COMMUNIQUÉ de PRESSE
DOUBLE REGARD SUR LE MAROC
Exposition
Du 02 Décembre 2023 au 14 Janvier 2024
Vernissage : Samedi 02 Décembre 2023 de 10H00 à 18H00
La Galerie d’Art Liège by Culture Liège ASBL
au 1er étage de la Galerie Opéra
Place de la République Française n°35 boîte 64
4000 LIEGE
Introduction :
Il fait un peu gris et morose, la Galerie a trouvé comment générer une éclaircie. Elle reçoit deux artistes, Abdallah Aourik et Anne-Marie Parmentier, vivant au Maroc et dont les réalisations reflètent la chaleur et le soleil qu’ils souhaitent partager généreusement avec vous !
Abdallah Aourik et Anne-Marie Parmentier. Leur origine et leur culture différente, belge et marocaine, leur permettent de voir ce pays sous des aspects singuliers et particuliers que ne perçoivent, pas toujours, les touristes.
Abdallah est un artiste mais aussi un journaliste très engagé dans le mouvement Amazigh (Berbère) et les traditions de la région du Souss – où règne l’arbre endémique, l’arganier – qui compte des paysans maraîchers et les pêcheurs. C’est par l’art qu’il les honore.
Anne-Marie, designer textile, a parcouru le monde pour étudier les techniques ancestrales puis a finalement déposé son sac près de son ami d’enfance.
C’est à Agadir, que tous les deux continuent à créer et à mettre en page des livres où on peut découvrir leurs œuvres constituées de dessins, de photos, de sculptures des fragments marocains issus de la nature, de la vie du peuple et de l’histoire qui remonte aux Phéniciens.
L’antique Volubilis est évoquée par Abdallah dans la peinture et la sculpture en bronze ainsi que le dur labeur des pêcheurs illustré dans ses photos, ses dessins et ses peintures. La nature est également magnifiée : le vol des ibis chauves, le départ vers l’Europe des cigognes, des mouettes et des cormorans dans les ports. Les filets de pêche prennent des formes inattendues sous les doigts d’Anne-Marie qui, de façon subtile, intègre une part de la flore dans ses sculptures.
Si le côté balnéaire est représenté par les golfeurs et la plage, les deux artistes voudraient que les touristes s’imprègnent des beautés créées par le climat, la proximité de l’océan et les alizés soufflant sur la célèbre Essaouira (où la reconnaissance de la nation américaine fut ratifiée en premier). Que ces manifestations naturelles provoquent sur les architectures d’étranges phénomènes que beaucoup considèrent comment des dégradations mais que le regard d’Anne-Marie magnifie dans ses photographies depuis de nombreuses années.
Abdallah veut aussi rendre hommage à la femme « maternelle » par trois œuvres : l’une en bronze, la deuxième est un dessin et la troisième un tableau à l’huile, toutes les trois représentant des madones. Mais aussi à la femme qui travaille et seconde son époux dans les tâches les plus diverses, à la maison, aux champs ou dans les coopératives arganières.
Les deux artistes de l’exposition :
Abdallah Aourik est né en 1946, à Agadir au Maroc où il sera l’un des survivants du séisme qui détruisit la ville. Agé de 14 ans, il sera envoyé en Belgique avec de nombreux enfants et sera recueilli par la famille Parmentier-Delhez à Aywaille. Terminant ses études secondaires en Belgique, il recevra une bourse d’étude de la Communauté Européenne qui lui permettra de suivre les cours d’histoire de l’art et d’astrophysique à l’université de Cambridge. Puis, à l’université d’Uméa en Finlande, pour étudier la sociologie et l’anthropologie. Mais son choix professionnel est fait et c’est l’art qui prime. Il étudie le dessin et la peinture à l’académie de Berlin puis la sculpture à l’académie
de Rome où il approfondira son étude de l’art classique gréco-romain.
