsqu’en 1830 éclata la Révolution belge.
Le Fort d’Aubin-Neufchâteau, ouvrage de la ceinture fortifiée de Liège en 1940, se trouve sur le territoire de la commune et rappelle que Dalhem a elle aussi payé son tribut de sang lors des guerres du début du xxe siècle.
En 1977, l’actuelle commune de Dalhem est créée, regroupant autour de Dalhem, sept villages environnants. Il était initialement prévu de fusionner ces huit villages avec la ville de Visé et de créer ainsi une ville de taille moyenne entre Liège et Maastricht, ce qui ne put se faire à cause du refus de plusieurs communes rurales de la région dalhemoise de se réunir avec la cité mosane.
Étymologie
Dalhem est un nom d’origine germanique, qui signifie habitation de la vallée. Il existe d’ailleurs des localités dénommée Dalheim dans les proches régions du Luxembourg et de l’Eifel, en Allemagne. Un des quartiers du sud-ouest Berlin, abritant notamment le musée d’ethnologie de la ville, porte également le nom de Dahlem. L’orthographe du village de « Dalhem » n’a pas été figée dès le début. Une carte géographique de l’époque napoléonienne indique d’ailleurs l’orthographe « Dalemm ».
Le village a aussi été nommé en néerlandais ‘s-Gravendal. Ce qui signifie littéralement Vallée du Comte. Ce nom est à mettre en parallèle avec Fouron-le-Comte (‘s-Gravenvoeren en néerlandais), autre entité faisant partie de l’ancien Comté de Dalhem et qui fut en son temps le lieu où le seigneur rendait la justice. Cette dénomination est désormais inemployée.
Démographie
La commune compte au 1er décembre 2019, 7 525 habitants, 3 714 hommes et 3 811 femmes1, pour une superficie de 36,06 km2, soit une densité de 208,68 habitants au km2.
Le graphique suivant reprend sa population résidente au 1er janvier de chaque année2.
Les chiffres des années 1846, 1900 et 1947 tiennent compte des chiffres des anciennes communes fusionnées.
- Source : DGS – Remarque: 1806 jusqu’à 1970=recensement; depuis 1971=nombre d’habitants chaque 1er janvier3
Personnalités
- Marie Gillain, actrice, domiciliée à Fêchereux (Neufchâteau) jusqu’en 1999.
- Albert Thys, figure du colonialisme belge au Congo et fondateur de Thysville (actuellement Mbanza-Ngungu en République démocratique du Congo).
- Odilon-Jean Périer, poète. Petit-fils du général Thys et inhumé à ses côtés à Dalhem.
- Henry Le Bœuf, mécène de Dalhem qui donna son nom à la grande salle de concert du Palais des beaux-arts de Bruxelles.
- Paul Henry, né à Bombaye le 30 juillet 1936, joueur professionnel de football à Saint-Trond en D1 belge.
- Francis Rion, ancien arbitre international de football (Coupe du Monde 1978).
Patrimoine
- Église Saint-Pancrace (tour de 1714, nef et chœur de 1829-1830).
- Ruines du château fort des Comtes de Dalhem.
- Anciens remparts.
- Poterne du Wichet de la Rose datant de 1520.
- Ancien hôtel de ville construit en 1665 par le régime des Provinces-Unies.
- Château [archive] du bourgmestre Henri Francotte (de) (1912), anciennement appelé Maison de la Charité, construit dans un style néo-mosan.
- Tunnel vicinal sur la ligne Liège-Fourons construit en 1904, le plus long de ce type en Belgique (135 m).
- Conciergerie du Château Albert Thys.
- Ensembles architecturaux remaniés par Henry Le Bœuf au xixe siècle dont une gentilhommière qui surplombe la vallée du Bolland.
Vie politique
Législature 2006-2012
Depuis les élections communales du 8 octobre 2006, le collège échevinal (MR + PS) est établi comme suit :
- Bourgmestre : Jean-Claude Dewez (MR) Compétences : Police, état civil, cultes, finances, personnel et cimetières.
- 1er échevin : Marie-Catherine Van Michel dit Valet-Janssen (PS) Compétences : Enseignement, jeunesse, petite enfance.
- 2e échevin : Grégoire Dobbelstein (MR) Compétences : Travaux, agriculture, urbanisme, environnement, coopération.
- 3e échevin : Jean-Pierre Teheux (PS) Compétences : Sports et tourisme.
- 4e échevin : Arianne Polmans (MR) Compétences : Culture, affaires sociales, patrimoine, loisirs, classes moyennes, maisons des jeunes.
