Liège. Son tissu économique, culturel et associatif. Ses monuments, ses bâtiments, ses fêtes et ses grands événements. Derrière toutes ces initiatives, toutes ces réalisations et tous ces projets, il y a toujours des hommes et des femmes. Focus sur ces initiatives qui « font » Liège et sur celles et ceux qui y contribuent.
LA MATINEE DE REFLEXION DE L’ASBL X FRAGILE-EUROPE
C’est le mardi 19 novembre qu’aura lieu la prochaine matinée de réflexion de l’ASBL X FRAGILE-EUROPE à la Maison des Sports de la Province de Liège. Cette année, c’est l’insertion professionnelle et socio-professionnelle des personnes présentant une déficience intellectuelle qui sera au cœur des débats.
Si la plupart d’entre nous connaissent la trisomie 21, peu savent que, après celle-ci, c’est le syndrome X fragile qui est la principale cause génétique de handicap mental et la première héréditaire. Longtemps méconnu et non-diagnostiqué par le milieu médical, il a fallu attendre l’avènement de l’analyse ADN et de la biologie moléculaire pour pouvoir identifier avec certitude les personnes présentant ce handicap. C’est en marge de la communication des premiers tests ADN dans ce domaine que s’est constituée, en 1995, la première association de parents d’enfants présentant ce handicap qui, quoique souvent catégorisés à tort comme autistes, sont en fait en grande demande d’interactions, que ce soit dans leur vie quotidienne mais également dans le cadre de leurs apprentissages.
« L’accompagnement, chez nous, ce n’est pas « suis-moi » mais plutôt « passe devant, je te suis » » me lance Jean-Marc Compère, Président de l’ASBL, lors de notre entrevue dans le bar d’un hôtel bien connu de Liège. Et là où on aurait tendance à trouver de la surprotection, la dynamique de l’ASBL et des activités qu’elle organise à destination des jeunes – ou moins jeunes – porteurs du syndrome X fragile est plutôt synonyme d’activités inclusives au grand air où l’aspect concret des choses est mis en avant. « Mon frère Jérémy a plus d’activités que moi » renchérit Jennifer Compère, sa sœur de 5 ans son aînée.
A côté de l’organisation de ces loisirs socio éducatifs, l’ASBL intervient dans de nombreuses écoles paramédicales et œuvre surtout à la collation et la coordination des recherches scientifiques menées aux 4 coins de l’Europe, le but ultime de celles-ci étant d’enfin pouvoir mettre au point un traitement prénatal capable d’annihiler ce syndrome.
19/11/2019 de 08h30 à 13h – Maison des Sports de la Province de Liège / Rue des Prémontrés, 12 à 4000 Liège
LES BIJOUX ANCIENS DE BELGEM
On dit que la pomme ne tombe jamais loin de l’arbre. On dit aussi, parfois, que quelqu’un est tombé dedans quand il était petit. Lorsqu’on rencontre Guillaume Beguin dans sa belle boutique située En Bergerue, en plein cœur de Liège, force est de constater que les deux proverbes précités lui correspondent à merveille. En effet, avec un père antiquaire et une mère joaillière et antiquaire, il n’est finalement pas très étonnant qu’il ait embrassé ce métier tout en se spécialisant dans les bijoux anciens après un Master en Histoire et une formation de gemmologie suivie, excusez du peu, au HRD (Haut Conseil du Diamant d’Anvers). Cependant, apprendre qu’il a vendu son premier bijou ancien à l’âge de 5 ans et qu’il s’est porté acquéreur d’un autre à l’âge de 8 ans, voilà qui mérite certainement toute notre attention.
« Mon métier fait face à de nombreuses contrevérités » me déclare d’entrée de jeu Guillaume Beguin ce matin-là, confortablement installé devant un café au milieu des nombreuses vitrines de son commerce. Ainsi, alors qu’on pourrait croire que le business du bijou ancien est réservé aux seuls initiés, il est au contraire aujourd’hui très fréquent d’acheter un bijou ancien pour une naissance ou encore à l’occasion de fiançailles. La raison ? Tout simplement parce qu’on trouve chez l’antiquaire ce qu’on ne retrouve pas dans les bijouteries traditionnelles ou, peut-être aussi, parce que, à techniques égales, le bijou ancien est, lui, d’un coût nettement inférieur. « En effet, continue Guillaume Beguin, si, aujourd’hui, le coût d’un bijou est déterminé d’abord sur base du temps de réalisation au détriment du prix de la matière, c’est l’exact contraire pour le bijou ancien ».
Ceci explique donc cela et si notre homme est en contact régulier avec la France et Paris, il compte également de nombreux clients chinois qui, sur le marché de l’art, sont parmi les premiers acheteurs du moment. S’il est un peu logique d’en voir certains se ruer littéralement sur les porcelaines chinoises, leur attrait pour la bijouterie européenne s’explique autrement. « C’est tout simplement parce que les joailliers belges et français sont les meilleurs » me confie Guillaume Beguin.
Si vous êtes férus de salons, c’est à la prochaine édition d’Antica Namur de ce mois de novembre que vous pourrez retrouver le duo familial Véronique Malaise et Guillaume Beguin. Dans tous les autres cas, nul doute que vos pas vous guideront vers le 17, En Bergerue.
BelGem / En Bergerue, 17 à 4000 Liège
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Benoît Beenkens