Abdallah Aourik est aussi un artiste engagé dans la défense de la culture Amazigh et il choisira de s’installer dans sa ville natale. Vivant de ses créations, il veut promouvoir les arts et l’histoire de son peuple en fondant la revue AGADIROFLLA qu’il financera entièrement en vendant ses tableaux et dessins. Il devient journaliste-éditeur reconnu par l’état. Il n’a jamais cessé de peindre et de dessiner, même durant ses nombreux voyages dont il règle le coût grâce à la vente de ses œuvres. A travers 104 pays, il a laissé de nombreux tableaux, notamment en Extrême-Orient, en Asie et aux USA. Il s’installe au Népal où il expose tout en effectuant des recherches sur la sculpture bouddhiste
de l’Himalayen. Il reviendra au Maroc, à pied, de Katmandou à Algésiras en 11 mois de marches durant lesquels il peint, expose, étudie et, savoure les coutumes des différents pays traversés : Afghanistan, Iran, Irak, Turquie, Italie… France, Espagne…
De retour à Agadir, il commence à sculpter sur pierre, argile et plâtre, en pionnier de l’art figuratif en pays musulman. Mais en 1980, des fanatiques détruisent ses sculptures de corps humains. À la suite de cet incident, il quitte le Maroc pour les USA. Il sera le premier artiste marocain à peindre les 50 Etats en près de 850 tableaux. Hawaï lui offre une exposition où 100 tableaux seront exposés, et l’état lui décerne une médaille d’or.
Il rentre au pays, pour promouvoir sa culture, les choses ont évolué et sa notoriété aussi. Il fait de plus en plus d’expositions et, même du cinéma avec Hicham Ayouch pour lequel il recevra un prix, il entretient surtout la mémoire du séisme qui détruisit la ville pour que les jeunes générations n’oublient jamais. En 2016, il édite : « Où étiez-vous le 29 février 1960 ? » livre de témoignages des gadiris dans la tourmente du séisme. En 2017, « Arghanistan » nom qu’il dépose et qui est celui du pays de l’arganier, son pays.
Ces expositions :
– Turku チbu Finland en 1967
– Berlin, Germany en 1969
– Rome, Italy en1970
– Agadir, Morocco en1972, 1974, 1975, 1976, 1978, 1980, 1989, 1990, 1991,1992, 1993, 1996, 1999, 2005, 2008 (2x), 2009, 2010, 2011, 2012 ;
– Kabul, Afghanistan en1972 ; New
– Delhi, India en1972 ; Katmandu, Népal en 1973
– Laâyoune, Morocco en 1977
– Kragero, Norway ; Reykjavik, Iceland et les Iles Féroé, Danemark en1980
– New Orleans, Louisiane, USA-1et ; Seward, Alaska, USA en1982
– Santa Cruz, California, USA- San Diego, California, USA en 1985
– Hilo, Hawaii, USA en1986
– Zurich, Switzerland en1993
– Imssouane, Morocco en 1994
– Safi et Ifni, Morocco en1995
– At Melloul, Morocco et Tafira, Canarias, Spain en 1997
– Lyon, France en 1999
– Casablanca, Morocco et Essaouira, Morocco en 2002
– Arad, Roumanie en 2003
– Tamri, Morocco en 2006
– Rabat, Morocco en 2007
– Los Angeles, USA et Paso Robles, Californie USA en 2009
– Entrevaux, Provence, Montreuil, Paris, et Clichy Paris France en 2009
– Liège Belgique en 2012
– Liège et Aywaille Belgique en 2013
– Sausses Haute Provence France en 2014
– Aywaille Belgique et Taghazout Marocco en 2015
– Imsouane Marocco en 2016
– Essaouira Maroc en 2017
Anne-Marie Parmentier est née le 10 décembre 1949 dans un petit village entre Condroz et Ardennes Belges, dans une famille ouvrière, un père conducteur de travaux dans le génie civil et une mère couturière. Leur métier exercera une influence indéniable sur sa vie. Dès son plus jeune âge, Anne-Marie est une petite fille à l’imagination débordante qui s’intéresse à tout ce qui l’entoure. A la fin de ses études secondaires inférieures, passionnée par les arts, c’est tout naturellement l’option « Humanites Artistiques » qu’elle choisit où durant 3 ans, elle se passionne pour les cours d’histoire de l’art. Parallèlement, elle acquiert auprès de sa mère des notions de couture et de recherches textiles, qu’elle développe grâce à sa formation artistique. Elle opte ensuite pour l’enseignement supérieur des Arts Graphiques, au programme : dessin publicitaire, illustration, photographie et cours d’expression en trois dimensions qui seront bénéfiques pour faire évoluer la passion du textile qui ne la quitte plus en dehors des études.