L’opposition compte 8 sièges sur 17 et est composée des groupes politiques Cartel2006 et Renouveau Communal.
Législature 2012-2018
Bourgmestre : Arnaud Dewez (MR) Compétences : Police – Cultes – État civil – Communication – Personnel – Finances – Information – Site Internet – Informatique – Classes moyennes – Sécurité des personnes et des biens.
1er échevine : Marie-Catherine Janssen (PS) Compétences : Tourisme – Culture – Affaires sociales – Patrimoine – Logement – Commerce – Bâtiments communaux – Aînés – Loisirs.
2e échevine : Ariane Polmans (MR) Compétences : Enseignement – Petite enfance – Jeunesse – Bibliothèques – Artisans.
3e échevin : Léon Gijsens (MR) Compétences : Urbanisme – Agriculture – Cadre de vie – Environnement – Sports – Mobilité – Énergie – Distribution d’eau – Cours d’eau.
4e échevine : Josette Bolland (PS) Compétences : Travaux – Cimetières – Sécurité routière.
Président du CPAS: René Michiels
Législature 2018-20244
Bourgmestre : Arnaud Dewez (Maïeur-apparenté MR)
1er échevine : Ariane Polmans (Maïeur- apparenté MR)
2e échevin : Michel Voncken (Maïeur- non apparenté)
3e échevin : Fabian Vaessen (Maïeur- apparenté MR)
4e échevine : Daniela Crema-Wagmans (Maïeur- apparenté Cdh)
Président du CPAS: Léon Gijsens (Maïeur- apparenté MR)
Événements et folklore
Dalhem est renommée dans sa région pour son esprit festif. De nombreux événements sont ainsi organisés tout au long de l’année: des brocantes, des festivités villageoises, des soirées, des marches, des représentations théâtrales, des expositions, des cramignons…
Le village est également reconnu pour son opposition séculaire entre « Bleus » et « Rouges ». Ces deux sociétés fondées au xixe siècle animent le village par de nombreux événements dont la fête du village et la fête de leur société (Fête de la Saint-Louis pour les Rouges, Fête du Tunnel pour les Bleus).
La Royale Jeunesse Saint-Servais (la Jeunesse des Bleus) fut fondée en 1858. La Royale Jeunesse « les Enfants belges » (la Jeunesse des Rouges) est au départ une dissidence des Bleus ayant pour cause une sombre dispute concernant l’acquisition d’un orgue par le curé de la paroisse à la fin du xixe. De l’après-guerre jusque la fusion des communes de 1977, ces deux associations étaient également des partis politiques locaux.
Cette dichotomie (même si elle s’atténue progressivement) au sein de la population dalhemoise a favorisé une pilarisation du village: clubs de football distincts, salles des fêtes distinctes, quartiers de résidence distincts, cafés distincts, manifestations de violence lors de certaines activités (notamment lors de la fête du village), etc.
En 1986 et jusque 2006, avait lieu la feria « Bandas » pendant 3 jours le Vieux Dalhem reprenait vie. Les bandas sont des orchestres de musique de fête, des fanfares aux couleurs vives. Cette manifestation a fait bouger des dizaines de milliers de personnes de tout âge de la région, et recevaient des centaines de musiciens venant de partout (France, Pays-Bas mais aussi les Dom Tom, et bien d’autres). Le refus par l’administration de reconnaître la présence de nombreux bénévoles a causé une interruption, mais la feria a repris depuis 2013 et récupéré son lustre.
Héraldique
La commune possède un blason, créé en 1977 lors de la fusion des communes ; le château symbolise la vieille ville de Dalhem et est inspiré par l’ancien sceau de la commune et son ancienne puissance comtale. Les 8 épis représentent tant les 8 villages qui composent l’actuelle commune qui l’agriculture qui caractérise la région5.
Blasonnement : D’azur à un château ouvert ajouré et maçonné du champ à trois tours crénelées, celle du milieu plus haute que les deux autres, et d’où hissent latéralement 2 bannières chargées d’un lion, accosté de huit épis du même, rangés en pal quatre et quatre, ceux à dextre posés en bande, ceux à senestre posés en barre, le tout d’or.
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L’ASBL Société Astronomique de Liège (S.A.L.) est ouverte à toutes les personnes intéressées par le ciel étoilé, dans la pratique ou la théorie.
