Wendy Carlier, passionnée par l’art depuis son enfance, elle a naturellement poursuivi des études artistiques. À 15 ans, gagnante d’un concours européen de photographie, qui a marqué un tournant dans son parcours créatif. Elle a exploré divers styles, avec un penchant pour le surréalisme et est inspirée par des artistes comme Dali et Magritte et par l’œuvre « Le désespéré » de Gustave Courbet. Récemment, les girafes sont devenues un symbole important, représentant paix et bienveillance, qui lui permettant de véhiculer des messages. Elle a eu l’honneur de recevoir, lors de sa toute première participation, le certificat 2024 de reconnaissance artistique au concours international Art Prize Luxembourg.

Hugues Raven est désormais un habitué de notre galerie, mais cette année est particulière pour lui, en effet, depuis déjà un an, il profite des plaisirs de la retraite. Ce qui lui laisse plus de temps à se consacrer à ses loisirs, la photo, les collages et l’acrylique. Il tente donc de s’initier, en parfait autodidacte à l’aquarelle, il a dans ce but, suivi divers ateliers avec Shiki Illustration et les ateliers d’AquaRosa. Il s’est également inscrit à des cours de dessin chez Benjamin Hollebeke. Il vous présentera donc en plus de ses peintures abstraites et motifs floraux, quelques œuvres mixant la photo, le dessin et l’aquarelle.

Patricia Van Lottum, artiste peintre liégeoise, diplômée de l’Institut Supérieur des Beaux-Arts de Liège (section peinture). Elle a expérimenté des techniques diverses telles que la gravure, le pastel, la gouache, l’aquarelle et l’acrylique, mais la peinture à l’huile est son médium de prédilection. Ses sources d’inspiration sont : la nature, la lumière et les couleurs mais aussi la richesse et la diversité de l’univers textile et, surtout les sentiments évoqués par leur interaction. Les mélanges de textures, de couleurs ainsi que les mises en scène des photographes au fil des saisons et des collections étant une source de fascination constante au service de sa créativité.

Damona Demonic-Angel Shop écrit une nouvelle page… Un renouement avec l’art par le biais d’autres médiums, c’est un retour aux sources avec la fabrication de bijoux et accessoires comme lorsqu’elle était enfant, mais enrichie des connaissances acquises et des procédés d’aujourd’hui. Ils la guérissent de ses frustrations et blocages en art pictural, ils l’inspirent. C’est un voyage vers les mythes et légendes, une invitation à voir et de penser d’une façon différente. Elle produit trois types d’objets; les pièces uniques, les recyclages et les minis collections (trois, quatre pièces identiques), tous inspirés de créatures, de Dieux, de mythes, parfois plus réels qu’on ne le pense.

Aymeric Dechamps a étudié la peinture et la décoration d’intérieur à l’ICADI, puis a approfondi sa formation en Techniques d’Impressions Artistiques à Saint Luc. Sa passion pour la création l’amène à explorer diverses techniques, notamment la peinture, la sculpture, le dessin, la gravure, ainsi que des médiums comme la photographie, la vidéo et la musique. Il s’intéresse particulièrement à « la complexité des identités modernes », inspirée par la mythologie antique et la psychologie, intégrant des références à des auteurs comme Eschyle et Homère. Il explore également le thème et l’interaction de « l’homme dans son environnement », transformant sa perception du paysage en lien avec l’âme humaine.

Laura Patti, qualifie, elle-même, d’absurde son référentiel visuel – tant il est particulier – en effet, il est imprégné de peintures de la Renaissance ainsi que de magazines des années 20. Elle a suivi les cours et obtenu son diplôme en Arts Visuels et Graphiques à l’ESA de Saint-Luc à Liège. Après une exploration des nombreuses possibilités qu’offre la photographie, elle s’est tournée vers le portrait et l’image promotionnelle dans lesquels elle s’est véritablement spécialisée. Elle aime travailler sa lumière de manière à produire des images « léchées », souvent teintées d’un certain second degré, ce qui confère de l’originalité à ses réalisations.