Diplômée en juin 1971, Anne-Marie doit se faire une place dans le milieu professionnel. En continuant ses recherches au niveau de l’expression textile, elle expose ses sculptures de fibres dans des galeries d’art officielles en Belgique tout en dessinant des projets de tissus et de papiers peints. En avril 1972, à la demande du Ministère de l’Education Nationale, elle part enseigner l’histoire de l’art et le dessin d’attitude dans une école près de Cologne (FBA) à des étudiants du secondaire. Le milieu culturel liégeois lui manquant, elle revient pour donner des cours d’expressions textiles et de technologies des textiles.
Dans la foulée, elle reprend durant 2 ans des études de méthodologie, de pédagogie et de psychologie qui lui donneront la possibilité de devenir officiellement professeur dans cette prestigieuse école de Liège tout en poursuivant ses créations textiles. Anne-Marie est aussi une grande voyageuse, au contact des gravures et peintures rupestres du Tassilli des adjjers et d’un moment de vie avec les Touaregs, elle n’arrêtera plus de parcourir le monde, soit plus de 100.000 km, dès qu’elle dispose d’un peu de temps libre. Son objectif premier sera le textile et ses techniques d’élaboration, surtout dans les traditions des peuples primitifs et minoritaires. Elle voyage également en Asie (Vietnam, Chine, Birmanie…) et choisit de vivre parmi des populations riches d’une culture textile ancestrale intrinsèquement liée à leur environnement culturel, leur mode de vie… qui ne cesse de l’émerveiller.
En 1997, des problèmes de santé l’obligeront à arrêter le travail de sculpture textile, si elle ne veut pas perdre l’usage de ses doigts. Elle quitte l’Institut Supérieur des Arts en 2005. Elle continue de voyager mais finalement, elle se pose au Maroc où elle s’adonne à la lecture, l’écriture de livres ainsi qu’à la photographie ethnique tout en présentant enfin les innombrables photos qu’elle a prises au fil du temps.
Elle a édité plusieurs livres dont :
1) « Femmes d’une autre Chine, femmes des minorités » dont une deuxième édition plus complète.
2) « Décrépitudes sublimes » photos réalisées à Essaouira au Maroc.
3) « 100 filets » photos réalisées sur les ports d’Imsouane, Essaouira et Agadir.
4) « Arganistan » pays de l’arganier. En collaboration avec Abdallah Aourik.
5) « 60 ans au fil du textile »
6) « Vie quotidienne au Tibet »
Bref vous l’aurez compris, durant ces deux mois d’hiver vous pourrez découvrir le travail multi-facette et multiculturel de deux artistes qui se sont imprégnés de tout ce que le monde a à offrir, que ce soit de la richesse culturelle des pays qu’ils ont visités que de la vie impactante de leurs habitants. En venant visiter cette exposition vous passerez une porte qui vous emmènera vers un autre monde de pensée.
Texte – La rédac
– Où : La Galerie by Culture Liège – au 1er étage de la Galerie Opéra, place de la République Française, n°35 boîte 64 – 4000 Liège
– Horaires : Du lundi au vendredi de 13h à 18h, le jeudi de 13h à 16h et le samedi de 10h à 18h en présence d’artistes de l’exposition.
– Contact GSM : 0465/72 92 92
– Mail : Contact@cultureliege.be – www.cultureliege.be
– Quand : Exposition du 02/12/23 au 14/01/24
– Vernissage – Le samedi 02/12/2023 de 10h à 18h
– Ambiance musicale orientale assurée par un DJ
– Fermeture du 23/12/23 au 07/01/24 (inclus)
Lien d’inscription pour le vernissage :
https://Invitation-Exposition-Double-Regard-Sur-Le-Maroc.eventbrite.fr
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Promotionné gratuitement par Culture Liège ASBL
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