Mouvement féministe et laïque qui milite et porte des revendications politiques pour une société plus égalitaire. http://www.soralia.be
Actuellement au nombre de 140, les œuvres (peintures, installations, sculptures, gravures, dessins, vidéos, …) sont acquises grâce à des sculptures interactives placées dans l’espace public. A Liège, la SPAC (Sculpture Publique d’Aide Culturelle) est implantée en Féronstrée au pied de l’Echevinat de la Culture. Cette dernière, inactive depuis août 2021 à cause des travaux du tram, dispose du concept suivant : Quand un passant insère une pièce d’un euro dans la borne interactive connexe à la sculpture, il déclenche un flamme au sommet de son arc en acier et reçoit soit un ticket avec de la poésie contemporaine, soit une fois sur dix aléatoirement, un bon à échanger contre des activités culturelles à Liège. L’argent récolté, augmenté grâce à du mécénat, permet d’enrichir et de promouvoir la collection.transfrontalière. Elle met l′art contemporain à la portée de tous en impliquant dans sa construction la participation conjointe des citoyens, des pouvoirs publics, des entreprises et du réseau associatif.
En plus de sa collection, la SPACE Collection déploie de nombreuses expositions dans ses deux espaces aux caractéristiques bien distinctes : La Space et la New Space. Ces expositions sont liées ou non à la collection. L’asbl élabore également des événements en dehors de ses murs.
Réseau de villes européennes autour d’une collection transfrontalière d’art contemporain
En Féronstrée 116 à 4000 LIEGE
Welcome to the official Facebook page of Standard de Liège.
Le Studio Créa est une école privée moderne qui propose aux enfants et aux adultes, une formation artistique unique en danse, musique, chant, comédie musicale et théâtre/expression scénique.
Le bâtiment comprends 3 salles de danse et 7 salles destinées à la musique, au chant, intégrant également un studio d’enregistrement.
De nombreux stages et évènements sont organisés tout au long de l’année ainsi que des masterclass et des workshop. L’école dispose également d’une cafétéria confortable avec Wi-fi et d’une spacieuse terrasse à l’étage.
Créé en 1969, le STL est une troupe de théâtre amateur qui vous propose 3 pièces par an.
Rendez-vous 25 au 28 mai à Liège pour l’édition 2023 du plus ardent des festivals brassicoles ! 🍻
Le Syndicat d’Initiative de Trooz a pour mission principale la promotion touristique de la commune de Trooz.
Celui-ci existe depuis 2008 et est composé d’une vingtaine de bénévoles et de deux permanents engagés à temps partiel. Cette ASBL a pour objectif de promouvoir toutes les activités, que ce soit une activité propre au Syndicat d’Initiative, un événement organisé par une association de la commune ou une activité organisée par l’Administration communale, les lieux et patrimoines à potentiels touristiques…
Par exemple, le Syndicat d’Initiative organise, depuis 2008 déjà, une balade gourmande mêlant plaisir gustatif, rencontres et découverte de nos sentiers et paysages.
Dans la presse comme sur internet, le nom Syndicat d’initiative de Hermalle-sous-Huy La Rawète est accolé à celui de la Ferme castrale de Hermalle-sous-Huy et à ceux des musées « de la Gourmandise » et « Postes restantes ». Cette multiplicité des appellations mérite une explication :
Il était une fois… la ferme du château de Hermalle-sous-Huy, dite Ferme castrale. Cet imposant bâtiment fut laissé à l’abandon à partir des années 1975 et sa rénovation ne fut entreprise qu’à partir de 1991. Encore fallait-il lui trouver une nouvelle affectation. Culture et tourisme furent choisis et notre association sans but lucratif Al Rawète naquit le 17 juin 1993 avec un objet social précis :
- Soutenir la restauration architecturale et la promotion touristique de la Ferme, et
- Protéger le patrimoine gastronomique par la collecte, le classement, la restauration d’objets et documents originaux anciens et modernes concernant l’alimentation, le tabac, l’histoire de la cuisine et de la gastronomie (et tout particulièrement en Belgique).
Al rawète signifie donc en wallon : à la rawète (au p’tit bout, au p’tit dernier).
Mais les non-wallophones ne peuvent la comprendre… et certains vont aller jusqu’à supposer que l’association regroupe des allochtones – al pouvant être un article défini tant breton qu’arabe…
L’asbl va donc franciser son nom et devenir La Rawète – ce qui offre le désavantage de mélanger français et wallon, mais aussi l’avantage de devoir expliquer ce qu’est une rawète à ceux qui ne le savent pas !
Dès l’abord, La Rawète ouvre dans la ferme une infrastructure d’accueil pour offrir l’info et s’assurer un minimum de trésorerie avec une petite cafétéria.
Deux ans plus tard, elle crée le Musée de la Gourmandise qui traite de l’histoire de la Gastronomie.