Inky Road, enfant, il voulait déjà être artiste et vivre de son art. Ses études secondaires à Mons avec l’option « Arts Plastiques » lui ont permis de toucher à plusieurs types de techniques. Tout naturellement, il a continué des études supérieures aux Beaux-Arts de Liège. Il a choisi l’illustration et le dessin, ce qui lui a permis d’une part, de s’affirmer vis-à-vis de ses thèmes et son style graphique et d’autre part, de devenir un vrai touche-à-tout en termes de supports (illustration, stickers, tatouage, etc.). Aujourd’hui, son but est « de pouvoir vivre de son art, peu importe le domaine, car à ses yeux il n’y a rien de plus beau que de vivre de son art et de pouvoir le partager ».

Laurence Corchia, une artiste dont les toiles varient entre l’abstrait et le figuratif, reflétant ses passions pour la mer, les voyages et les animaux. Enfant, elle s’intéresse au dessin et suit une formation à l’école Pivaut à Nantes. Elle travaille durant 4 ans comme graphiste dans une agence de com. à Paris. Depuis 2004, elle exerce en tant que graphiste freelance dans sa région natale. En 2024, elle décide de se consacrer davantage à la peinture, utilisant l’acrylique et des techniques mixtes pour créer des effets de relief. Elle peint aujourd’hui essentiellement au couteau, elle aime découvrir de nouveaux médiums et explore de nouveaux thèmes, tout en restant fidèle à un thème récurrent : la mer.

FanFan-Taisie, depuis sa plus tendre enfance, elle a été attirée par les travaux de tricots et de crochets que réalisait sa maman, elle passait des heures à la regarder manier ses aiguilles et à admirer sa dextérité. C’est donc, grâce et avec elle, que l’envie d’apprendre lui est venue et, au fil des années, c’est devenu son passe-temps favori. Lorsqu’elle a réalisé ses toutes premières réalisations, elle les a partagées avec son fils, qui après les avoir vues, l’a encouragée à exposer avec lui. Elle touche un peu à tout, que ce soit du crochet ou du macramé; elle crée aussi bien des attrape-rêves, des vêtements, des couvertures personnalisées, des sacs, des bijoux…

Ceparano, originaire d’une région montagneuse d’Italie, a été inspirée par la splendeur des paysages de son enfance. Influencée par Léonard de Vinci, Dante Alighieri et Michelangelo, elle s’est d’abord consacrée à la sculpture avant de se tourner vers la peinture en autodidacte. Après diverses formations académiques, résidant en Belgique depuis dix-sept ans, elle expose ses œuvres dans des galeries renommées à travers l’Europe, notamment à Paris, mais aussi en Belgique comme à Bruxelles et Liège. Ses tableaux, d’une abstraction légère qui invitent à s’abandonner à la rêverie et à s’interroger sur ses techniques, notamment l’utilisation de la résine pour recouvrir ses œuvres.

Journal d’Ann, originaire d’Angoulême (la ville de la BD), elle a déménagé en Belgique où, après ses secondaires, elle a entamé des études artistiques à l’Académie Royale des Beaux-Arts de Liège qu’elle a dû arrêter suite à un burn-out. Elle a mis du temps avant de se replonger dans l’art et de retrouver sa créativité enfouie au fond d’elle. Bien qu’elle maîtrise la couleur, elle a appris à voir une forme de beauté dans les nuances de gris, de noir et de blanc. Elle utilise divers médiums, tels que l’acrylique, les crayons aquarellables et le fusain. Ses œuvres ne sont pas porteuses de messages, mais reflètent une part intime d’elle-même, pour elle, l’art a toujours été un moyen d’évasion.

---

Un collectif liégeois ardent, fougueux, caustique… se rassemble et s’exprime à travers une multitude d’expressions artistiques dans notre exposition de mai. Son seul leitmotiv : promouvoir et encourager toutes les formes de créativité répercutant la vie et les combats de leur collectif qui se compose de :

Alicia Di Franco, artiste peintre formée à Saint-Luc, dont l’œuvre s’inscrit dans le matiérisme abstrait. Véritables éloges aux textures et traversées de nuances bleutées et métalliques, elles s’inspirent des mondes minéral et organique. Le bleu, omniprésent, est une teinte primordiale, comme « primitive »: celle qui relie l’immensité du ciel à la profondeur des océans, en passant par les diverses nuances d’oxydation transformant le métal au fil du temps. L’artiste tente d’entretenir ce dialogue subtil entre l’homme et la nature, là où l’émotionnel et le spirituel trouvent leur place et interroge le spectateur sur les relations invisibles qui existent entre les éléments.