Deux ans passent encore et l’asbl ouvre la Bibliothèque de la Gourmandise qui offre actuellement la plus importante collection de livres de gastronomie de Belgique : plus de 20 000 livres !
La Rawète est reconnue « association touristique » par le CGT en 1998.
Des groupes de visiteurs commencent à réserver des visites ; cela va peu à peu impliquer nos bénévoles dans l’accueil plus spécifique des personnes handicapées et ce travail de fond va être récompensé par l’attribution du Prix CAP48 de l’entreprise citoyenne 2009 pour une « politique très active d’accessibilité malgré des moyens limités ».
Un site internet, http://www.gastronomica.be, est mis en ligne en français le 19 janvier 2001 à 20 heures, en néerlandais le 9 mars 2001, en anglais le 19 avril 2001, en wallon le 29 juin 2001. Actualisé chaque mois, il connaitra aussi des changements graphiques.
En 2002, La Rawète, dans le cadre des activités du musée et de la bibliothèque, inaugure son cycle de balades gourmandes guidées pour la redécouverte des plantes sauvages comestibles. Elle ajoutera plus tard des journées de formation sur ce thème.
En 2003, la Rawète fête ses 10 ans ! Comme ses activités répondent aux critères du nouveau décret sur le tourisme, elle obtient du Commissariat Général au Tourisme sa reconnaissance comme Syndicat d’initiative de Hermalle-sous-Huy sous le numéro d’agréation Lg 36, et doit modifier son nom en conséquence.
L’objet social s’étend au développement et à la promotion du tourisme dans le territoire de l’ancienne commune de Hermalle-sous-Huy ; un second site internet – traitant de l’histoire, de la topographie, des activités du village – est créé : le présent www.hermalle-sous-huy.be mis en ligne le 1er décembre 2003 à 07 heures.
Il utilise le logo créé et offert par le graphiste d’origine hermallienne Dany Visentin :
Il symbolise, sous forme de carte à jouer, la Vierge de Hermalle (Sedes sapientiae – au Musée du Cinquantenaire de Bruxelles), la lettre H et la barre oblique rappelant le nom du village en abrégé : Hermalle/s Huy.
Le choix de la couleur jaune permet à la fois de ne faire aucune référence à aucun parti politique francophone – l’asbl étant totalement indépendante sur ce plan – et d’attirer l’attention des néerlandophones sur l’aspect bilingue de la communication.
Le SI ouvre en 2004 le Musée Postes restantes pour conter l’histoire de la Poste et de l’écriture.
La Ferme a donc retrouvé vie… mais n’en est pas sauvée pour autant : la rénovation des ailes est et ouest n’est pas terminée et la toiture se dégrade fortement… Le SI La Rawète devient donc co-partenaire dans la demande de classement introduite en juin 2005 et à laquelle le Ministre en charge du Patrimoine, Monsieur Michel Daerden, ne donne pas de suite en décembre 2006.
Par sa rénovation, la ferme représente pourtant un encouragement à la sauvegarde du village ancien. Avec les Musées et la Bibliothèque de la Gourmandise, elle constitue aujourd’hui un centre d’échange de savoirs au niveau scientifique. Par ses marchés, foires, expositions temporaires, etc., elle attire un public régional et eurorégional, participant ainsi à l’essor touristique de la Wallonie.
Au début de l’été 2008, l’asbl redemande le classement du bâtiment et lance une pétition de soutien. Le dossier de classement est réouvert mais reste pendant jusqu’au 20 janvier 2012 où la procédure de classement est enfin ouverte – ce qui n’implique pas que le bien sera forcément classé…
Dans le cadre d’une bourse Win-win, les responsables de l’asbl rencontrent Maxime Vincken ; celui-ci est séduit par les activités de l’association et crée deux sites internet supplémentaires en 2012 : l’un pour le Musée de la Gourmandise, l’autre pour le musée Postes restantes.
Ces sites, quadrilingues fr-nl-en-wa, sont régulièrement actualisés par les soins d’une bénévole de l’asbl qui, en outre, se livre à des recherches incessantes sur l’histoire de Hermalle.
Une action citoyenne : la protection du patrimoine.
En vous rendant à la Ferme castrale, vous soutenez les volontaires (bénévoles) de notre asbl qui a été l’une des 16 associations choisies par la Fondation pour l’Architecture, l’Art et l’Artisanat Mosans pour représenter un exemple d’action citoyenne lors du Forum des associations du 1er septembre 2006 à l’Abbaye de La Paix-Dieu.
Notre asbl préserve en effet tant le patrimoine architectural (la Ferme castrale) que le patrimoine mobilier grâce à ses musées.
Bien que les thématiques de ceux-ci soient différentes, la philosophie qui soutend leur fonctionnement est identique : il s’agit d’offrir au public les meilleures conditions de découverte possibles, avec sérieux quant à l’aspect scientifique, avec humour quant à la présentation. Les visites sont guidées en français et néerlandais par des personnes compétentes, ce qui offre l’avantage d’une réelle convivialité et d’échanges personnalisés, et modulées en fonction du public (enfants, adolescents, adultes, personnes handicapées, etc.).
Mais l’asbl préserve aussi un patrimoine immatériel :
En 2002, grâce aux documents de la Bibliothèque, en devenant éditeur et en publiant un CD-Rom, elle a affirmé haut et fort que les cuisines régionales ou anciennes font partie du Patrimoine au même titre que les monuments et les sites.
Depuis 2008, elle soutient une de ses bénévoles dans la rédaction d’articles sur Wikipédia.
Sur le terrain, la Rawète a organisé la redécouverte de plantes à usage culinaire et elle privilégie les recettes anciennes dans sa taverne. Goutez-y !
Une action autofinancée…
Bien que membre ou partenaire de la Fédération Wallonie-Bruxelles (car nos musées sont repris dans la liste des collections muséales), des Journées du Patrimoine auxquelles nous collaborons depuis 1991, de Musées et Société en Wallonie, du Commissariat général au Tourisme, de la Maison du Tourisme Hesbaye-Meuse, des asbl Hesbaye-Meuse-Condroz-Tourisme et Article 27, nous sommes obligés de ne compter que sur nous en matière de trésorerie…
Les visiteurs qui s’informent de la situation financière de l’asbl ont peine à nous croire ! Et pourtant :
Depuis sa reconnaissance comme Syndicat d’initiative de Hermalle-sous-Huy, l’asbl La Rawète peut recevoir comme subvention de fonctionnement 380 €/an [sic] de la Fédération du Tourisme de la province de Liège et a droit à 1 500 €/an maximum du Commissariat général au Tourisme pour les frais de promotion du village et de ses activités. Point à la ligne.
Ah non ! En 2012, l’asbl a bénéficié pour la première fois d’un subside de 1000 euros de la commune d’Engis.
En avril 2011, l’asbl a donc ouvert dans la grange de la Ferme une brocante de livres et objets pour lui permettre de poursuivre son financement.
En clin d’œil avec les autres activités présentes sur le site, cette brocante a été nommée « Les Chineurs gourmands ».
Tous ceux qui œuvrent dans la Ferme castrale et au sein de notre asbl sont bénévoles ; nul n’est rémunéré. Vous pouvez bien entendu nous rejoindre, comme membre de l’asbl ou comme volontaire. Contactez-nous !
Une action partenaire…
Dès 1995, nous avons collaboré avec d’autres institutions culturelles ou scientifiques dans un esprit de partenariat et de coopération. Quelques exemples :
– Avec l’Agence Cyan de Berlin pour une exposition de photos de danse à la Ferme castrale
– Avec le Club Le Postillon de Amay pour une prévente de timbre dans la grange de la Ferme
– Avec l’Ensemble PassionataDanse de Bruxelles, pour des après-midis de ballet néo-classique
– Avec le Théâtre National de la Communauté française Wallonie-Bruxelles pour la présentation de Lettres de Belgique à la Ferme castrale
– Avec Ann Gaytan et Jo Deseure pour Poésie et chanson française, avec le Frietkotmuseum de Antwerpen, le CEC La Libellule de Hermalle-sous-Huy, la Ville de Liège, la Ville de Huy, le CAG de Leuven, Made in Belgium à Bruxelles, le Miat de Gent, le Musée de la Vie wallonne de Liège, ARTE, etc.
En 2011, le Musée et la Bibliothèque de la Gourmandise ont prêté des objets et des livres pour des expositions au Musée du Moulin et de l’Alimentation de Evere, à la bibliothèque Chiroux-Croisiers de Liège, à la sa Tempora pour le site de Tour & Taxi à Bruxelles, et au musée du Grand Curtius de Liège.
Détail d’une vitrine à Wervik, exposition Van messagier naar postbode, 2013.
En 2013, le Musée Postes restantes a prêté des objets au Muséobus et à la ville de Wervik.
Une action sociale…
La Rawète, en tant que syndicat d’initiative, est également devenue membre du Plan de cohésion sociale d’Engis au niveau des liens intergénérationnels et sociaux.