Alvex se découvre, très jeune, une passion pour l’art. De 2014 à 2021 elle poursuit des études d’art, tant à l’Académie des Beaux-arts qu’à Saint Luc Liège. Diplômée de l’Esavl en 2021 en art visuel et de l’espace avec distinction, elle entretient sa passion grâce à des expositions régulières ainsi que des live painting sur les réseaux sociaux. C’est via la découverte de la bombe aérosol et son amour pour l’expérimentation qu’elle développa son style onirique reconnaissable. Son univers, un mot bien choisi pour qualifier son travail, est inspiré par les planètes, les étoiles et autres merveilles du cosmos. Peignant avec liberté et spontanéité, elle est aujourd’hui encore guidée par ses émotions telle une exploratrice en quête de galaxies inconnues.

Camille Stregnaerts alias Kmille, jeune artiste liégeoise, a toujours été passionnée par le dessin. Après des études secondaires scientifiques, elle choisit, en 2018, de se lancer dans l’art en intégrant l’Académie Royale des Beaux Arts de Liège, d’abord en illustration, puis en BD et gravure. Son travail de gravure se concentre sur la reproduction de souvenirs à partir de photographies, qu’elle retravaille et grave sur lino. Elle apprécie le processus tactile de la linogravure, qui lui permet d’obtenir des résultats délicats tout en gardant une certaine naïveté. Bien que travailler avec des masses de noir ait été un défi, cette technique lui a offert une nouvelle respiration créative dans son parcours d’autrice de BD.

 Géèl-Comics est passionné, depuis toujours, de dessin et surtout de BD. Il poursuit des études à l’Académie Royale des Beaux-Arts. Spécialisé en BD, il explore différents styles et techniques de dessins ce qui l’entraîne notamment vers le dessin numérique. Il a participé comme illustrateur/BD à un court-métrage français indépendant, à la réalisation de différentes couvertures de comics, d’une affiche de couverture de jeux-vidéo… et plusieurs de ses illustrations figurent sur YouTube. Ce qui le stimule, ce sont les défis, se tester et surtout se surpasser et cette motivation, il la tire d’une phrase qu’on lui a dite un jour « un dessinateur ça doit savoir tout dessiner ».

Klast, un artiste dont on ignore presque tout, a déjà exposé dans différentes galeries. Il utilise une technique hybride associant montage numérique, collage traditionnel avec ajouts de peintures, aérosols…, créant des œuvres d’Anarchie expérimentale. Combinant des éléments de l’histoire de l’art, d’icônes religieuses et de la Pop Culture, il qualifie son style de « Melting Pop » offrant un univers coloré et décalé. Très attaché à l’humour et à la liberté d’expression, au sens large, de confession LOListe, il se décrit comme un « Serial Colleur » et un soldat du Fun attesté. Un individu à la fois extravagant loquace et fascinant, dont la passion et les créations laissent une empreinte durable.

Childish Echoes, dessinateur.trice liégeois.e, propose un voyage au sein d’une bulle intimiste. Ses personnages aux douces déformations et d’une légèreté saisissante ressemblent à des poupées de chiffon créant un contraste marquant entre leur candeur et les thèmes sérieux comme la dépression et la mélancolie. Iel aborde des sujets de transidentité et d’inclusivité, cherchant à sensibiliser le public, notamment les jeunes. Fort.e de son expérience avec les enfants et de sa formation en horticulture, iel utilise des couleurs riches et des jeux de lumière pour créer des œuvres inspirées par des artistes tels que Mario Ramos et le Studio Ghibli et vous invite à explorer un univers artistique complexe, alliant introspection et narration.

Lucas Lugen est un peintre expressionniste liégeois transposant dans ses toiles les différents univers qui l’habitent. Il en ressort deux monde picturaux, l’un porté par une volonté d’expression esthétique aux références mythologiques et romantiques ; l’autre se projetant comme un reflet satirique d’une société proche de la nôtre. Malgré ces deux extrêmes, certaines idées et messages s’entrecroisent, là où les passions humaines accompagnent la solitude des personnages. Il est l’auteur, entre autres, « Les Figures Anthropomorphes », un monde cohérent avec ses propres codes, ses figures récurrentes et, ses rappels à nos propres sociétés.